| Ténès | 
| Dans un pays comme l'Algérie, 
            que les Romains occupèrent pendant six siècles, il n'est 
            pas rare de trouver, en dehors des ruines classées et que l'on 
            continue à fouiller, des vestiges d'agglomérations imparfaitement 
            connues. L'atlas de Stéphane Gsell lui-même, pourtant dressé avec cette conscience que le grand savant apportait à tous ses travaux, reste forcément incomplet. Il comporte des lacunes et des imprécisions. La vie entière d'un homme, fùt-il archéologue patient et prospecteur infatigable, ne peut suffire d'ailleurs à soulever la poussière que les ans ont accumulée sur toutes les villes mortes de l'Afrique latine. C'est à parcourir une partie inexplorée de ce territoire où se fixa l'occupation romaine que M. Jules Coco, professeur à l'école Dordor***, passe ses vacances depuis 1931. Et ses travaux, sa persévérance, l'ont amené à faire des découvertes d'un grand intérêt archéologique dans un territoire situé entre le Chéliff qui le borde au sud et à l'ouest et la Méditerranée qui le borde au nord. C'est dans cette région, célèbre par son climat salubre et la fertilité de son sol, que s'élèvent aujourd'hui : sur le littoral, les centres de Pointe-Rouge, El-Marsa, Le Guelta et, dans le Dahra, Paul-Robert et Renault renommés pour leur vin. (suite dans l'article) *** Ecole Dordor: j'y ai passé toute ma primaire.Je n'étais pas né à l'époque de cet article.Tant pis pour M.Coco. | 
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        Ko  | 
|  Dahra; quelques villes citées dans l'article. | 
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|  | Nous avons, l'an dernier, publié 
          une étude sur les fouilles archéologiques entreprises 
          dans le Dahra par M. J. Coco, professeur au cours complémentaire 
          de l'école Dordor à Alger. La fonderie 
          de Guelta  On se rappelle que lors de ses précédents 
          travathx, M. J. Coco avait découvert au Guelta une fonderie. 
          dont nous avions donné, dans notre dernier article, une description 
          détaillée. Lar Castellum C'est au cours de l'été 
          1936 que M. J. Coco dirigea ses recherches du côte de Francis-Garnier. 
          Et c'est à sept kilomètres au sud de ce joli petit port 
          qu'il découvrit les vestiges d'une cite antique couvrant de 8 
          à 10 hectares. |