A Belcourt « La rue de l’Union est
dans l’impasse »
Cette impasse se trouvait
entre le N°30 et le 32 de la rue de l’Union, avec, à droite en y entrant :
la boulangerie de M. DJELLOUL et à l’autre angle, le Mozabite, puis ,
plus au fond à gauche, dans le recoin, le plombier M. STEINER et L’Imprimerie
de l’Union. Et c’est là que nous avons passé la moitié de notre jeunesse ;
matchs de foot, jeu de toupies, courses de carrioles, vélo, trottinette,
jeu de noyaux d’abricots (le petit tas), gendarmes-voleurs, jets de pétards
(pierres à feu), billes, métiers muets (il fallait le deviner avec des
gestes et des mimes), et bien d’autres choses…. Et plus tard, parking
pour les vespas.
On y a bu du « Selecto »,
mangé de la calentita,
du kilomètre, des oublis, des beignets (vous savez, pleins d’huile et
enveloppés dans du papier journal !!!), des zalabias, des makrouts,
du gabelouz, des merguez, tous pur produits de la rue car il y avait tout
rue de l’Union. Celui qui arrivait avec une de ces précieuses choses n’en
profitait pas tout seul car avec les « donne moi un bout » des
uns et des autres, sa part diminuait drôlement ; mais la solidarité
avant tout surtout par manque de moyens, nos parents ne roulant pas sur
l’or...et tout cela payé avec notre monnaie
Vous dire que les
voisins étaient toujours contents, ça c’est autre chose, surtout les jeudis
et l’été aux heures chaudes ou pendant la sieste.Nous avons eu droit aux
bassines d’eau, au genre de compliments comme : « petits b…ards »,
« on va aller voir vos parents », « dégagez chez vos mères »,
et du « si je descends vous allez voir ». Ces remèdes faisaient
effet quelques minutes, mais notre courage reprenant le dessus…….
Je vais vous présenter une partie
de cette fine équipe avec diverses photos de l’époque ; sur certaines,
nous nommes déjà un peu « plus vieux » et devenus plus calmes.
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A
l'entrée de l'impasse : le Lambretta.
De g à d, Bouzid CHETOUANE, Armand CAPO, Henri CALISE, André
PUJALTE.
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Devant
la boulangerie et la parfumerie L'HERITIER.
le taxi de Marcel ASSANTE du N°22 de la rue et dont la devise
était : "qu'esqu'il a dit
Chopin? : la figue mieux q'le pain "
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Devant
la boulangerie et la parfumerie L'HERITIER.
De g à d : Gérard RUBIO, Armand CAPO, B.CHETOUANE
et J.Claude SALOR
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Au
fond de l'Impasse :
J.C. SALORD, Armand CAPO
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Dédé
DELMONTES grand personnage de la rue avec ses chiens dans
la cour du
N°31.
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Fernand
GAMBARUTTI(O) avec les frères Guy et Alain CERRULLI .
Derriere nous, Belcourt vers le Champ de Manoeuvres.
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Manquent sur les photos Roland ESPINOSA
du n°3O, Jean SAUREL du 31, Jean Paul GROSSO du 30, Bernard MONTIEL
du 22, J. Pierre MULET du 29 (fils de la brodeuse), Lucien CERRULLI du
37, Sid Ali du 30, Sidi Moussa du 25, Amar le fils du boulanger, Amor
son cousin et bien d'autres
Et les filles me direz vous ?, Ginette
GRIMALT du 22, Charline FORTUNE du 25, Margaret PETERS du 26, Helene RUBIO
du 29, Michelle DABUNDO du 30, Jacqueline ESPINOSA du 30, Marie Ange AZZARRETTI
du 30, Claudette GROSSO du 30, Renèe et Jeannine MORANT du 31,
Anna CERRULLI du 37
..pardon si j'en oublie .Pas de photos mais
souvent dans nos conversations et nos fantasmes. Voila !!!!
J'arrête là pour cette
illustration de notre belle jeunesse, heureuse et insouciante .
Je vous prie de croire que cet exercice m'a demandé
de puiser au plus profond de moi-même et si j'en ai eu quelques
nuits agitées ces derniers temps, que c'est bon de rajeunir dans
ces conditions et quelle satisfaction de vous en faire profiter j'espère.
Aux prochains épisodes
.. Fernand
Gambarutti ou (Gambarutto)
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