sur site le 12-09-2004
-L'Algérie, Alger, leur Histoire.
Sources espagnoles relatives à l'Algérie française(1830-1914)

---------Extrait de la revue du Cercle algérianiste, n°19, 15 septembre 1982 avec l'autorisation de la direction de la revue "l'Algérianiste"
-------------J: B. VILAR, historien et universitaire espagnol, n'est pas tout à fait inconnu des lecteurs pieds-noirs. Certains se souviendront de sa remarquable étude : - Emigration espagnole en Algérie (1830-1900) -, qui obtint en 1975, à Madrid, le prix de Littérature espagnole et fut diffusé à quelques trop rares exemplaires en France.
-------------Ce chercheur nous livre ici un inventaire des sources espagnoles relatives à l'Algérie. Cet inventaire semblera sans doute quelque peu austère aux lecteurs peu familiarisés au domaine de la recherche. Il est cependant précieux car il met l'accent sur un cycle migratoire un peu "oublié" par l'histoire et constitue un guide indispensable à toute investigation autour de ce thème.
------------Enfin, nous nous rendrons compte que l'Algérie française n'intéresse pas seulement la France mais aussi l'Espagne.
------------Ch. FLORES.
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------------J: B. VILAR, historien et universitaire espagnol, n'est pas tout à fait inconnu des lecteurs pieds-noirs. Certains se souviendront de sa remarquable étude : - Emigration espagnole en Algérie (1830-1900) -, qui obtint en 1975, à Madrid, le prix de Littérature espagnole et fut diffusé à quelques trop rares exemplaires en France.
------------Ce chercheur nous livre ici un inventaire des sources espagnoles relatives à l'Algérie. Cet inventaire semblera sans doute quelque peu austère aux lecteurs peu familiarisés au domaine de la recherche. Il est cependant précieux car il met l'accent sur un cycle migratoire un peu "oublié" par l'histoire et constitue un guide indispensable à toute investigation autour de ce thème.
------------Enfin, nous nous rendrons compte que l'Algérie française n'intéresse pas seulement la France mais aussi l'Espagne.
------------Ch. FLORES.


------------L'abondante documentation relative à l'Algérie qui est conservée en Espagne représente une source de première importance pour élucider le passé algérien, avant, pendant et après l'étape coloniale.
------------Mon propos aura trait à la période 1830-1914 qui, en Espagne, est le noyau d'un processus général de modernisation des structures sociopolitiques et économiques du pays et correspond, par le fait, à la première et décisive phase de l'histoire coloniale de l'Algérie. C'est une période que je connais assez bien pour lui avoir consacré de nombreuses études (1).
------------Les paramètres chronologiques choisis se justifient d'eux-mêmes les années 1830-1914 marquent des degrés fondamentaux dans l'histoire algérienne contemporaine. Quant aux sources qui nous préoccupent, il conviendra de distinguer : sources inédites, imprimées, bibliographiques et littéraires. Je m'intéresserai plus spécialement aux sources inédites, celles qui me paraissent les plus importantes et que, bien entendu, je connais le mieux.

