Aménagements hydroélectriques d'Algérie

Grâce à de modernes installations uniques sur le continent africain
La production de l’électricité en Algérie est passée
de 115 millions de kw.-h. en 1928 à 700 millions en 1952

Extrait de lEcho du 29-4-1953 - Transmis par Francis Rambert
mise sur site :juin 2024

Grâce à de modernes installations uniques sur le continent africain
La production de l’électricité en Algérie est passée
de 115 millions de kw.-h. en 1928 à 700 millions en 1952

Pays jeune, en pleine progression, l’Algérie a vu s’accroître ces dernières années sa production d’énergie électrique de façon considérable pour répondre aux besoins sans cesse croissants créés
par son essor.
On peut se rendre compte des prodigieuses réalisations opérées dans ce domaine par l’E.G.A. pour faire passer une production de 115 millions de kw-h en 1928 à 700 millions de kw-h en 1952, production toujours augmentée pour le bien des habitants, des cultures, et de l’industrie en particulier.

Pour un tel résultat, l’Algérie se voit dotée dès à présent de puissantes et très modernes installations dont elle peut, à juste titre s’enorgueillir, comme uniques en Afrique du Nord, et même sur le continent africain.

Ce sont deux de ces ouvrages et leur installation que nous montrent les deux films sur l’usine hydroélectrique de l’oued Agrioun et le grand poste de transformation de l’Arba. Films réalisés par Pathé-Journal, destinés à la propagande et au service intérieur de documentation de l’E.G.A. et qui étaient présentés samedi dernier à la presse au studio SICAL, où MM. Mathiez directeur commercial, Fagart, chef de service à la direction, et Vivaire, ingénieur à la direction .d’E.G.A.,
accueillirent les journalistes.

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Grâce à de modernes installations uniques sur le continent africain
Grâce à de modernes installations uniques sur le continent africain

Grâce à de modernes installations uniques sur le continent africain
La production de l’électricité en Algérie est passée
de 115 millions de kw.-h. en 1928 à 700 millions en 1952

Pays jeune, en pleine progression, l’Algérie a vu s’accroître ces dernières années sa production d’énergie électrique de façon considérable pour répondre aux besoins sans cesse croissants créés
par son essor.
On peut se rendre compte des prodigieuses réalisations opérées dans ce domaine par l’E.G.A. pour faire passer une production de 115 millions de kw-h en 1928 à 700 millions de kw-h en 1952, production toujours augmentée pour le bien des habitants, des cultures, et de l’industrie en particulier.

Pour un tel résultat, l’Algérie se voit dotée dès à présent de puissantes et très modernes installations dont elle peut, à juste titre s’enorgueillir, comme uniques en Afrique du Nord, et même sur le continent africain.

Ce sont deux de ces ouvrages et leur installation que nous montrent les deux films sur l’usine hydroélectrique de l’oued Agrioun et le grand poste de transformation de l’Arba. Films réalisés par Pathé-Journal, destinés à la propagande et au service intérieur de documentation de l’E.G.A. et qui étaient présentés samedi dernier à la presse au studio SICAL, où MM. Mathiez directeur commercial, Fagart, chef de service à la direction, et Vivaire, ingénieur à la direction .d’E.G.A.,
accueillirent les journalistes.

Le premier film retrace les premiers travaux d’aménagement hydroélectrique de l’oued Agrioun, dans la partie exécutée en aval de Kerrata. Un simple croquis du profil en long de l’aménagement général indique les divers ouvrages de cet imposant ensemble : grand barrage de l’Iril-Emda, usine électrique, barrage de dérivation, galerie en charge de 8 km. 500 ; usine souterraine, canal de fuite, enfin.

Ce sont les vues des gorges de Kerrata, prises de Piper-cub que nous visitons les divers chantiers et surtout les gigantesques travaux entrepris dans l’usine souterraine, à 60 mètres de profondeur, dont les images sont saisissantes, tant par l'ampleur du décor que par le travail des hommes et des machines.

Saisissantes aussi sont les paroles du commentateur qui nous révèlent les moyens mis en œuvre 90.000 m3 de terrassements ; 24.000 m3 de béton, plus de 300.000 journées d’ouvriers nécessaires pour les seuls travaux de galeries ; 90.000 m3 de roches attaquées par les équipes totalisent 800.000 heures de travail pour l'usine souterraine, en service depuis déjà un an et dotée de turbines d’une puissance de 46.000 CV, cependant qu’à l’extérieur, sur une plateforme de 8 hectares, se trouvent les équipements électriques du poste à 150.000 volts et les bâtiments d’exploitation.

Il n'est que de rappeler l’enrichissement annuel de 185 millions de kw-heure que représente cet ouvrage pour comprendre l’importance qu’a su fort bien souligner et illustrer ce documentaire.

Non moins important est le grand poste de transformation de l’Arba dont le deuxième film nous montrait la construction et l’installation. Moins technique que le premler, il fera l’objet d’une version publique que l’on pourra voir bientôt sur nos écrans.
Après avoir rappelé le développement démographique et économique de l’Algérie et l’augmentation parallèle du potentiel électrique, la caméra survole la ligne qui traversant la Mitidja, atteint les premiers contreforts du Djurdjura où son installation a nécessité des efforts tout particuliers. Le poste-clef de cette grande artère d’interconnexion à 150.000 volts, celui de l’Arba, nous est alors présenté, et en particulier les deux gros transformateurs de 50.000 k.w. que nous suivons depuis leur départ de Genève jusqu’à l’Arba, transport par route, voie fluviale ou maritime de ces deux mastodontes qui pose nombre de problèmes techniques toujours délicats à régler.

Les transfos en place, nous visitons le bâtiment des commandes et la salle des relais abritant dans des salles claires et spacieuses le merveilleux ensemble qui constitue le cerveau du poste.

A l’issue de cette présentation, la presse était conviée à un fort sympathique repas dans les salons du Rowïng-Club, au cours duquel M. Mathiez répondit de bonne grâce aux questions que lui posèrent les journalistes et où l’on parla de nouveau de ces deux films d’une réelle valeur documentaire et technique, dont les images dues à M Alexandre, de Pathé-Journal, présent à cette réunion, illustrent mieux qu’aucun autre moyen, l’effort remarquable accompli par E.G.A dans ce domaine essentiel au progrès et au développement de notre pays.