Aménagements hydroélectriques d'Algérie 1.-
L'équipement hydro-électrique de l'Algérie
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La guerre a fait apparaître
clans toute son ampleur la pauvreté de l'Algérie en
productions énergétiques. Les seules ressources électriques
étaient en effet produites par des usines thermiques, par
conséquent tributaires d'un apport de charbon extérieur,
alors que la conformation montagneuse de l'Algérie, les pluies
abondantes et torrentielles qui s'abattent régulièrement
sur nos régions en faisaient un pays particulièrement
bien adapté pour la production de « houille blanche
». Les services de l'électricité, puis de l'E.G.A. se sont penchés sur le problème. Déjà, d'immenses réalisations sont en cours. Des crédits très importants ont été consacrés, sur le budget de l'Algérie, à ces entreprises dont la réalisation est vitale pour l'avenir de notre pays. Chaque jour, en effet, nous consommons plus de courant, chaque jour l'industrialisation en cours de réalisation réclame de nouvelles forces d'énergie. C'est ainsi que la production électrique est passée de 288 millions de kw.-h. en 1938 à 455 millions en 1948. Cette production ira s'accroissant sans cesse et les ingénieurs de l'E.G.A. songent clés maintenant à atteindre 700 millions de kw.-h. en 1952. C'est dans ce but que des réalisations d'une importance exceptionnelle, telles que l'aménagement de l'oued Agrioun, avec son barrage de retenue de cent millions de mètres cubes, son énorme canalisation souterraine de 8 kilomètres 500 traversant la montagne de part en part, son usine hydro-électrique souterraine sont en cours de réalisation effective. .............................................. 5-4-1949 :« Avant de descendre dans l'emplacement souterrain réservé à l'usine de l'oued Agrioun, les visiteurs ont revêtu le costume et coiffé le casque des mineurs. On reconnaît, de gauche à droite. le lieutenant Granger, aide de camp de M le ministre Naegelen; M Wechel, directeur général de l'E.G A M. Richard, représentant des Grands Travaux da Marseille ; M. Pélahon, secrétaire général du Gouvernement général ; M. le ministre M.-Ed. Naegelen (suite dans les articles) |
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