SOURCES INEDITES
RELATIVES
À L'ALGERIE FRANÇAISE

------------Les archives espagnoles relatives à l'Algérie peuvent être divisées en deux groupes : archives nationales et archives régionales, provinciales ou locales.
------------A) Les ARCHIVES NATIONALES sont sans doute les plus intéressantes car elles offrent au chercheur de réels avantages. Elles se situent à Madrid, la richesse de la documentation est grande, les fonds sont parfaitement répertoriés et leur consultation aisée. Le service est rapide, l'ambiance accueillante, les conditions de travail du chercheur très agréables et la reproduction de documents y est possible.
On peut classer ces ARCHIVES NATIONALES en trois catégories
------------a) Les archives DIPLOMATIQUES HISTORICO-NATIONALES. - La documentation diplomatique se référant à l'Algérie des années 18301850 comprend trente dossiers rassemblés en une même série : la série ETAT (2).
--------Il s'agit des relations épistolaires entre le consul général d'Espagne à Alger, le ministre d'Etat espagnol et les agents consulaires de Constantine et d'Oran. Ce ministre n'allait pas tarder à obtenir le titre de consul d'une juridiction s'étendant à toute l'Algérie occidentale. Il entretint une correspondance avec Madrid, d'abord par l'intermédiaire d'Alger, puis sans aucune sorte d'intermédiaire.
--------Les tentatives répétées du représentant espagnol en Oranie, pour mettre fin à la tutelle de son supérieur hiérarchique d'Alger, s'expliquent par le fait que les intérêts espagnols de cette partie de la colonie étaient plus grands.
--------Cette correspondance offre trois intérêts
--------- Elle représente une ébauche de situation générale de l'Algérie (démographie, société, économie, politique). Information obtenue in situ et donc plus complète et plus fondée que les informations françaises. En ce sens, il s'agit bien là d'une source de premier ordre pour la connaissance de l'Algérie pendant les vingt premières années de son époque coloniale. Y sont présentées des données de grande importance, par exemple le phénomène de résistance nationaliste polarisée par l'émir Abdel-Kader, phénomène complexe que l'on peut suivre à travers de nombreux renseignements du consul espagnol en Algérie et de son agent à Oran.
--------- Elle nous livre de plus un tableau du processus de colonisation commencée avec l'occupation d'Alger et autres enclaves du littoral (1830-1831) et qui culmina dans les années 1850. On peut y suivre aussi la formation d'une administration coloniale, avec ses échecs et ses réussites. Documentation importante par sa vision critique des événements.
--------- Enfin, on constate à tous moments la priorité donnée par les agents diplomatiques espagnols à la protection de leurs concitoyens et à la défense de leurs intérêts. L'on y traite de tout ce qui se rapporte à l'émigration espagnole en Algérie, y compris avant l'occupation française de 1830. Sur ce point, on peut noter que les émigrants espagnols, pour le plus grand nombre, provenaient du Levant espagnol, des Baléares, en particulier d'Alicante, Murcia et Almeria. Ils venaient de leur propre initiative, sans aucune aide officielle et repeuplaient de vastes espaces algériens (3).
--------Quand prit corps une émigration française dirigée par l'Etat, mes compatriotes méditerranéens et, en moindre proportion, Italiens et Maltais, se trouvaient bien établis en Algérie.
--------La pénétration espagnole en Algérie continua à un rythme accéléré, malgré le caractère " assimilationiste " de la législation française (loi de naturalisation de 1889). La colonie espagnole atteignit en 1900 les 160.000 individus. Ces immigrants portèrent le poids de la colonisation sans bénéficier de ses avantages. . Leurs relations avec la population musulmane se développèrent généralement dans un climat de compréhension, de cordialité et de respects mutuels (4) : résultat des multiples affinités qui existaient entre les deux communautés et des difficultés communes face à l'administration métropolitaine (langue...).
--------Cette documentation permet donc de reconstruire l'éclosion de la société espagnole en Algérie, sa nature, ses éléments constitutifs, son caractère, sa dynamique, et son influence prépondérante sur la transformation des structures socio-économiques algérienne : depuis l'établissement de la petite exploitation jusqu'à la création d'une agriculture intensive et spécialisée, et de même pour les autres secteurs de l'économie.
--------b) Les archives DIPLOMATIQUES DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES
--------Les informations sont groupées en trois secteurs : politique algérienne, correspondance du consul général d'Alger, et correspondance du consulat d'Oran (5). Soit au total seize volumineux dossiers classés chronologiquement et divisés en sous-dossiers.
--------Ainsi que pour les archives précédentes, leur contenu examine le panorama algérien à partir de 1850 et sous trois angles différents :
- Situation et dynamique générale du pays, grâce à des documents aussi précis et brillants que le mémoire remis à Madrid en 1862 par le consul Vincente de Zugasti sur la crise agraire algérienne au milieu du siècle (6).
--------- Trajectoire de la colonisation française sous le Second Empire et la III, République, sans oublier les aspects plus fondamentaux que constituent les changements profonds exprimés par l'administration coloniale de cette époque et les sentiments nationalistes algériens qui surgirent parallèlement, jusqu'ici en sommeil mais non pas éteints dans le sud Oranais.
--------- Questions inhérentes à la présence hispanique : immigration, colonisation, moeurs des Espagnols dans les villes ou à la campagne, frictions hispano-françaises, politique " assimilationiste ", essais rarement fructueux de déviation du cycle migratoire vers les territoires espagnols d'outre-mer, l'émigration tunisienne et marocaine et son incidence sur le milieu ouvrier algérien, le commerce et la contrebande avec l'Espagne.
--------Ajouté aux sources diplomatiques mentionnées, un autre type de correspondance qui contient parfois des renseignements fort utiles de 1880, il s'agit
--------- de la correspondance de l'ambassade d'Espagne (6) à Paris conservée aux archives HISTORICO-NATIONALES de Madrid et celle
du MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES de Madrid également ;
--------- de la correspondance des consulats généraux d'Espagne de Tunis et de Tripoli réparties elles aussi entre les deux centres d'archives précités ;
--------- de la correspondance de la légation diplomatique de Tanger et des consulats marocains qui en dépendaient.
--------Les séries (entendons les documents répertoriés en séries) qui vont jusqu'aux années 1850 peuvent être consultées aux archives HISTORICONATIONALES. Celles qui concernent les années postérieures à 1850 furent retirées des archives du MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES et remises à la présidence du gouvernement. Leur accès fut interdit aux chercheurs, elles furent retirées de la quotité disponible. Actuellement, ces documents se trouvent provisoirement aux ARCHIVES GENERALES DE L'ADMINISTRATION (Alcala de Henares). Leur restitution aux archives du MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES serait souhaitable car leur exploitation n'est pas complète.
--------c) Les archives ADMINISTRATIVES NATIONALES
--------Les ARCHIVES NATIONALES dont les fonds nous éclairent sur le passé algérien sont
--------- service historico-militaire (Madrid) et archives historico-militaires (Ségovie) ;
--------- archives générales de Simancas ; - archives générales de Palacio (Madrid) ;
--------- archives centrales des différents ministères ; en particulier celles du gouvernement, de la marine et du commerce ;
--------- archives générales de l'Administration (Alcala de Henares).
--------Excepté dans les deux premiers centres, et donc, dans la plupart des cas, il s'agit d'une documentation divisée en sections, séries, dossiers et sous-dossiers. La consultation n'en est pas toujours aisée et l'intérêt variable.
--------Les séries conservées à Simancas sur cette période, se terminent généralement en 1833.
--------Le C e n t r e de documentation d'Afrique de la BIBLIOTHEQUE NATIONALE de Madrid mérite une mention particulière, mais j'aurai l'occasion de le faire plus avant lors de l'examen des sources bibliographiques.

