| Par ailleurs cette commune est un peu atypique, comparée 
        à ses voisines du Sahel, pour au moins les trois raisons que voici.
 o Son territoire déborde légèrement sur la plaine 
        de la Mitidja, jusqu'aux rives de l'oued el Harrach. C'est juste un peu 
        au-dessus de la plaine que se trouve la ferme-modèle. La voie ferrée 
        d'Alger à Oran traverse ce bout de la commune tout droit, mais 
        il n'y a pas de gare ni de halte : les gares de Baba Ali et du Gué 
        de Constantine sont dans les communes voisines de Saoula et de Kouba.
 o Il y a beaucoup de vigne, mais aussi beaucoup d'autres 
        cultures. La proximité d'Alger, l'abondance de l'eau à faible 
        profondeur, les sols hamri légers ont permis aux Mahonnais, dès 
        les années 1840, de développer les cultures maraîchères 
        et surtout fruitières. Birkhadem était connu pour ses vergers 
        de pêchers ; on y a cultivé également d'autres fruits, 
        des pommes de terre, et du tabac. On avait même essayé la 
        sériciculture car les mûriers poussaient bien ; sans vrai 
        succès. o La situation sur RN 1, qui a constitué à 
        partir de 1845, l'axe majeur de circulation routière vers le sud 
        et l'ouest, a beaucoup aidé Birkhadem à dépasser 
        le stade du village. Les recherches pétrolières, après 
        la guerre de 1939-1945, ont donné un vrai coup de fouet, aux activités 
        liées aux transports. |