BATIMENTS SCOLAIRES. - Eco-le de plein air de Ben Rouïlah.
Remise en état d'un logement de fonction.
M. GILLET. Adjoint. Mes chers Collègues,
Une institutrice supplémentaire a été affectée
à l'école de plein air de Ben Rouïlah, cette nomination
comportant pour la Ville l'obligation de loger la titulaire de ce poste
dans l'appartement existant et aménagé dans une baraque
vétuste.
La nouvelle institutrice, mère de famille, venue de la Métropole
et logeant à l'hôtel, les Services techniques ont été
invités à exécuter la remise en état de l'appartement
précité.
En raison de l'urgence, des travaux de réfection sommaire ont été
entrepris par le service des Bâtiments.
Cependant, ce service a établi un devis pour la réfection
définitive de l'ensemble du logement.
Le montant de la dépense à engager est évalué
à 540.000 francs.
Une subvention d'égale importance serait sollicitée de l'Autorité
supérieure, étant entendu que les travaux précités,
qui seraient confiés à l'entrepreneur de la Ville aux conditions
de son contrat, ne seraient entrepris qu'une fois obtenu le subside de
l'Algérie.
La dépense de 540.000 francs serait prélevée sur
le crédit inscrit pour l'objet au chapitre XXXV, article 20, du
B.P. de 1953.
La recette correspondante figure au chapitre XIII, article 9, du même
document financier.
Avis favorable des Commissions réunies des Travaux et des Finances
qui vous proposent d'autoriser l'exécution immédiate des
travaux.
M. Jahan, Adjoint. - Est-ce qu'on a prévu une recette correspondante
?
M. Gillet, Adjoint. - Les travaux vont être commencés avant
que le Gouvernement général fasse connaître s'il attribue
une subvention. C'est ce qui a été décidé
en Commission des Travaux et Finances.
M. Jahan, Adjoint. - Il n'y a donc pas de recette correspondante.
M. Gillet. Adjoint. - Il n'y en aura pas si le Gouvernement général
n'apporte pas sa contribution.
M. Jacques Chevallier, Député- Maire. - Pas d'autre observation
?
Le rapport est adopté.
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