Aménagements hydroélectriques d'Algérie

L'" avenir électrique " de l'Algérie est assuré
Extrait de l'Echo d'Alger du 5-3- 1952- Transmis par Francis Rambert
mise sur site :juin 2023

voir aussi : -Visite aux installations d'E.G.A. en Kabylie
Une belle réalisation hydroélectrique : l'usine de Souk-el-Djemaâ (Michelet)

L'" avenir électrique " de l'Algérie est assuré

Le plan quinquennal, commencé en 1948, est en voie d'achèvement. A cette occasion, Électricité et Gaz d'Algérie vient de diffuser une intéressante documentation sur l'équipement électrique de l'Algérie.
" L'année 1952, y est-il écrit en préambule, marque une étape importante dans l'équipement de ce pays.. "
Il y est aussi précisé que ce n'est " que la première phase de réalisation d'un plan plus général s'étendant sur 20 ans, élaboré en 1944 par M. Crosnier, alors ingénieur en Chef du service de l'Électricité au Gouvernement général ".

La première tranche quinquennale de travaux a porté essentiellement sur la coordination des moyens de production de l'Algérie.

E.G.A. a donc réalisé deux centrales thermiques modernes de grande puissance à Oran et Bône, qui vont se substituer aux anciennes, périmées,

L'effort sans doute le plus spectaculaire a porté sur l'équipement hydro-électrique : achèvement des petites usines installées au pied des grands barrages réservoirs ou sur les conduites d'adduction des eaux d'irrigation, commencées en 1940. En voici l'énumération : Beni-Bahdel (5 millions kwh. annuels), Perrégaux (2.500.000 kwh. annuels), Bakhadda 4.500.000 kvh. annuels), Bou-Hankfia (9 millions kwh. annuels), Aïn-Témouchent (16 millions kwh, annuels), Hamiz (2.500.000 kwh. Annuels), Oued-Fodda (15 millions kwh. annuels), Ghrib (10 millions kwh, annuels), Foum-el-Gherza (2.500.000 kwh. annuels).

 

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L'" avenir électrique " de l'Algérie est assuré


L'" avenir électrique " de l'Algérie est assuré

Le plan quinquennal, commencé en 1948, est en voie d'achèvement. A cette occasion, Électricité et Gaz d'Algérie vient de diffuser une intéressante documentation sur l'équipement électrique de l'Algérie.
" L'année 1952, y est-il écrit en préambule, marque une étape importante dans l'équipement de ce pays.. "
Il y est aussi précisé que ce n'est " que la première phase de réalisation d'un plan plus général s'étendant sur 20 ans, élaboré en 1944 par M. Crosnier, alors ingénieur en Chef du service de l'Électricité au Gouvernement général ".

La première tranche quinquennale de travaux a porté essentiellement sur la coordination des moyens de production de l'Algérie.

E.G.A. a donc réalisé deux centrales thermiques modernes de grande puissance à Oran et Bône, qui vont se substituer aux anciennes, périmées,

L'effort sans doute le plus spectaculaire a porté sur l'équipement hydro-électrique : achèvement des petites usines installées au pied des grands barrages réservoirs ou sur les conduites d'adduction des eaux d'irrigation, commencées en 1940. En voici l'énumération : Beni-Bahdel (5 millions kwh. annuels), Perrégaux (2.500.000 kwh. annuels), Bakhadda 4.500.000 kvh. annuels), Bou-Hankfia (9 millions kwh. annuels), Aïn-Témouchent (16 millions kwh, annuels), Hamiz (2.500.000 kwh. Annuels), Oued-Fodda (15 millions kwh. annuels), Ghrib (10 millions kwh, annuels), Foum-el-Gherza (2.500.000 kwh. annuels).

Parallèlement à ces travaux ont été achevées trois usines au fil de l'eau situées en Kabylie : Michelet, (22 millions kwh. annuels), Maillot aval (7 millions kwh. annuels) et Boghni aval (9.500.000 kwh. annuels).
Mais la réalisation la plus importante de ce programme comportait l'aménagement de l'oued Agrioun à Kerrata. Nous ne nous étendrons pas sur ces travaux qui ont fait l'objet de nombreux reportages.
Précisons cependant que, depuis décembre 1951, les ouvrages en aval de Kerrata ont été mis en service au fil de l'eau. L'énergie prise aux bornes des alternateurs sous tension 12.000 volts est livrée sous 150.000 volts sur le réseau par l'intermédiaire d'un transformateur 150 kw.

A l'amont de Kerrata les travaux de construction du barrage de l'Iril-Guida se poursuivent activement. La mise à l'eau partielle en sera effectuée courant 1952. La mise en eau totale dans les premiers mois de 1953.

1953 : Production de l'Algérie, 820.000.000 kwn. .
En 1953, annonce la brochure EGA, la production de l'Algérie atteindra 820.000.000 kwh. se répartissant en :
Thermique Oran-Bone, 400.000.000 Alger (usines existantes, lO0.000.000),
Hydraulique Oued-Agrioun, 180 millions ; autres aménagements, 140.000.000.

Cette production est à l'échelle des besoins qui ont atteint déjà 667 mil lions de kwh. en 1951.
Enfin, il convient d'ajouter à ce tableau de l'équipement électrique de l'Algérie, la création d'un réseau de transport à 150.000 volts, constitué par une grande artère parallèle au littoral. reliant Oran à Bône et dont nous avons relaté, fin 1951, la mise en service.

L'AVENIR

Ce plan quinquennal a entraîné un effort financier " qui doit être maintenu en 1952 ". Pour l'avenir, les programmes s'échelonneront de manière à suivre la progression des besoins maintenant satisfaits. Les investissements tendront vers un rythme annuel normal qui ne devra présenter sur le plan financier aucune difficulté, le crédit d'EGA devant iui permettre de réaliser par ses propres moyens, auprès du public, une part importante des emprunts nécessaires à ses besoins d'investissements.
" L'avenir électrique de l'Algérie est ainsi assuré. Le pays bénéficiera d'ici peu pleinement des travaux actuellement entrepris ", conclut la brochure éditée par EGA.