B) LES ARCHIVES PROVINCIALES OU LOCALES

--------Ces archives offrent un intérêt plus secondaire pour ce qui touche à l'Algérie coloniale. Les renseignements fournis, en plus de leur rareté, sont peu variés et d'un intérêt moindre. Si à cela nous ajoutons d'autres aspects négatifs, comme leur dispersement géographique, les difficultés que l'on rencontre pour les consulter, leur classement approximatif et les difficiles conditions de travail, l'absence quasi généralisée de service de microfilm et même parfois de reproduction, on comprend que ces documents soient peu utilisés par le chercheur.
--------Le nombre de ces centres atteint la cinquantaine. La plupart se situent dans les provinces les plus proches de l'Algérie. C'est-à-dire Baléares,. Valence, Alicante, Murcia, et Almea, provinces qui, traditionnellement, ont canalisé le trafic bispano-algérien et d'où provenaient 90 p. 100 de l'immigration espagnole.
--------Afin d'éviter des pertes de temps à d'éventuels chercheurs, je ne peux que faire part ici de ma propre expérience : après avoir réalisé un examen minutieux dans dix centres d'archives de la province de Murcia, les médiocres résultats obtenus me forcèrent à interrompre un aussi pénible travail, étant donné que la documentation recueillie ne m'apportait rien que je ne sus déjà aux deux grandes archives nationales (8).
--------Cependant, l'examen de ces archives ne doit pas être abandonné purement et simplement. Il existe des archives dont la richesse et la bonne organisation réservent parfois des surprises agréables au chercheur. Il convient de mentionner en premier lieu les Archives générales du Royaume de Valence, suivies (loin derrière) par les Archives municipales de Palma de Majorque, d'Alicante, d'Elche, d'Orihuela, de Murcia, de Lorca, de Carthagène et d'Almeria.
---------Pour tout ce qui concerne l'émigration, le rapatriement, le trafic légal et clandestin... une visite aux archives des provinces mentionnées apporte des enseignements très utiles à notre
propos.

