BEN-AKNOUN

1er octobre 1885 / 3 juillet 1962

HISTORIQUE - ANECDOTES - SOUVENIRS - FAITS


C'est à la demande amicale d'Yves Sarthe, ex-rédacteur de la Revue " L'Algérianiste", et de son épouse Jacqueline Leblays, ma condisciple au lycée, que j'ai accepté avec plaisir de faire un "papier" sur le Lycée de Ben Aknoun .
En effet, jusque là, aucun article n'avait été écrit à ce propos dans cette revue .

Nous avons décidé de l'écrire en deux parties : Historique & Souvenirs des Anciens Élèves .

clin d'oeilMichel Dromigny:« Yves Sarthe ne voit aucun inconvénient, bien au contraire, à ce que ce que je te fasse aussi parvenir cet article pour que tu le places sur ton site (si tu le juges utile) afin qu'un plus grand nombre d'entre nous puisse en prendre connaissance .
»

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Note du site:
Ci-dessous, sans fioritures, la copie au format htm. du document Word adressé par Michel Dromigny.
Vous trouverez, aussi, la copie en PDF en cliquant sur l'image suivante: pdf


LYCÉE DE BEN AKNOUN


HISTORIQUE .

1) PRÉAMBULE

1830 -
le 14 juin :
Débarquement des Troupes Royales Françaises du Général Louis de Bourmont sur la presqu'île de Sidi Ferruch (Sidi Fredj) à 30 kms à l'ouest d'Al-Jazaïr (Alger) .
C'est le début de la Conquête de territoires qui deviendront l'Algérie .

Le 5 juillet :
Le Dey Ottoman d'Al-Jazaïr, Hussein, signe l'acte de reddition et la capitulation de sa ville à El Biar dans la Djenane Raïs-Hamidou (résidence d'été du 18e siècle du pirate Kabyle Hamidou Ben Ali ou Raïs Hamidou (1770 / 1815) au
17 rue du Traité, soit 21 jours après le Débarquement .

Le 9 juillet :
Les Troupes de Charles X pénètrent dans Al-Jazaïr .


2) A PROPOS DU LYCÉE DE BEN AKNOUN .

1-Introduction .

Sur le lieu du futur Lycée de Ben Aknoun, avant 1830, il y avait une ancienne et splendide Résidence privée turque datant du 16e siècle, sorte de maison de campagne entourée de jardins et de cultures diverses , occupée surtout pendant les périodes de fortes chaleurs et de moiteur dans la ville d' Al-Jazaïr, par de riches Ottomans, au lieu-dit Ben Sahnoun ou Terre des Sahnoun du nom d'un marabout inhumé à côté .
Elle était située à 250 mètres d'altitude, à 8 kms à l'ouest du centre d'Alger , à 3 kms d'El Biar sur la route El Biar - Dély Ibrahim* et à l'ouest de la source de l'oued Kerma, sur une étendue de 100 ha. Environ où se trouvaient des bâtiments, des entrepôts et une ferme agricole .
L'orientation générale dans le sens de la longueur du bâtiment est NNE (Porte principale) à SSE .

*Dély Ibrahim a été le premier village de colonisation fondé en 1832 . Il a été bâti sur l'emplacement de l'Haouch Dély Ibrahim ou Ferme du Fou Abraham .
La première route de la Colonisation, Al'Jazaïr - El Biar pour rejoindre la Mititdja, tracée en 1830 par les soldats du Génie a été la RN 1 puis RN 2 en 1835 puis la RN 36 par la suite ; elle passait par le site de Ben Sahnoun .

Il y a eu plusieurs dénominations du site sur lequel le Lycée a été crée :
jusqu'en 1830 = Tizi Ou Zeboudj ou Col des Oliviers sauvages .
à partir de 1830 = Ben Sahnoun
….terme qui a donné, par altération......
à partir de 1894 = Ben Achnoun
à partir de 1926 = Ben Aknoun (terme définitif )

2-Chronologie de l'occupation et de l'utilisation de cette Résidence .

1830 - août .
Achat par le Sieur Choppin qui en fait une demeure privée soit 2 mois après...Sidi Ferruch !
Il la louera ensuite pour 2.000 francs à l'État qui y installa un Quarier de Cavalerie .

1830 à 1840 .
Quartier pour une Garnison de Cavalerie qui comprenait 6 officiers, 12 cavaliers et 160 chevaux .
Cette garnison était chargée de la protection des chantiers de construction de la première route, RN1, vers la Mititdja et le sud en passant par le futur deuxième village de la Colonisation : Douéra .

