À 
        Alger, ma famille 
        Mon PÈRE 
        quelques instants dans sa vie... 
        Michel Jean Venis( 18 mars 1918 , Alger - 3 mars 2005, Lyon)
      
         
           
            MES SOUVENIRS 
              Je suis né le 17 mars 1918 à Alger, mes parents habitaient 
              rue Rosetti à Bab-El-Oued. 
              Par suite d'accident du travail, mon père, maçon, 
              a dû subir plusieurs opérations qui ont abouti à 
              l'amputation des 2 jambes.(1) 
              Puis nous sommes partis mes parents et mes 2 frères, à 
              Margueritte (2) , à 100 km d'Alger sur la route 
              d'Oran, invités par une tante soeur de mon père et 
              son mari Victor Guardiola qui tenait le café- hôtel 
              du village. 
              Après un séjour de 18 mois environ, je devais avoir 
              5 ans, nous sommes revenus à Bab-El Oued, rue Dombasle, chez 
              une grand-mère. Je suis allé à l'école 
              maternelle rue Franklin pendant quelques mois. 
              Ensuite, nous sommes partis habiter rue Horace Vernet, au Plateau 
              Saulière. Je suis allé à l'Ecole de la rue 
              Horace Vernet jusqu'au certificat d'études en 1930. Puis 
              j'ai fait un an, en 6e, au lycée Bugeaud, en attendant de 
              pouvoir entrer (n'ayant pas encore l'âge requis) à 
              l'Ecole 
              Pratique du Ruisseau. 
              Après la fin de mes études, avec un C E P d'ajusteur 
              mécanicien, en 1934, j'ai choisi la carrière bureaucratique, 
              mieux payée, 10 fr. par jour, que celle d'ouvrier, 5fr. Entre 
              temps nous avons habité la rampe Vallée, le Champ 
              de manoeuvres, et le Ruisseau chemin Vauban. 
              Mon premier emploi, travaux de bureau et commissionnaire chez un 
              représentant en tissus M. Simon 
              Seban-Bénadi ,pendant 3 ans au salaire de 300 
              fr par mois, nombre d'heures à la demande du patron, même 
              le dimanche ou jours fériés. 
              Puis employé dans les services de comptabilité chez 
              "La compagnie internationale des Wagons-lits 
              " de 1936 à 1939, fermeture des bureaux à cause 
              de la guerre. 
              Puis comme caissier-comptable chez la Brasserie 
              La Gauloise, jusqu'en 1946 (3) 
              Ensuite comme caissier-comptable chez 
              Remington Rand à Alger, rue d'Isly, puis à 
              Paris comme chef comptable jusqu'à ma retraite en 1978. 
               
              (1) : il en est mort.  
              (2) 
              : voir "l'homme qui va vers l'ouest" 
              (3) : J'avais 4 ans, comment peut-on 
              se souvenir du métier de votre père à cet âge?
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      Des 
        Rudelin, des Ballester, des Jeantet, des Bérard, des Coeuret, des 
        Barcelo,des Venis 
        sur site le 26-9-2011...+ 
        avril 2012
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