 


AUTRES SOURCES

--------Les fréquentes lacunes observées parmi les sources inédites peuvent être comblées en partie par les documents imprimés. Nous pouvons mentionner en particulier
--------- Les collections de documents diplomatiques espagnols, publiées par le ministère des Affaires étrangères, par exemple : les documents relatifs aux événements de Saïda de 1881, présentés au Parlement espagnol, en deux volumes, pendant les législatures 1881-1882.
--------- D'autres collections de documents publiées par différents organes officiels et privés (chambres de commerce).
--------- Des statistiques de différents ministères, directions et délégations ministérielles d'Espagne.
--------- La presse officielle, périodiques et revues.
--------- Des sources bibliographiques.
--------Pour la consultation de ce matériel, une visite au Centre de documentation sur l'Afrique de la BIBLIOTHEQUE NATIONALE de Madrid - institut modèle à tous égards - s'avère indispensable.
--------S'il est vrai que ce Centre de documentation sur l'Afrique s'intéresse surtout au Maroc (Ceuta, Melilla) et aux anciennes colonies espagnoles du Sahara et de Guinée, il possède néanmoins la meilleure bibliothèque espagnole relative à l'Algérie.
--------Les autres centres importants qui rassemblent des imprimés, des journaux, et autres sources bibliographiques sont
royale de géographie et celle de l'Athénée de Madrid.
--------- L'hémérothèque nationale et l'hémérothèque municipale de Madrid, qui possèdent différents journaux, publiés en espagnol, en Afrique du Nord.
--------Les sources littéraires, au contraire, font montre d'une curieuse pauvreté. Dans la littérature espagnole contemporaine, qui, comme les autres littératures, est le reflet fidèle des inquiétudes du moment, et sauf exception, la thématique algérienne brille par son absence : l'émigration vers les pays ibéro-américains ayant attiré puissamment l'attention des principaux auteurs espagnols de ce siècle.
--------Par le fait, l'émigration vers l'Algérie est passée inaperçue, même chez des auteurs du sud-est de la Péninsule aussi proches des problèmes sociaux qu'Azorin, Vincente Medina, ou Gabriel Miro. Ce phénomène n'a pas même intéressé un auteur de romans de mours alicantin comme Antonio Flores. Des types de personnages tels que l'ouvrier agricole du sud-est ou le " Français" émigré de Valence ou des Baléares - personnages non moins dignes d'intérêt que l'ibéro-américain arrivant du nord de la Péninsule ou d'Andalousie -, de tels personnages sont toujours en quête d'auteurs.

CONCLUSION

--------Pour résumer ce que nous avons dit précédemment et en fonction de l'état des fonds répertoriés jusqu'à présent, nous percevons un évident déséquilibre dans les fonds espagnols sur l'Algérie pour la période 1830-1914. Nous y détectons une nette prépondérance des documents inédits, et particulièrement de ceux provenant des archives nationales et diplomatiques par rapport aux documents administratifs.
--------La consultation des fonds imprimés et bibliographiques trouve un obstacle dans la dispersion des fonds, même s'il est vrai qu'ils rendent d'appréciables services au chercheur. Les possibilités de sources littéraires restent plus modestes.
--------Une étude approfondie en ce domaine produirait peut-être des résultats surprenants. C'est ce que semblerait confirmer de récentes recherches qui ont prouvé la floraison en Algérie même de toute une littérature écrite en espagnol et en catalan antérieurement à la décolonisation.