Une villa voisine, louée 1.500 francs, servit pour la manutention des archives du Génie .

1840 à 1881 .
Dès 1838, Mgr.Dupuch, premier Evêque d'Alger, a été à l'origine des orphelinats dans son diocèse .

En 1840, acquisition par les Jésuites, sous le houlette de l'Evêque, de l'ensemble du Domaine pour 108.000 francs.

Le 25 mai 1844, le Père Jésuite Fernand Brunauld* (1798 - 1863) , aidé financièrement par le Maréchal Bugeaud, y fonde un Grand Orphelinat Agricole pour tous les enfants européens et musulmans réunis et il en devint le directeur avec l'assistance de six Jésuites et ce pour environ une centaine d'orphelins et d'enfants de parents pauvres et démunis afin de leur inculquer des principes d'éducation morale et de leur apprendre des notions d'agriculture leur permettant de devenir des ouvriers et des pionniers agricoles pour mettre en valeur et cultiver les nouvelles terres achetées ou conquises .
Une subvention de 20 francs par élève lui fut octroyé .
Les orphelins trop jeunes étaient confiés aux Soeurs de Saint Joseph .
Mais il faut savoir que parmi tous ces orphelins, il fallait distinguer ceux dont les parents étaient morts de faim ou des suites d'épidémies successives de choléra ou/et de paludisme ou encore victimes d'escarmouches dans la plaine de la Mititdja non encore totalement pacifiée . Il fallait aussi ajouter les orphelins de départements de la Métropole surtout de la Seine mais aussi les métis issus des premiers troupiers Français et encore les enfants abandonnés par certains colons misérables, démunis et incapables de les nourrir .
C'est là un aspect oublié des premiers temps de la Colonisation .

NB-Les Jésuites, qui exercaient dans un Collège de la rue des Consuls à Alger, y séjournaient aussi lors des périodes estivales pour échapper aux fortes chaleurs algéroises .

*Le Père Brunauld avait été Professeur de l'Institution de Saint-Acheul près d'Amiens . Il avait déjà crée en 1842 un premier asile d'enfants pauvres dans un domaine extérieur à la Porte Bab-Azoun à Alger . Il avait été rappelé en France en 1858 et l'orphelinat cessa de se développer, ainsi que l'école associée, sans disparaître totalement .

1865 - 1867 .
Le Cardinal de Lavigerie, fondateur des Pères Blancs, utilise l'orphelinat comme entrepôt pour les secours réunis par l'Eglise dans sa lutte contre les famines qui avaient fait plusieurs dizaines de milliers de morts à cette époque .
En même temps, il avait fait transporter son orphelinat, surchargé de Saint-Eugène, vers celui de Ben Aknoun pour continuer à secourir les nécessiteux et les orphelins de toutes religions .
Cette famine avait été causée à la fois par une importante sécheresse, par les dévastations des cultures causées par des nuées de sauterelles et de criquets et par les épidémies (choléra surtout, typhus, paludisme, tuberculose) qui s'abattaient en particulier sur la plaine de la Mititdja très insalubre à cause d'un paludisme endémique .
Néanmoins, les activités d'enseignement continuèrent .

1881 - 30 septembre .
Fermeture définitive de l'orphelinat après les mesures anticléricales de 1880 à 1885 prises par la République moins favorable aux Jésuites que Napoléon III : décrets contre les congrégations religieuses, laïcisation des hôpitaux et des asiles, laïcisation de l'Enseignement Primaire .
Les Jésuites furent expulsés d'Algérie en 1882 .
Cependant, une petite activité scolaire a pu continuer .

1882 .
Acquisition, pour 300.000 francs, par l'Administration de la Résidence avec autour un terrain de 21 ha , que les Jésuites s'apprêtaient à vendre au moment de leur expulsion, pour créer un nouvel Établissement scolaire afin d'accueillir le "trop-plein" d'élèves du Grand Lycée d'Alger (futur Lycée Bugeaud) mais aussi parce que ce Domaine était dans une zone salubre avec une température de 2 à 3 degrés moindre que sur le littoral méditerranéen et donc favorable pour la santé et le bien-être des futurs élèves .

