------------J:
B. VILAR, historien et universitaire espagnol, n'est pas tout à
fait inconnu des lecteurs pieds-noirs. Certains se souviendront de sa
remarquable étude : - Emigration espagnole en Algérie
(1830-1900) -, qui obtint en 1975, à Madrid, le prix de Littérature
espagnole et fut diffusé à quelques trop rares exemplaires
en France.
------------Ce
chercheur nous livre ici un inventaire des sources espagnoles relatives
à l'Algérie. Cet inventaire semblera sans doute quelque
peu austère aux lecteurs peu familiarisés au domaine de
la recherche. Il est cependant précieux car il met l'accent sur
un cycle migratoire un peu "oublié" par l'histoire et
constitue un guide indispensable à toute investigation autour de
ce thème.
------------Enfin,
nous nous rendrons compte que l'Algérie française n'intéresse
pas seulement la France mais aussi l'Espagne.
------------Ch.
FLORES.
------------L'abondante
documentation relative à l'Algérie qui est conservée
en Espagne représente une source de première importance
pour élucider le passé algérien, avant, pendant et
après l'étape coloniale.
------------Mon
propos aura trait à la période 1830-1914 qui, en Espagne,
est le noyau d'un processus général de modernisation des
structures sociopolitiques et économiques du pays et correspond,
par le fait, à la première et décisive phase de l'histoire
coloniale de l'Algérie. C'est une période que je connais
assez bien pour lui avoir consacré de nombreuses études
(1).
------------Les
paramètres chronologiques choisis se justifient d'eux-mêmes
les années 1830-1914 marquent des degrés fondamentaux dans
l'histoire algérienne contemporaine. Quant aux sources qui nous
préoccupent, il conviendra de distinguer : sources inédites,
imprimées, bibliographiques et littéraires. Je m'intéresserai
plus spécialement aux sources inédites, celles qui me paraissent
les plus importantes et que, bien entendu, je connais le mieux.
SOURCES INEDITES
RELATIVES
À L'ALGERIE FRANÇAISE
------------Les
archives espagnoles relatives à l'Algérie peuvent être
divisées en deux groupes : archives nationales et archives régionales,
provinciales ou locales.
------------A)
Les ARCHIVES NATIONALES sont sans doute les plus
intéressantes car elles offrent au chercheur de réels avantages.
Elles se situent à Madrid, la richesse de la documentation est
grande, les fonds sont parfaitement répertoriés et leur
consultation aisée. Le service est rapide, l'ambiance accueillante,
les conditions de travail du chercheur très agréables et
la reproduction de documents y est possible.
On peut classer ces ARCHIVES NATIONALES en trois catégories
------------a)
Les archives DIPLOMATIQUES HISTORICO-NATIONALES.
- La documentation diplomatique se référant à l'Algérie
des années 18301850 comprend trente dossiers rassemblés
en une même série : la série ETAT (2).
--------Il s'agit des relations épistolaires
entre le consul général d'Espagne à Alger, le ministre
d'Etat espagnol et les agents consulaires de Constantine et d'Oran. Ce
ministre n'allait pas tarder à obtenir le titre de consul d'une
juridiction s'étendant à toute l'Algérie occidentale.
Il entretint une correspondance avec Madrid, d'abord par l'intermédiaire
d'Alger, puis sans aucune sorte d'intermédiaire.
--------Les tentatives répétées
du représentant espagnol en Oranie, pour mettre fin à la
tutelle de son supérieur hiérarchique d'Alger, s'expliquent
par le fait que les intérêts espagnols de cette partie de
la colonie étaient plus grands.
--------Cette correspondance offre trois
intérêts
---------
Elle représente une ébauche de situation générale
de l'Algérie (démographie, société, économie,
politique). Information obtenue in situ et donc plus complète et
plus fondée que les informations françaises. En ce sens,
il s'agit bien là d'une source de premier ordre pour la connaissance
de l'Algérie pendant les vingt premières années de
son époque coloniale. Y sont présentées des données
de grande importance, par exemple le phénomène de résistance
nationaliste polarisée par l'émir Abdel-Kader, phénomène
complexe que l'on peut suivre à travers de nombreux renseignements
du consul espagnol en Algérie et de son agent à Oran.