Juan Baptista VILAR
Traduction de Christian FLORES.

--------1. - Bibliographie de Juan Baptista VILAR (relative à l'Algérie)
LIVRES
--------J. B. VILAR, Espana en Argelia, Tunez, Ifni y Sahara durante et $iglo XIX, Idea, Madrid, 1970, 174 p., plus 4 planches.
--------J. B. VILAR, Emigracion espanola a Argelia (1830-1930). Colonizacion hispanica de la Argelia francesa, Idea, Madrid, 1975, 537 p plus 5 graphiques. (Prix " Africa " de littérature espagnole 1975).
--------J. B. VILAR, Los Espanoles en la Argelia francesa (1830-1962), Madrid, 1981, publication du ministère des Affaires étrangères (en préparation).

ARTICLES
--------J. B. VILAR, " Relaciones comerciales hispano-argelinas en et periodo 1791-1814 ". Hispania, vi, XXXIV, Madrid, 1974, pp. 435-442.
--------J. B. VILAR, " Relaciones displomaticas y comerciales hispano-argelinas en las postrimerias de la Argelia otomana (1814-1830) ", ispania, XXXVI (1976), pp. 623-638.
--------J. B. VILAR, " Sociedad espanola en la Argelia otomana (1791-1814) ", Almenara, 9, Madrid, 1976, pp. 6372.
--------J. B. VILAR, " Las Baléares y la expedicion francesa a Argel en 1830", Mayurqa, 13 (Barcelone-Palma de Majorque, 1975), pp. 220-225.
--------J. B. VILAR, " Los Judios de Argel, Oran y Gibraltar, intermediarios de] trafico hispano-argelino entre 1791 y 1830 : asunto Bacri ", Miscelanea de Estudios Arabes y Hebraicos, num. 24, fase. 2 (Grenade, 1975), pp. 67-73.
--------J. B. VILAR, " Fernando VII, la inquisition y los Judios de Gibraltar " Maguen, 33 (Caracas, 1973), pp. d-10. Num. 34, pp. 10-13.
--------J. B. VILAR, " Notas sobre la relaciones hispano-judias en Oran en el siglo XIX ", Revistadel Instituto de Estudios alicantinos, num. 16 (Alicante, 1976), pp. 63-70.
--------J. B. VILAR, " Le commerce espagnol avec l'Algérie au début de la période coloniale ", Revue d'histoire maghrébine num. 12 (Tunis, 1979), pp. 286-296. (Rreproduit avec l'incorporation d'appendices originaux
dans le Bulletin de la Société de géographie et archéologie d'Oran,1977-1978).
--------J. B. VILAR, " Alicante en et trafico espanol con Argelia (1830-1833) ", Revista del Instituto de Estudios Alicantinos, num. 12 (1978), pp. 75-90.
--------J. B. VILAR, " Emigracion almeriense a Argelia en et siglo XIX. Sus repercusiones politicas, sociales y économicas sobre la provincia de
origen ", Actas del I congresso de Historia de Andalucia (Edad contemporanea), t. II (Cordoue, 1976), pp. 241-254.
--------J. B. VILAR, " Emigracion murciana a Argelia en et siglo XIX. Sus repercusiones sobre la provincia de
origen ", Cuadernos de Historia (supplément monographique sur Murcie dans la revue Hispania), 1981.
--------J. B. VILAR, " Transformations agraires algériennes au milieu du XIXe siècle et crise économique de 1861 ", selon un mémoire du consulat d'Espagne à Alger, Revue d'histoire maghrébine, num. 19-20 (1980), pp. 185-197.
--------J. B. VILAR, " Mutaciones ideologicas y empesas colonialistas de un emigrado politico. Valle de San Juan en Argelia (1844-1845 ", Murgetana, num. 59 (Murcie, 1980), pp. 83-113.
--------J. B. VILAR, " El futuro del Rif visto por un colono espano résidente en Oran (1866) ", Cuadernos de la Biblioteca espanola de Tetuan, num. 12 (1976), pp. 79-89.
--------J. B. VILAR, " Los Judios de Argelia en et siglo XIX a través de una documentation diplomatica espanola ", Miscelanea de Estudios Arabes y Hebraicos (1981) (sous presse).
--------J. B. VILAR, " Crisis hispano francesa de 1904-1907 en Argelia. Su incidencia sobre la emigracion peninsular, la cuestion marroqui y et proceso de aproximacion franco-espanola ", Awraq, num. I (Madrid, 1978), pp. 88-103.
--------J. B. VILAR, " La coyuntura argelina de 1866 a través de un informe confidencial espanol ", Cuadernos de
Historia Moderna y contemporanea,
num 1 (Murcie, 1981) (sous presse).


