| -----Souvenirs 
        de Francis Rambert : « Le quartier de 
        la Marine que j'ai connu (que je délimiterais par la rue de la 
        Marine, la place de la Régence, la rue Bab-el-Oued, la place Jean 
        Mermoz et le boulevard Amiral-Pierre) a dû être démoli 
        entre 1946-47 et 1952-54 selon mes propres repères.------Ma grand -mère qui habitait 
        avec ma tante au 22 Bd Amiral-Pierre (un immeuble appartenant à 
        la Régie foncière de la Ville d'Alger) y est décédée 
        en 1951 et la plupart des immeubles autour avaient déjà 
        été démolis.
 ------... en 1955, j'ai été 
        hébergé chez ma tante qui avait été relogée, 
        par la ville, rue de Nancy à Bab-el-Oued lorsque l'immeuble du 
        22 Bd Amiral Pierre a été démoli.
 ------Les destructions se faisaient à 
        l'aide de gros boulets suspendus à dessortes de grues et les ouvriers 
        emplissaient à la pelle les camions de gravats. Les premières 
        destructions ont intéressé le centre de ce quartier, probablement 
        pour le percement de l'avenue du 8 Novembre et les immeubles du bout de 
        la rue Bab-el-Oued entre la rue Philippe et la place Mermoz (ma tante 
        a travaillé jusque 1956 ou 57, à la Chefferie du Génie, 
        rue Philippe).
 ------Les immeubles bordant le Bd Amiral-Pierre 
        ont été démolis plus tard et peut-être que 
        les premiers numéros (jusque vers le n° 14) n'avaient pas encore 
        été démolis au début des années 60.
 ------Hormis les destructions des immeubles 
        de ce quartier, que j'observais depuis chez ma grand -mère chez 
        laquelle je passais un partie des vacances scolaires entre 1947 et 1951, 
        je n'ai que peu de souvenirs de ce quartier : les noms des rues (rue des 
        Lotophages, rue Philippe, rue des Consuls, rue des Trois-Couleurs...) 
        et aussi les cirques (Amar, 
        Bouglione) qui s'installaient alors sur les terrains vagues entre la rue 
        Philippe, la place Mermoz et la nouvelle avenue du 8 novembre, le cirque 
        Antonio, plus petit,installant son chapiteau entre l'avenue 
        du 8 novembre et la rue Volland (le long de la Caserne Pélissier).
 ------L'emplacement sur lequel le Cirque 
        Amar montait son Chat pis tôt est celui des immeubles des fonctionnaires 
        représentés sur la carte de la page 2 du Lycée (Bugeaud, 
        bien sûr, ai-je besoin de préciser ?)»
  -----D'après 
        Édouard Pons du site www.bouzarea.org 
        : On trouve très souvent sur les actes d' EC de nos ancêtres 
        leur adresse personnelle. On constate également que les rues ont 
        parfois des noms curieux, mais souvent chargés d' Histoire.-----Ainsi la rue des Trois Couleurs, dans 
        le vieux quartier de la Marine à Alger. Lorsque les armées 
        françaises occupèrent Alger en 1830
 peu de rues portaient un nom identifiable. L' État Major décida 
        donc pour un déplacement plus aisé des troupes entre deux 
        points, de peindre à même le sol des itinéraires de 
        liaison avec des couleurs différentes. Dans une rue trois itinéraires 
        se croisèrent d'ou "la rue des trois couleurs" !!! Cette 
        rue existait toujours en 1962. Elle était dans le premier arrondissement 
        et reliait la rue de Mahon à la rue de la Révolution.
 -----C'est dans la rue des trois couleurs 
        que s'installa en 1835, à l'angle de la rue Djennina, le premier 
        Collège Communal français en Algérie. Son directeur 
        était le Proviseur BARTHELEMY et comptait 40 élèves.
 -----Trop exiguë le collège fut 
        transféré en 1841 rue Bâb Azoun, pour devenir le premier 
        Lycée en Algérie. Tous les Algérois le connaissaient 
        sous le nom de Grand Lycée ou de " Lycée BUGEAUD"
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