---------
Elle nous livre de plus un tableau du processus de colonisation commencée
avec l'occupation d'Alger et autres enclaves du littoral (1830-1831) et
qui culmina dans les années 1850. On peut y suivre aussi la formation
d'une administration coloniale, avec ses échecs et ses réussites.
Documentation importante par sa vision critique des événements.
---------
Enfin, on constate à tous moments la priorité donnée
par les agents diplomatiques espagnols à la protection de leurs
concitoyens et à la défense de leurs intérêts.
L'on y traite de tout ce qui se rapporte à l'émigration
espagnole en Algérie, y compris avant l'occupation française
de 1830. Sur ce point, on peut noter que les émigrants espagnols,
pour le plus grand nombre, provenaient du Levant espagnol, des Baléares,
en particulier d'Alicante, Murcia et Almeria. Ils venaient de leur propre
initiative, sans aucune aide officielle et repeuplaient de vastes espaces
algériens (3).
--------Quand prit corps une émigration
française dirigée par l'Etat, mes compatriotes méditerranéens
et, en moindre proportion, Italiens et Maltais, se trouvaient bien établis
en Algérie.
--------La pénétration espagnole
en Algérie continua à un rythme accéléré,
malgré le caractère " assimilationiste " de la
législation française (loi de naturalisation de 1889). La
colonie espagnole atteignit en 1900 les 160.000 individus. Ces immigrants
portèrent le poids de la colonisation sans bénéficier
de ses avantages. . Leurs relations avec la population musulmane se développèrent
généralement dans un climat de compréhension, de
cordialité et de respects mutuels (4) : résultat des multiples
affinités qui existaient entre les deux communautés et des
difficultés communes face à l'administration métropolitaine
(langue...).
--------Cette documentation permet donc de
reconstruire l'éclosion de la société espagnole en
Algérie, sa nature, ses éléments constitutifs, son
caractère, sa dynamique, et son influence prépondérante
sur la transformation des structures socio-économiques algérienne
: depuis l'établissement de la petite exploitation jusqu'à
la création d'une agriculture intensive et spécialisée,
et de même pour les autres secteurs de l'économie.
--------b) Les archives
DIPLOMATIQUES DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES
--------Les informations sont groupées
en trois secteurs : politique algérienne, correspondance du consul
général d'Alger, et correspondance du consulat d'Oran (5).
Soit au total seize volumineux dossiers classés chronologiquement
et divisés en sous-dossiers.
--------Ainsi que pour les archives précédentes,
leur contenu examine le panorama algérien à partir de 1850
et sous trois angles différents :
- Situation et dynamique générale du pays, grâce à
des documents aussi précis et brillants que le mémoire remis
à Madrid en 1862 par le consul Vincente de Zugasti sur la crise
agraire algérienne au milieu du siècle (6).
---------
Trajectoire de la colonisation française sous le Second Empire
et la III, République, sans oublier les aspects plus fondamentaux
que constituent les changements profonds exprimés par l'administration
coloniale de cette époque et les sentiments nationalistes algériens
qui surgirent parallèlement, jusqu'ici en sommeil mais non pas
éteints dans le sud Oranais.
---------
Questions inhérentes à la présence hispanique : immigration,
colonisation, moeurs des Espagnols dans les villes ou à la campagne,
frictions hispano-françaises, politique " assimilationiste
", essais rarement fructueux de déviation du cycle migratoire
vers les territoires espagnols d'outre-mer, l'émigration tunisienne
et marocaine et son incidence sur le milieu ouvrier algérien, le
commerce et la contrebande avec l'Espagne.
