Belcourt - Alger,
La rue de l'Union est dans l'impasse !
Textes et illustrations de Fernand Gambarutto
mise sur site le 7-11-2008

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A Belcourt « La rue de l’Union est dans l’impasse »

      Cette impasse se trouvait entre le N°30 et le 32 de la rue de l’Union, avec, à droite en y entrant : la boulangerie de M. DJELLOUL et à l’autre angle, le Mozabite, puis , plus au fond à gauche, dans le recoin, le plombier M. STEINER et L’Imprimerie de l’Union. Et c’est là que nous avons passé la moitié de notre jeunesse ; matchs de foot, jeu de toupies, courses de carrioles, vélo, trottinette, jeu de noyaux d’abricots (le petit tas), gendarmes-voleurs, jets de pétards (pierres à feu), billes, métiers muets (il fallait le deviner avec des gestes et des mimes), et bien d’autres choses…. Et plus tard, parking pour les vespas.

      On y a bu du « Selecto », mangé de la calentita, du kilomètre, des oublis, des beignets (vous savez, pleins d’huile et enveloppés dans du papier journal !!!), des zalabias, des makrouts, du gabelouz, des merguez, tous pur produits de la rue car il y avait tout rue de l’Union. Celui qui arrivait avec une de ces précieuses choses n’en profitait pas tout seul car avec les « donne moi un bout » des uns et des autres, sa part diminuait drôlement ; mais la solidarité avant tout surtout par manque de moyens, nos parents ne roulant pas sur l’or...et tout cela payé avec notre monnaie

pièces de monnaie

      Vous dire que les voisins étaient toujours contents, ça c’est autre chose, surtout les jeudis et l’été aux heures chaudes ou pendant la sieste.Nous avons eu droit aux bassines d’eau, au genre de compliments comme : « petits b…ards », « on va aller voir vos parents », « dégagez chez vos mères », et du « si je descends vous allez voir ». Ces remèdes faisaient effet quelques minutes, mais notre courage reprenant le dessus…….

      Je vais vous présenter une partie de cette fine équipe avec diverses photos de l’époque ; sur certaines, nous nommes déjà un peu « plus vieux » et devenus plus calmes.

A l'entrée de l'impasse : le Lambretta.
Devant la boulangerie et la parfumerie L'HERITIER
A l'entrée de l'impasse : le Lambretta.
De g à d, Bouzid CHETOUANE, Armand CAPO, Henri CALISE, André PUJALTE.
Devant la boulangerie et la parfumerie L'HERITIER.
le taxi de Marcel ASSANTE du N°22 de la rue et dont la devise était : "qu'esqu'il a dit
Chopin? : la figue mieux q'le pain "
Devant la boulangerie et la parfumerie L'HERITIER.
Au fond de l'Impasse :
Devant la boulangerie et la parfumerie L'HERITIER.
De g à d : Gérard RUBIO, Armand CAPO, B.CHETOUANE et J.Claude SALOR
Au fond de l'Impasse :
J.C. SALORD, Armand CAPO



Dédé DELMONTES grand personnage de la rue avec ses chiens dans la cour du
N°31.
"Sardine"

Salah Bouraoui
Alain Capo
 


Fernand GAMBARUTTI(O) avec les frères Guy et Alain CERRULLI .
Derriere nous, Belcourt vers le Champ de Manoeuvres.

   Manquent sur les photos Roland ESPINOSA du n°3O, Jean SAUREL du 31, Jean Paul GROSSO du 30, Bernard MONTIEL du 22, J. Pierre MULET du 29 (fils de la brodeuse), Lucien CERRULLI du 37, Sid Ali du 30, Sidi Moussa du 25, Amar le fils du boulanger, Amor son cousin et bien d'autres ……

   Et les filles me direz vous ?, Ginette GRIMALT du 22, Charline FORTUNE du 25, Margaret PETERS du 26, Helene RUBIO du 29, Michelle DABUNDO du 30, Jacqueline ESPINOSA du 30, Marie Ange AZZARRETTI du 30, Claudette GROSSO du 30, Renèe et Jeannine MORANT du 31, Anna CERRULLI du 37 …..pardon si j'en oublie .Pas de photos mais souvent dans nos conversations et nos fantasmes. Voila !!!!

   J'arrête là pour cette illustration de notre belle jeunesse, heureuse et insouciante .
   Je vous prie de croire que cet exercice m'a demandé de puiser au plus profond de moi-même et si j'en ai eu quelques nuits agitées ces derniers temps, que c'est bon de rajeunir dans ces conditions et quelle satisfaction de vous en faire profiter j'espère.

   Aux prochains épisodes …….. Fernand Gambarutti ou (Gambarutto)