1882 à 1885 .
Le Maître d'Oeuvre Mr Prunier, sous la direction de l'Architecte de l'Administration Mr.Rattier J *. , a procédé à la transformation, la rénovation, l'aménagement de bâtiments existants plus ou moins délabrés et à la construction de bâtiments supplémentaires en Établissement scolaire dit du " Petit Lycée" de Ben Aknoun avec des fonds fournis par le Grand Lycée d'Alger .
De l'ancien bâtiment des Jésuites, de style et de construction mauresques , n'ont été conservés que la partie centrale de la façade , les appartements du Directeur et de l'Économe, une charmante petite cours mauresque, l'infirmerie, le parloir, le vestibule aux murs ornés de faïences et de petites colonnes et la chapelle .
Le porche de son entrée principale était surmonté d'une sorte de minaret dont l'horloge a été la première installation faite par l'entrepreneur . Cette entrée principale est devenue celle du futur Lycée .
A l'arrière, mais accolé à cette Résidence, les constructeurs édifièrent un vaste quadrilatère, sur trois niveaux, en bas les classes ,les réfectoires, les cours et les préaux et aux étages les dortoirs, l'infirmerie et la lingerie .
La partie interne était coupée par des corps de bâtiments formant les quatre branches d'une croix .
L'ensemble s'étendait sur une longueur de 166,75 mètres et une largeur de 120,54 mètres d'où une superficie de 20100 mètre carrés (2 ha) . Les parties laissées vides étaient occupées par 4 grandes cours d'une superficie moyenne de 1470 mètres carrés et par des préaux couverts . Plus tard vinrent s'ajouter 2 cours triangulaires, dites des secondes et des premières , pour fermer le quadrilatère à l'arrière .
Au rez-de-chaussée et au 1er étage, il y avait deux galeries couvertes de 144 mètres de longueur permettant de circuler à l'abri des intempéries .
L'ensemble avait un caractère vaste, grandiose et aéré .
De plus, ce Domaine d'une superficie de 21 ha. Était une des plus belles et des plus fertiles propriétés, sise sur la Commune d'El Biar, des environs d'Alger .

*Mr. J. Rattier avait obtenu une mention avec prime de 1.000 francs pour avoir présenté le plan du "Petit Lycée de Ben Aknoun" à l'Exposition des projets d'édifices scolaires au Trocadéro en 1882 .

1885 - le 1er octobre .
Ouverture du Petit Lycée de Ben Aknoun pour les garçons uniquement, en annexe du Grand Lycée d'Alger, pour accueillir surtout les Internes en particulier ceux venant du bled .

NB-
Les Externes étaient reçus au Petit Lycée de Mustapha à Alger (futur Lycée Émile-Félix Gautier) toujours en annexe du Grand Lycée

1887 -
Nomination du premier Directeur : Mr. Juvanon .

1888 à 1918 -
Fonctionnement normal malgré la Première Guerre Mondiale .

1920 -
Retour des Jésuites qui fondèrent alors l'Internat de Notre Dame d'Afrique à côté de la Basilique du même nom à Saint-Eugène et l'Externat de Notre Dame d'Afrique au Boulevard Saint-Saëns à Alger .

1939 -
Aménagement d'un grand terrain de jeu sommaire creusé à flanc de colline, au-dessus du lycée, pour les ébats gymniques, sportifs et de Plein Air .
Auparavant, il existait un espace pour le foot et la gymnastique dans le jardin aussitôt à droite après l'entrée dans l'enceinte du lycée en venant de l'extérieur .

1940 - (Armistice) à 1942 - (Débarquement allié) .
Occupation de locaux par l'État Major Français et ce sans interruption de l'activité normale du Lycée .
Envoi des Couleurs chaque matin en face de l'Entrée Principale . .

1942 (novembre) à 1944 (octobre) .
Après le Débarquement du 8 novembre 1942 des Troupes Alliées Anglo-Américaines (en particulier la 8e Armée Américaine) , les lycéens avaient été renvoyés du lycée dès le lundi 9 novembre 1942 pour permettre à ces Troupes de l'occuper totalement et sans inerruption, après réquisition, pendant deux ans .
Il a alors été transformé en " 93rd General Hospital" dirigé par les Anglais pour les soldats alliés blessés ou malades venant du front de Tunisie et de Libye .
Ils ont aussi érigé dans les jardins, en face du château d'eau, et sur le stade des constructions supplémentaires semi-cylindriques de 7 mètres de longueur sur 4 mètres de largeur à toit recouvert de feuilles d'aluminium comme infirmeries et appelées par la suite "Ghorfas" (mot arabe pour désigner un grenier, un entrepôt) .