--------Ajouté aux sources diplomatiques
mentionnées, un autre type de correspondance qui contient parfois
des renseignements fort utiles de 1880, il s'agit
--------- de
la correspondance de l'ambassade d'Espagne (6) à Paris conservée
aux archives HISTORICO-NATIONALES de Madrid et celle
du MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES de Madrid également ;
---------
de la correspondance des consulats généraux d'Espagne de
Tunis et de Tripoli réparties elles aussi entre les deux centres
d'archives précités ;
--------- de
la correspondance de la légation diplomatique de Tanger et des
consulats marocains qui en dépendaient.
--------Les séries (entendons les
documents répertoriés en séries) qui vont jusqu'aux
années 1850 peuvent être consultées aux archives HISTORICONATIONALES.
Celles qui concernent les années postérieures à 1850
furent retirées des archives du MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES
et remises à la présidence du gouvernement. Leur accès
fut interdit aux chercheurs, elles furent retirées de la quotité
disponible. Actuellement, ces documents se trouvent provisoirement aux
ARCHIVES GENERALES DE L'ADMINISTRATION (Alcala de Henares). Leur restitution
aux archives du MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES serait souhaitable car
leur exploitation n'est pas complète.
--------c) Les archives
ADMINISTRATIVES NATIONALES
--------Les ARCHIVES NATIONALES dont les
fonds nous éclairent sur le passé algérien sont
--------- service historico-militaire (Madrid)
et archives historico-militaires (Ségovie) ;
--------- archives générales
de Simancas ; - archives générales de Palacio (Madrid) ;
--------- archives centrales des différents
ministères ; en particulier celles du gouvernement, de la marine
et du commerce ;
--------- archives générales
de l'Administration (Alcala de Henares).
--------Excepté dans les deux premiers
centres, et donc, dans la plupart des cas, il s'agit d'une documentation
divisée en sections, séries, dossiers et sous-dossiers.
La consultation n'en est pas toujours aisée et l'intérêt
variable.
--------Les séries conservées
à Simancas sur cette période, se terminent généralement
en 1833.
--------Le C e n t r e de documentation d'Afrique
de la BIBLIOTHEQUE NATIONALE de Madrid mérite une mention particulière,
mais j'aurai l'occasion de le faire plus avant lors de l'examen des sources
bibliographiques.
B) LES ARCHIVES PROVINCIALES
OU LOCALES
--------Ces archives offrent
un intérêt plus secondaire pour ce qui touche à l'Algérie
coloniale. Les renseignements fournis, en plus de leur rareté,
sont peu variés et d'un intérêt moindre. Si à
cela nous ajoutons d'autres aspects négatifs, comme leur dispersement
géographique, les difficultés que l'on rencontre pour les
consulter, leur classement approximatif et les difficiles conditions de
travail, l'absence quasi généralisée de service de
microfilm et même parfois de reproduction, on comprend que ces documents
soient peu utilisés par le chercheur.
--------Le nombre de ces centres atteint
la cinquantaine. La plupart se situent dans les provinces les plus proches
de l'Algérie. C'est-à-dire Baléares,. Valence, Alicante,
Murcia, et Almea, provinces qui, traditionnellement, ont canalisé
le trafic bispano-algérien et d'où provenaient 90 p. 100
de l'immigration espagnole.
--------Afin d'éviter des pertes de
temps à d'éventuels chercheurs, je ne peux que faire part
ici de ma propre expérience : après avoir réalisé
un examen minutieux dans dix centres d'archives de la province de Murcia,
les médiocres résultats obtenus me forcèrent à
interrompre un aussi pénible travail, étant donné
que la documentation recueillie ne m'apportait rien que je ne sus déjà
aux deux grandes archives nationales (8).
--------Cependant, l'examen de ces archives
ne doit pas être abandonné purement et simplement. Il existe
des archives dont la richesse et la bonne organisation réservent
parfois des surprises agréables au chercheur. Il convient de mentionner
en premier lieu les Archives générales du Royaume de Valence,
suivies (loin derrière) par les Archives municipales de Palma de
Majorque, d'Alicante, d'Elche, d'Orihuela, de Murcia, de Lorca, de Carthagène
et d'Almeria.
