| ---------La commune 
        de plein exercice de SAINT-FERDINAND fut créée en 1844. 
        Elle était située dans l'arrondissement d'ALGER et dans 
        le canton de BOUFARIK.---------Distant de 
        22 kilomètres d'ALGER, le village a été bâti 
        par des condamnés miliaires. Il a été construit sur 
        un plateau au lieu-dit BOU-KANDOURA entre DOUERA à 7 kilomètres 
        et DELY-IBRAHIM.
 ---------Implanté 
        à une altitude de 105 mètres, le climat du village est sain 
        et tempéré.
 ---------En 1900, SAINT-FERDINAND 
        comptait 632 habitants répartis entre 113 autochtones, 289 Français 
        et 230 étrangers.
 ---------Le village 
        s'étendait sur 1 404 hectares, dont 311 de vignoble, de la variété 
        Chasselas pour le raisin de table et Carignan, Cinsaut, Alicante-Bouschet 
        pour la production de vins estimés.
 ADMINISTRATION MUNICIPALE 
        EN 1900  Maire: M. HIALLARD. Adjoint: M. Michel HOFFMANN
 Conseillers: MM. PASQUET, ROUX DE BADILIAC, MERCIER, RAILLARD, GRANDMOUGIN, 
        GOÉRY, VOGIEN, DUVAL
 Instituteur: M. DAVID, école de garçons.
 Institutrice: Mme DAVID, école de filles
 Curé: Abbé Pierre PALASSE
 AGRICULTEURS ---------En raison 
        de son climat doux et tempéré, la région est propice 
        aux cultures maraîchères de plein champs et à celles 
        des légumes de primeurs. Les sols légers se réchauffent 
        facilement. Seuls les vents violents de nord ouest ou d'est nécessitent 
        une protection de ces cultures sous abris végétaux de cannes 
        de Provence, (roseaux du Mazafran) ou de diss.---------Les 
        cultures de pommes de terre primeurs parfois aussi tardives (culture dite 
        grenadine) se pratiquaient sur de petites surfaces de deux ou trois hectares.
 - MM.: BLEWITT, BYRON, BESSON, CARETTE, COUDERC,
 -Mesdames Vve REIGNIER, ROLLIN, Mlle DE TRECESSON.
 VITICULTEURS --------Ces 
        viticulteurs étaient fréquemment producteurs maraîcherspar 
        la pratique entre les rangs de vigne de cultures de pommes de terre., - MM. AGUIRRE 8 ha,
 BONNET 4 ha,
 BYRON 10 ha,
 BESSON 12 ha,
 CHARAUD 8 ha,
 CLAVET 1 ha,
 COMPANY 3 ha,
 FUSTER 4 ha,
 HIALLARD 5 ha,
 GARCIAS 7 ha,
 GILLE 4 ha,
 MASSA 3 ha,
 MAYOR 6 ha,
 MONTOYO 5 ha,
 PARANQUÉ 6 ha,
 COUDERC 45 ha,
 PASQUET 2 ha,
 REIGNIER 5 ha,
 Laurent SALA 3 ha,
 GUASTAVINO 44 ha,
 ORTUNO 3 ha,
 ARNAUD 3 ha,
 CANO 2 ha,
 BLANQUER 5 ha,
 BALLESTER 4 ha,
 SAVAIL 3 ha,
 GRANDMOUGIN 4 ha,
 VIDAL 4 ha,
 CARETTE 16 ha,
 PERETTO 3 ha,
 Vincent PERES 4 ha,
 André MAS 2 ha,
 Grégoire MAS 2 ha
 MMme Vve ROUSSET 3 ha,
 SCHNEIDER 3 ha,
 Mlle DE TRECESSON 4 ha.
   ARTISANS ET COMMERÇANTS - Aubergistes: MM. CLAVET, SALVA, DUPONT, 
        .CHASSAGNOL. -
 - Epiciers MM. CLAVET, SALVA, DUPONT.
 APICULTEUR - M. REIGNIER. LES RELATIONS AVEC ALGER ---------En 
        1930, les liaisons avec ALGER étaient assurées par des véhicules 
        automobiles partant de la rue Waïsse. Il y avait deux départs 
        quotidiens à 06 heures et 16 heures.---------En 
        1955, le village était desservi par les autobus des Messageries 
        du littoral-Mory, partant du bastion central. Dans les années cinquante, 
        SAINT-FERDINAND comptait 1971 habitants.
 ---------Ce 
        texte succinct sur ce village remet en mémoire les souvenirs d'un 
        passé qui fit de l'ALGÉRIE un pays agricole moderne, où, 
        en 1962, il restait encore beaucoup à faire. Certainement incomplète, 
        cette note est susceptible d'être développée par tous 
        ceux qui, ayant des attaches familiales dans ce village, pourront y apporter 
        d'autres informations sur l'oeuvre des hommes et des femmes qui y apportèrent 
        une certaine aisance.
 Toulouse le 10 juin 2002. Edgar SCOTTI
 BIBLIOGRAPHIELe guide Louis Piesse. 1889.
 Le guide Adolphe Johanne. 1908.
 L'uvre agricole ,française. Ouvrage collectif publié 
        par l'Amicale des anciens élèves des écoles d'agriculture 
        d'Algérie
 REMERCIEMENTS
 L'auteur remercie toutes les personnes qui ont eu l'amabilité de 
        lui ouvrir leurs archives personnelles, notamment le Docteur Georges DUBOUCHER 
        et M. Jacques PIOLLENC.
 
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