1944-1945 - octobre .
Reprise normale de l'activité du Lycée après le départ des militaires alliés .
Surtout, on peut noter le début de la mixité avec l'arrivée des premières élèves filles : comme Ferran Denise et Hugues Monique .
A signaler une incidence anecdotique : l'utilisation aux réfectoires de gamelles et quarts en fer laissés par les Troupes alliées et l' obligation pour les élèves de déposer au bureau de l'Intendance les tickets de rationnement .

1945 -
Les bâtiments, appelés "Ghorfas", dans le jardin, ont servi par la suite de classes pour les 6èmes A1, A2, M et la 5eM (ceux du stade ayant été démolis) .

1948 .
Aménagement définitif d'un stade de foot avec des gradins en béton et une piste d'athlétisme de 400 mètres unique en AFN à l'époque .
Ce terrain était le lieu pour les ébats gymniques et sportifs des élèves lors des heures d'EPS et de Plein Air et pour les rencontres sportives interscolaires du jeudi après-midi (OSSU) .

NB-
Il a été aussi utilisé un temps par l'équipe de Rugby des séniors du Racing Universitaire Algérois (RUA) .

1954 .
*9 &16 septembre 1954 : Tremblement de terre d'Orléansville (El Asnam puis Chlef )
*1er novembre : Déclenchement de la Guerre d' Algérie .

1956 - 2e trimestre .
Sur ordre du FLN, tous les élèves Musulmans (pensionnaires, demi-pensionnaires, externes) abandonnent le Lycée du jour au lendemain, sauf un Kabyle de "grande tente" !

1958-59 .
Fusion administrative entre le Lycée de Ben Aknoun et le Lycée Franco-Musulman de Ben Aknoun (la Médersa) pour devenir le Lycée d'El Biar avec mise en fonction des classes de Philosophie, de Sciences Expérimentales et de Mathématiques Élémentaires sur le site de la Médersa .
Un Proviseur dirigeait l'ensemble des deux sites et un Recteur uniquement le site de Ben Aknoun .
Ce qui fait que le Lycée de Ben Aknoun n'était plus une annexe du Lycée Bugeaud .
Par conséquent, les élèves de Premières qui avaient réussi au premier Bac n'avaient plus à aller obligatoirement dans un autre Établissement pour préparer leur second Bac .

1962 - le 3 juillet .
Fermeture définitive du Lycée Français Mixte de Ben Aknoun sous Administration Française après 77 ans d'existence durant lesquels une Direction de haute tenue mais de grande valeur, un encadrement avisé et attentif et un corps professoral particulièrement éminent ont formé plusieurs générations d'élèves qui ont pu ainsi réussir leur vie d'adultes et qui ont su garder de leur passage dans cet Établissement un souvenir à la fois amical, chaleureux, ému et inoubliable à jamais .
Ce Lycée avait été aussi comme leur seconde "Maison" , surtout pour les pensionnaires .

1962 - le 4 juillet .
Il prendra un autre nom : celui d' El Mokrani 1 .

NB 1-
A signaler qu'à partir du 2e trimestre 1962 , toutes les activités scolaires & universitaires, entre autres, avaient pratiquement cessé de fonctionner du fait des "Évènements" .

NB 2 -
Le site de la Médersa est devenu le Lycée Amara Rachid (El Mokrani 2) et celui de Bugeaud le Lycée Abdelkader .

3-Les Différents Cycles successifs d'Enseignement .

De 1885 à 1914 =
Enseignement Primaire du CP (10e) jusqu'à la 4e classique et la 5e moderne .
Ensuite les internes poursuivaient leurs études au Grand Lycée d'Alger ou ailleurs .

De 1914 à 1945 =
Enseignement Primaire et introduction du 1er cycle (de la 6e à la 3e) .
Ensuite poursuite des études au Lycée Bugeaud ou ailleurs .

De 1945 à 1958 =
Suppression de toutes les classes du Primaire sauf la 7e qui a fonctionné encore jusqu'en 1946 et mise en place du 2e cycle (de la 3e à la 1ère) .
Pour passer le 2e bachot, il fallait intégrer un autre établissement : Lycée Bugeaud en général ou ailleurs pour les garçons et les Lycées Fromentin ou Delacroix en général pour les filles .

De 1959 à juin 1962 =
Mise en place des classes de Philosophie, Sciences Naturelles et Mathématiques Élémentaires sur le site de l'ex-Médersa .
Les élèves, garçons et filles, pouvaient y préparer leur deuxième bachot sans avoir à changer obligatoirement d'Établissement comme avant .