---------Pour tout ce qui concerne l'émigration,
le rapatriement, le trafic légal et clandestin... une visite aux
archives des provinces mentionnées apporte des enseignements très
utiles à notre
propos.
|
|
AUTRES SOURCES
--------Les fréquentes
lacunes observées parmi les sources inédites peuvent être
comblées en partie par les documents imprimés. Nous pouvons
mentionner en particulier
--------- Les collections de documents diplomatiques
espagnols, publiées par le ministère des Affaires étrangères,
par exemple : les documents relatifs aux événements de Saïda
de 1881, présentés au Parlement espagnol, en deux volumes,
pendant les législatures 1881-1882.
--------- D'autres collections de documents
publiées par différents organes officiels et privés
(chambres de commerce).
--------- Des statistiques de différents
ministères, directions et délégations ministérielles
d'Espagne.
--------- La presse officielle, périodiques
et revues.
--------- Des sources bibliographiques.
--------Pour la consultation de ce matériel,
une visite au Centre de documentation sur l'Afrique de la BIBLIOTHEQUE
NATIONALE de Madrid - institut modèle à tous égards
- s'avère indispensable.
--------S'il est vrai que ce Centre de documentation
sur l'Afrique s'intéresse surtout au Maroc (Ceuta, Melilla) et
aux anciennes colonies espagnoles du Sahara et de Guinée, il possède
néanmoins la meilleure bibliothèque espagnole relative à
l'Algérie.
--------Les autres centres importants qui
rassemblent des imprimés, des journaux, et autres sources bibliographiques
sont
royale de géographie et celle de l'Athénée de Madrid.
--------- L'hémérothèque
nationale et l'hémérothèque municipale de Madrid,
qui possèdent différents journaux, publiés en espagnol,
en Afrique du Nord.
--------Les sources littéraires, au
contraire, font montre d'une curieuse pauvreté. Dans la littérature
espagnole contemporaine, qui, comme les autres littératures, est
le reflet fidèle des inquiétudes du moment, et sauf exception,
la thématique algérienne brille par son absence : l'émigration
vers les pays ibéro-américains ayant attiré puissamment
l'attention des principaux auteurs espagnols de ce siècle.
--------Par le fait, l'émigration
vers l'Algérie est passée inaperçue, même chez
des auteurs du sud-est de la Péninsule aussi proches des problèmes
sociaux qu'Azorin, Vincente Medina, ou Gabriel Miro. Ce phénomène
n'a pas même intéressé un auteur de romans de mours
alicantin comme Antonio Flores. Des types de personnages tels que l'ouvrier
agricole du sud-est ou le " Français" émigré
de Valence ou des Baléares - personnages non moins dignes d'intérêt
que l'ibéro-américain arrivant du nord de la Péninsule
ou d'Andalousie -, de tels personnages sont toujours en quête d'auteurs.
CONCLUSION
--------Pour
résumer ce que nous avons dit précédemment et en
fonction de l'état des fonds répertoriés jusqu'à
présent, nous percevons un évident déséquilibre
dans les fonds espagnols sur l'Algérie pour la période 1830-1914.
Nous y détectons une nette prépondérance des documents
inédits, et particulièrement de ceux provenant des archives
nationales et diplomatiques par rapport aux documents administratifs.
--------La consultation des fonds imprimés
et bibliographiques trouve un obstacle dans la dispersion des fonds, même
s'il est vrai qu'ils rendent d'appréciables services au chercheur.
Les possibilités de sources littéraires restent plus modestes.
--------Une étude approfondie en ce
domaine produirait peut-être des résultats surprenants. C'est
ce que semblerait confirmer de récentes recherches qui ont prouvé
la floraison en Algérie même de toute une littérature
écrite en espagnol et en catalan antérieurement à
la décolonisation.
