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         OUED-FODDA
      
       
        Inauguration Monument 
          aux Morts
        
          
            A l'occasion de l'armistice, mettant 
              fin à la Grande Guerre, la population d'Oued-Fodda et des 
              environs a rendu un pieux hommage à ses enfants morts pour 
              la Patrie, en organisant une grandioçse. manifestation. 
               
              Dès le matin, des cérémonies religieuses ont 
              eu lieu ; la première en l'église Saint-Charles, où 
              des chants ont été exécutés par les 
              dames et les demoiselles d'Oued-Fodda ; la seconde, par le culte 
              musulman, à la mosquée du marche. 
               
              Une nombreuse affluence assistait à ces services religieux 
              Des prières ont été respectivement faites à 
              la mémoire de nos glorieux disparus. 
               
              A l'issue de la cérémonie religieuse célébrée 
              à l'église, le cortège s'est rendu auprès 
              du monument aux morts, où la population s'est recueillie 
              un moment. M. le Curé de la paroisse, après avoir 
              donné l'absoute, a dignement rappelé l'héroïsme 
              et l'abnégation de nos chers enfants tombés glorieusement 
              au champ d'honneur et a dit toute la reconnaissance que nous leur 
              devons pour le sacrifice librement consenti, qui doit servir d'exemple 
              aux générations futures. 
               
              Au cours de la cérémonie religieuse célébrée 
              à la mosquée du marché, l'iman Si Ahrried ben 
              Saouli, s'est fait l'interprète de la population indigène 
              pour exprimer aux membres du comité et à la municipalité, 
              le fidèle attachement de nos populations indigènes 
              à la Mère-Patrie la France. 
               
              A partir de quatorze heures, de nombreuses voitures automobiles 
              ,arrivaient dans notre coquet village, dont les rues étaient 
              pavoisées pour 1a circonstance et exprimaient un visage de 
              fête à ses enfants disparus pour toujours. 
               
              (suite dans l'article) | 
           
         
         
          Echo du 14-11-1932 - Transmis par Francis 
          Rambert 
          janvier 2019 
          
       
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