--------2. - Archives historico-nationales,
fond, dossiers 3.004, 3.043, 3.566, 3.570, 3.572, 3.573, 3.578 à 3.580, 3.582, 3.585, 3.592, 3.597, 3.602, 3.611, 3.614, 3.618, 4.836, 5.235, 6.148 à 6.150, 6.153, 6.154, 6.159 à 6.165, 6.250, 6.251, 8.357, 8.358.

--------3. - Emigracion espanola a Argelia (1830-1900). Op. cit.

--------4. - Une sommaire ébauche de ces relations in Vilar, Emigracion espanola a Argelia (1830-1900), pp. 390-393.

--------5. - Archives du ministère des Affaires étrangères
- 1è série. Politique (Algérie), dossiers 2.304 à 2.312 ;
- 2è série. Correspondance (Alger), dossiers 1.817 à 1.819 ;
- 3è série. Correspondance (Oran), dossiers 1.877 à 2.000.

--------
6. - Vilar, " Transformations agraires algériennes au milieu du XIX° siècle et crise économique de 1861, selon un mémoire du consulat d'Espagne à Alger ". Op. cit.

--------
7. - La quasi-totalité des fonds qui nous intéressent ont été perdus dans le terrible incendie subi par le centre trois ans plus tard ou ont été transférés vers d'autres archives.

--------8. - Voici le bilan de cette tâche ardue et ingrate réalisée au cours des années 1973-1974 :
--------Archives municipales de Murcia
1. Actes capitulaires de la mairie, années 1841, 1842, 1855, 1868, 1873, 1874, 1882, 1883.
2. Dossiers 101-1, 112, 129, 331, 430, 432, 436, 513, 780, 781, 851, 971, 1.004, 1.502, 1.893, 1.900, 2.000, 2.028, 2.038, 2.071, 2.436, 2.828, 3.409, 3.460, 3.465.
3. Recensement numéro 52.
--------Archives municipales de Lorca
1. Actes capitulaires, 1880 à 1883, 1885, 1886, 1890, 1891.
2. Dossier 54.
3. Liste des passeports délivrés par la mairie en 1849.
--------Archives municipales de Carthagène
1. A.C., 1873, 1880 à 18887, 1890, 1891.
2. Livre de comptes, 1869 à 1876, 1881.

--------Les fruits recueillis dans d'autres archives de la province sont plus décourageants encore
--------Archives municipales d'Aguilas
A.C. 1869-1876, 1882.
--------Archives municipales d'Alcantarilla :
A.C. 1879, 1881.
--------Archives municipales d'Alhaina de Murcia :
Dossier 85.
--------Archives municipales de Mazarron :
A.C. 1881.
--------Archives municiales de Mula
A.C. 1869-1870.
--------Archives municipales de Totana
A.C. 1880-1881, série population, dossier z, 43, 55.
--------Archives du diocèse de Murcia
série extra-diocésaine, dossier 10