Juan Baptista VILAR
Traduction de Christian FLORES.
--------1.
- Bibliographie de Juan Baptista VILAR (relative à l'Algérie)
LIVRES
--------J.
B. VILAR, Espana en Argelia, Tunez, Ifni y Sahara durante et $iglo XIX,
Idea, Madrid, 1970, 174 p., plus 4 planches.
--------J.
B. VILAR, Emigracion espanola a Argelia (1830-1930). Colonizacion hispanica
de la Argelia francesa, Idea, Madrid, 1975, 537 p plus 5 graphiques. (Prix
" Africa " de littérature espagnole 1975).
--------J.
B. VILAR, Los Espanoles en la Argelia francesa (1830-1962), Madrid, 1981,
publication du ministère des Affaires étrangères
(en préparation).
ARTICLES
--------J.
B. VILAR, " Relaciones comerciales hispano-argelinas en et periodo
1791-1814 ". Hispania, vi, XXXIV, Madrid, 1974, pp. 435-442.
--------J.
B. VILAR, " Relaciones displomaticas y comerciales hispano-argelinas
en las postrimerias de la Argelia otomana (1814-1830) ", ispania,
XXXVI (1976), pp. 623-638.
--------J.
B. VILAR, " Sociedad espanola en la Argelia otomana (1791-1814) ",
Almenara, 9, Madrid, 1976, pp. 6372.
--------J.
B. VILAR, " Las Baléares y la expedicion francesa a Argel
en 1830", Mayurqa, 13 (Barcelone-Palma de Majorque, 1975), pp. 220-225.
--------J.
B. VILAR, " Los Judios de Argel, Oran y Gibraltar, intermediarios
de] trafico hispano-argelino entre 1791 y 1830 : asunto Bacri ",
Miscelanea de Estudios Arabes y Hebraicos, num. 24, fase. 2 (Grenade,
1975), pp. 67-73.
--------J.
B. VILAR, " Fernando VII, la inquisition y los Judios de Gibraltar
" Maguen, 33 (Caracas, 1973), pp. d-10. Num. 34, pp. 10-13.
--------J.
B. VILAR, " Notas sobre la relaciones hispano-judias en Oran en el
siglo XIX ", Revistadel Instituto de Estudios alicantinos, num. 16
(Alicante, 1976), pp. 63-70.
--------J.
B. VILAR, " Le commerce espagnol avec l'Algérie au début
de la période coloniale ", Revue d'histoire maghrébine
num. 12 (Tunis, 1979), pp. 286-296. (Rreproduit avec l'incorporation d'appendices
originaux
dans le Bulletin de la Société de géographie et archéologie
d'Oran,1977-1978).
--------J.
B. VILAR, " Alicante en et trafico espanol con Argelia (1830-1833)
", Revista del Instituto de Estudios Alicantinos, num. 12 (1978),
pp. 75-90.
--------J.
B. VILAR, " Emigracion almeriense a Argelia en et siglo XIX. Sus
repercusiones politicas, sociales y économicas sobre la provincia
de
origen ", Actas del I congresso de Historia de Andalucia (Edad contemporanea),
t. II (Cordoue, 1976), pp. 241-254.
--------J.
B. VILAR, " Emigracion murciana a Argelia en et siglo XIX. Sus repercusiones
sobre la provincia de
origen ", Cuadernos de Historia (supplément monographique
sur Murcie dans la revue Hispania), 1981.
--------J.
B. VILAR, " Transformations agraires algériennes au milieu
du XIXe siècle et crise économique de 1861 ", selon
un mémoire du consulat d'Espagne à Alger, Revue d'histoire
maghrébine, num. 19-20 (1980), pp. 185-197.
--------J.
B. VILAR, " Mutaciones ideologicas y empesas colonialistas de un
emigrado politico. Valle de San Juan en Argelia (1844-1845 ", Murgetana,
num. 59 (Murcie, 1980), pp. 83-113.