NB-
De novembre 1942 à octobre 1944, lors de l'occupation totale du Lycée par les militaires alliés, les lycéens, grâce à l'initiative et au dévouement du Directeur de l'époque (Mr,Plane) , ont eté dispersés dans différents endroits pour continuer leur scolarité comme les Écoles Communales de Ben Aknoun et d'El Biar, des baraques rudimentaires à Ben Rouilah, le local du Syndicat d'initiative d'El Biar ou le 1er étage de la Brasserie Herr à El Biar mais aussi plus loin à Boufarik, Blida, Miliana, Cherchell, Tizi Ouzou .
Un élève de cette époque relate qu'un Professeur d'Histoire qui donnait des cours dans les baraques de Ben Rouïlah se nommait......Louis Joxe !

4) Les Directeurs (connus) de 1855 à 1962 .

Mr. Juvanon dès1885
Premier Directeur du Lycée

Mr. Charles de Galland en 1891 (1851 - 1923)
Né à Douéra (2e village de Colonisation), fils d'instituteur, a été un grand Maire d'Alger par la suite .
Un Parc porte son nom en haut de la rue Michelet .
Auteur de "L'Histoire du Collège, du Grand Lycée d'Alger et du Petit Lycée de Ben Aknoun de 1883 à 1889 " -
Jourdan Ed.

Mr. Mayon en 1900

Mr. Lambert en 1918

Mr. Prenet en 1920

Mr. Videau en 1923

Mr. Fresneau A. de....jusqu'en 1939

Mr. Plane Édouard de septembre 1939 à juin 1942 puis d'octobre 1944 à juin 1945
en deux périodes du fait de la réquisition du lycée par les Alliés
Il a tout fait pour que "ses" élèves puissent continuer leurs études dans différents autres endroits
il est devenu ensuite le Directeur du Lycée Emile-Felix Gautier d'Alger renommé ensuite après 1962 :
Lycée Victor Hugo puis Omar Racim .

Mr. Battistelli Jules Etienne d'octobre 1945 à juin 1950 (dcd brusquement)
Son épouse était institutrice à l'école communale de Ben Aknoun

Mr. Thibault-Chambault Jean d'octobre 1950 à juin 1958
Lors de la fusion avec la Médersa, il est devenu Censeur du seul Lycée de Ben Aknoun jusqu'en 1959
puis il est devenu Directeur du lycée de Mende (Lozère) .

Mr. Hadj Sadok Mohamed d'octobre 1958 à décembre 1960
Proviseur du Lycée d'El Biar (fusion administrative du lycée de Ben Aknoun et de la Médersa)
auparavant Pr.d'Arabe au Lycée de Ben Aknoun

Mr. M'hamsadji de janvier 1960 à juin 1960
venu du Lycée de Constantine

Mr. Montlahuc Fernand de juillet 1960 à juin 1961
auparavant Pr. d'Histoire & Géographie au Lycée de Ben Aknoun

Mr. Delemar Victor d'octobre 1961 à février 1962
venu du Lycée Ardaillon d'Oran
Dernier Proviseur des 2 Établissements .

5) Conclusion .
On a donc eu successivement sur le même site de Ben Sahnoun :
Une Résidence Turque.....une Maison privée......une Garnison......Un Orphelinat Agricole.......et.......
le Lycée de Ben Aknoun pour des garçons de 1885 à 1945 (pensionnaires surtout mais aussi demi-pensionnaires et externes) puis mixte (filles demi-pensionnaires et externes) à partir de 1945 jusqu'en 1962 .
Ce Lycée accueillait, sans distinction aucune, les élèves de toutes origines et de toutes confessions ,

Note du rédacteur :
J'ai pu écrire cet article concernant l'Historique de notre Lycée grâce aux écrits d'un des premiers Directeurs : Charles de Galland ainsi qu'aux écrits et récits d'anciens élèves : Acharrok Fernand, Agou Simon Joseph, Azario René, Bagur Marcel, Bouchet Georges, Camps Claude, Carraz Jean, Feurtet Roger, Garcia Jean Paul, Garriguet Alain, Gener Jean Claude, Giannecchini Rose-Mary, Jehel Georges, Lagarde André, Luciani Jean Pierre, Malet Felix, Taillefer Micheline, Pellissier-Tanon Jérôme, Poli Eugène, Roig Georges, Ritter Pierre, Six César, Sonigo Jacques, Solérès Suzy ép. Migliore, Vaquez Clément, Vial Guy, Walter Annie ép.Biscos,.........

DROMIGNY Michel
Génération 1951.52 (6e) à 1956.57 (1e)

AVRIL 2019 .