Il manque un "r" à "il atterrissait"..
Aussitôt, les passagers, les
lieutenants Ohrant, Gigandet, du 5è chasseurs d'Afrique ; Garteiser,
du 1er zouaves ; Labrue, du corps d'armée, et le vétérinaire
Séjournant, ainsi que M. Leprince, pilote, et son aide, M. Bache,
prennent place dans la nacelle.
Pendant que le pilote procède aux essais préliminaires
et embarque le lest nécessaire, le général Bailloud,
qui a tenu à assister au départ, s'entretient avec les
officiers, leur souhaite bon voyage et charge, en riant, le lieutenant
Labrue de rédiger pendant le voyage le rapport au Ministre de
la Guerre.
A 4 h. 40, M. Leprince, après avoir salué le général
Bailloud, donne le signal du « lâchez-tout », et «
Atlas » s'élève majestueusement dans les airs. Il
prend de suite la direction de Birmandreïs
et disparaît à l'horizon.
Les officiers qui ont pris place à bord de « Atlas »
ont reçu pour mission de faire un relevé topographique
de la région traversée et de fournir un rapport sur l'ascension.
Une seconde ascensioin aura lieu demain jeudi et cinq nouveaux officiers
y prendront part.
(Voir en chronique locale les détails sur l'atterrissage.)