A L'OUEST
DE LA TROUEE DE L'HARRACH
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La gare de Baba-Ali
C'est la gare suivante sur la même ligne et donc ouverte à
la même date d'octobre 1862. Elle porte le nom de l'oued le plus
proche. A l'origine son emplacement avait été choisi pour
être la gare de Birkhadem, bien qu'elle soit dans la commune de
Saoula. Et, jusqu'à l'apparition des autobus, le moyen de transport
le plus commode pour aller d'Alger (place du gouvernement) à Birkhadem
était de prendre le train jusqu'à Baba-Ali où une
correspondance par corricolos (diligences à claire-voie munies
d'un vaste coffre) attendait les voyageurs. En 1900 il y avait ainsi 11
services par jour dans chaque sens.
Ensuite, lorsque l'exploitation des champs d'alfa des
hautes-plaines fut bien rodée, une
grosse usine de production de cartons et de papier de qualité fut
mise en production. Elle produisait du papier exporté
jusqu'au Royaume-Uni et des résidus dont le parfum se faisait sentir
jusqu'à l'embouchure en embaumant au passage les quartiers bas
de Maison-Carrée. A l'époque on ne pensait pas à
traiter les déchets d'usine.
Il y eut enfin, vers 1957, une ballastière qui
extrayait et concassait les cailloux du lit majeur de l'Harrach, pour
en tirer des graviers de toutes tailles. Elle employait une trentaine
d'ouvriers. Cette exploitation avait au moins deux avantages : fournir
des matériaux de construction et diminuer le risque des crues en
facilitant l'écoulement. D'ailleurs le service français
de l'hydraulique avait prévu, en 1961, des travaux de rectification
et de calibrage du lit de l'oued. Il y avait aussi une briqueterie et
un moulin sur l'oued Baba-Ali.
La gare de Baba-Ali est sur une route secondaire qui relie
la RN 1 (Alger-Blida) à la RN 29 (Blida-Palestro). Elle est à
500m de la RN 1 et à 9km de Birkhadem.
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