| Guides bleus Hachette, 1955, 
              p.413.DE CONSTANTINE A TÉBESSA
 CONSTANTINE AU Khroub 16 km
 D'Ouled Rhamoun A BATNA ET BISKRA
 27 km. On laisse à dr. la route N. 3 et l'on s'engage sur 
              la route N10 à g., qui longe l'oued El Kelab.
 32 k. Sila, hameau. Les ruines de Sula méritent une visite 
              ; on y verra quatre basiliques chrétiennes et les importants 
              vestiges d'un fort byzantin. Route à droite sur 20 k. S.-O.) 
              Aïn M'Lila (p. 415).
 37 km. Sigus, du nom de l'ancienne ville romaine qui occupait un 
              mamelon voisin à l'E., village près duquel on verra 
              des gravures rupestres, situé à 769 m. d'alt. ; marché 
              le jeudi.
 Sur un plateau rocheux, à environ 15 k. S. au pied du djebel 
              Fortas (1477 m.), nombreux monuments mégalithiques ressemblant 
              aux dolmens d'Europe; certains ne sont pas plus anciens que la domination 
              romaine.
 Après un court défilé, on débouche sur 
              la plaine dite Bahira Et Touïla  52 k. Passage à 
              niveau, à 840 m. d'alt.  57 k. Aïn fakroun centre 
              situé à 951m d'alt.  La route s'engage sur un 
              seuil entre le djebel Hazema au N. (1.163 m.) et le djebel Ferroukh 
              au s.(1.107 rn.).  76 k. Maison cantonnière et ferme 
              de Bir Djedida.
 
 82 km Canrobert, siège de la 
              commune mixte d'Oum El Bouaghi de 40.000 hab., au pied d'un éperon 
              du djebel Sidi Reghi (1.268 m.).
 
 A 12 km N. (route et service automobile quotidien), Aïn Babouche,à 
              893 m. d'alt., à proximité d'un gisement d'antimoine.
 
 CANROBERT 
              (François-Certain), maréchal 
              de France, sénateur, né à Saint-Céré 
              (Lot) en 1809, mort à Paris en 1895. Dès 
              1835 il se signale, par sa bravoure, en Algérie, notamment 
              à l'assaut de Zaatcha. Ses longs cheveux, qui 
              appartiennent à l'histoire », comme il dira plus tard, 
              sont légendaires dans l'armée d'Afrique. Général 
              et aide de camp du prince Louis-Napoléon en 1850, il prend 
              une part active à l'exécution du coup d'Etat du 2 
              décembre 1851. En 1854 il part en Orient comme commandant 
              de la Ire division, est blessé à l'Alma, puis reçoit 
              du maréchal Saint-Arnaud mourant le commandement de l'armée 
              d'Orient. Ses difficultés avec lord Raglan, qui commandait 
              l'armée anglaise, l'obligèrent à passer son 
              commandement à Pélissier (1855). Canrobert reçut, 
              à son retour en France, le bâton de maréchal. 
              Commandant du 6e corps à l'armée du Rhin en 1870, 
              il défendit héroïquement Saint-Privat, et suivit 
              en Allemagne le sort de l'armée de Bazaine. Après 
              la guerre, membre du conseil supérieur de la guerre, il fut 
              successivement élu sénateur du Lot (il fit partie 
              du groupe de l'Appel au peuple), puis de la Charente..( 
              Larousse du XXè siècle, en six volumes, édition 
              mars 1954 - coll. B.V.)
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