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  Quelle bonne idée tu as eu là. J'ai feuilleté ce carnet avec beaucoup de nostalgie et j'ai retrouvé 
        tous les exercices que nous avons faits en atelier.
 Je remarque que ce n'était pas si facile que çà, 
        de réaliser tous ces exercices. Je me souviens de Verchère 
        qui contrôlait les étapes de réalisation en mettant 
        son crayon entre les dents ou coincé entre son nez et sa lèvre 
        supérieure. Nous autorisait à passer à l'étape 
        suivante ou nous rembarrait en manifestant son mécontentement.
 Je me souviens également une énorme connerie que j'avais 
        faite sur un tour ou nous devions surfacer la partie plane d'un cylindre. 
        Et, pour éviter que le chariot ne bouge, Verchère nous avait 
        appris à bloquer  le chariot avec la vis mère. L'étape 
        suivante était le chariotage pour surfacer le cylindre. J'avais 
        alors engagé la vis mère et le chariotage automatique. L'une 
        tirait dans un sens, l'autre tirait dans le sens opposé. Résultat, 
        l'ensemble du bloc de chariotage avait été bloqué 
        "à mort". J'avais pris une sérieuse engueulade, 
        et avait été  menacé d'être pénalisé 
        financièrement du cout des réparations. Je n'en menais pas 
        large en me demandant comment j'allais annoncer çà 
        à mon père. Le tour avait été immobilisé 
        pendant 2 jours de réparation.
 Te souviens-tu du stage de forge ? Le prof, une montagne, nous avait montré 
        comment faire griller une saucisse ou une soubressade en l'enveloppant 
        dans du papier sulfurisé et en la plaçant dans les cendres 
        à côté du foyer.
 On se faisait de super casse-croûtes à 10h 00 le matin en 
        écoutant la pluie tomber sur les tôles du toit.
 Je vais peut-être raisonner comme un vieux, mais je me demande quels 
        souvenirs aussi puissants les jeunes d'aujourd'hui, auront de leur période 
        scolaire.
 Chaque chose a et a eu son temps, c'est peut-être une consolation.
 Ça aussi, c'était un arrêt du tram "Place de 
        la consolation"
 Jean Félix B.
 Je me souviens ! Queue daronde : pénible à évider 
        la pièce femelle. La chape en exercice avec un gabarit en tôle 
        préliminaire. La chape du bac : 8 heures difficiles pour une pièce 
        compliquée avec grosse chaleur.
 Ma pièce du bac a été conservée dans une vitrine 
        sur la galerie qui menait au bureau de Boulaneu. Deuxième meilleure 
        note dAlgérie, la première a un élève 
        de lécole de lair (15 et 15.5) Cest Boulaneu 
        visité
 quelque part en 61 ou 62 qui me la montrée. Ou est cette 
        vitrine ?
 Etrange que tu ne ten souviennes pas, il faisait très chaud 
        comme dailleurs quand on a passé la même épreuve 
        mais pour la marine, sous une verrière, vers St Eugène.
 Pourquoi je suis passé du tour à lajustage ?
 Le prof de tour, Sodano, mavez donné une pièce à 
        tourner dans laquelle il y avait un trou axial de 22 mm à percer, 
        récupération du foret, perçage et ... soudage du 
        foret au fond du trou ! Grosse allumée ...
 le CTA sétait appauvri dun foret de 22 et moi jétais 
        muté à lajustage ...
 Je copie la photo du carnet et je lagrafe au bac... un peu c.. non 
        ? Edouard A.
 En effet cela me rappelle beaucoup de souvenirs 
        en particulier lexercice n° 1 ou il fallait passer des heures 
        à limer, ce bloc dacier pour enlever toutes ces stries, alors 
        quil y avait beaucoup mieux à faire........on avait récupéré 
        de la tôle que lon découpait pour faire des pièces 
        nous permettant de jouer au flipper les samedis après-midi. Javais 
        donc composé une équipe, chacun avait une tâche bien 
        définie pour poncer, meuler, strier, ce matériau difficile 
        à domestiquer.Heureusement que dans notre  équipe, on avait une fille, la 
        seule en TM, qui participait à nos efforts, car pendant que lon 
        faisait de fausses pièces, elle prenait nos blocs dacier, 
        quelle passait à la meule pour enlever le métal quon 
        aurait dû enlever à la lime afin que nos notes datelier 
        ne soient pas désastreuses........
 Cest ainsi quelle a connu en remerciement de ses services 
        les surprises parties des hauts quartiers dAlger. Alain T.
 Merci, super, quels souvenirs, je sens encore 
        lodeur de nos ateliers
.Richard D.
 Mon cher Guy, merci pour l'envoi des documents 
        des anciens du CTA; C'est avec émotion que j'ai retrouvé 
        les noms de certains élèves qui étaient en 1ére 
        I1 avec moi tels que Frégosi Marc, Ferrèro Richard, Touizi, 
        et Ballester Jacques avec qui je corresponds. Paul C. Merci pour cette mine de renseignements. Antoine C.
 Grand merci pour cette revivance. Beaucoup 
        de sérieux et de volonté de réussir. Christian B.
 Belles réminiscences
 Ça me ramène peut-être vers la 4ème ou 
        la 3ème en 1950 quand on faisait des stages d'un mois et demi dans 
        chaque spécialité.
 Moi ! Javais une peur bleue des machines-outils et je me sentais 
        plus à l'aise à l'ajustage.
 Au tour j'avais peur de changer le mandrin à mors indépendants 
        car je ne savais pas me servir du bonhomme et alors je mettais la calle 
        à la volée et elle giclait en traversant l'atelier.
 Quand on faisait l'exercice avec les 2 couilles de chat il fallait 
        se servir de la plane et du toc et immanquablement la plane passait entre 
        et les couilles de chats traversaient latelier. Ça m'avait 
        appris à faire les cylindres et les cônes.
 A l'étau limeur il fallait régler la longueur de la 
        course d'aller et retour. Je ne m'y risquais pas et laissais comme cétait.
 Il ny a qu'à la fraiseuse que j'avais compris qu'il 
        fallait attaquer pour ne pas avaler.
 C'était des pièces un peu comme celles de l'essai 
        manuel de la Marine Marchande
 Je n'avais pas fait ni la forge ni la chaudronnerie
 Mais je mélange un peu les années car j'avais aussi 
        fait le bois et l'électricité.
 Ca fait une sacrée remontée dans le temps
 Jean Claude N.
 
 Je me souviens de monsieur SODANO notre prof de tour, il a depuis, écrit 
        plusieurs livres sur la mécanique, il est devenu une référence 
        dans son domaine ; Ensuite il y avait Laurent PLANELLS aux ateliers 
        usinage, jai un très bon souvenir de cette période 
        qui ma fait découvrir lindustrie, javais la chance 
        davoir commencé en 5° avec un passage obligé à 
        latelier du bois, à la forge, à la fonderie, à 
        la tôlerie et même à latelier du cuir. G S-L
 
 Impeccable pour le carnet datelier...Finalement, jaurais aimé 
        apprendre cela..
 Amicalement
 Bernard Venis
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