--------J.
B. VILAR, " El futuro del Rif visto por un colono espano résidente
en Oran (1866) ", Cuadernos de la Biblioteca espanola de Tetuan,
num. 12 (1976), pp. 79-89.
--------J.
B. VILAR, " Los Judios de Argelia en et siglo XIX a través
de una documentation diplomatica espanola ", Miscelanea de Estudios
Arabes y Hebraicos (1981) (sous presse).
--------J.
B. VILAR, " Crisis hispano francesa de 1904-1907 en Argelia. Su incidencia
sobre la emigracion peninsular, la cuestion marroqui y et proceso de aproximacion
franco-espanola ", Awraq, num. I (Madrid, 1978), pp. 88-103.
--------J.
B. VILAR, " La coyuntura argelina de 1866 a través de un informe
confidencial espanol ", Cuadernos de
Historia Moderna y contemporanea,
num 1 (Murcie, 1981) (sous presse).
--------2.
- Archives historico-nationales,
fond, dossiers 3.004, 3.043, 3.566, 3.570, 3.572, 3.573, 3.578 à
3.580, 3.582, 3.585, 3.592, 3.597, 3.602, 3.611, 3.614, 3.618, 4.836,
5.235, 6.148 à 6.150, 6.153, 6.154, 6.159 à 6.165, 6.250,
6.251, 8.357, 8.358.
--------3.
- Emigracion espanola a Argelia (1830-1900). Op.
cit.
--------4.
- Une sommaire ébauche de ces relations in
Vilar, Emigracion espanola a Argelia (1830-1900), pp. 390-393.
--------5.
- Archives du ministère des Affaires étrangères
- 1è série. Politique (Algérie), dossiers 2.304 à
2.312 ;
- 2è série. Correspondance (Alger), dossiers 1.817 à
1.819 ;
- 3è série. Correspondance (Oran), dossiers 1.877 à
2.000.
--------6. - Vilar,
" Transformations agraires algériennes au milieu du XIX°
siècle et crise économique de 1861, selon un mémoire
du consulat d'Espagne à Alger ". Op. cit.
--------7. - La quasi-totalité
des fonds qui nous intéressent ont été
perdus dans le terrible incendie subi par le centre trois ans plus tard
ou ont été transférés vers d'autres archives.
--------8.
- Voici le bilan de cette tâche ardue et ingrate réalisée
au cours des années 1973-1974 :
--------Archives
municipales de Murcia
1. Actes capitulaires de la mairie, années 1841, 1842, 1855, 1868,
1873, 1874, 1882, 1883.
2. Dossiers 101-1, 112, 129, 331, 430, 432, 436, 513, 780, 781, 851, 971,
1.004, 1.502, 1.893, 1.900, 2.000, 2.028, 2.038, 2.071, 2.436, 2.828,
3.409, 3.460, 3.465.
3. Recensement numéro 52.
--------Archives
municipales de Lorca
1. Actes capitulaires, 1880 à 1883, 1885, 1886, 1890, 1891.
2. Dossier 54.
3. Liste des passeports délivrés par la mairie en 1849.
--------Archives
municipales de Carthagène
1. A.C., 1873, 1880 à 18887, 1890, 1891.
2. Livre de comptes, 1869 à 1876, 1881.
--------Les
fruits recueillis dans d'autres archives de la province sont plus décourageants
encore
--------Archives
municipales d'Aguilas
A.C. 1869-1876, 1882.
--------Archives
municipales d'Alcantarilla :
A.C. 1879, 1881.
--------Archives
municipales d'Alhaina de Murcia :
Dossier 85.
--------Archives
municipales de Mazarron :
A.C. 1881.
--------Archives
municiales de Mula
A.C. 1869-1870.
--------Archives
municipales de Totana
A.C. 1880-1881, série population, dossier z, 43, 55.
--------Archives
du diocèse de Murcia
série extra-diocésaine, dossier 10
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