-----Je prends connaissance de votre communiqué
publié par "L'Indépendant" du 10 mars 1996.
-----S'il y a eu
de nombreux morts après le 19 mars 1962, nos adversaires occultent
le fait que la responsabilité incombe à une organisation
terroriste, l'O.A.S. dont ils furent les ardents supporters... C'est l'O.A.S.
et elle seule, qui porte la responsabilité de la valise ou le cercueil"
-----Le 30 mars 1996 "l'Indépendant"
poursuivait citant un membre de la FNACA : "Nous,
anciens combattants d'A.F.N., nous croyons rêver. Nous savons que
chaque guerre a ses révisionnistes, négation des chambres
à gaz pour nos parents déportés, le sinistre Boudarel
pour ceux d'Indochine, et maintenant les émules d'un parti d'extrême
droite qui veulent falsifier l'histoire.
-----C'est l'O.A.S. qui a tiré dans la foule le 26 mars à
Alger, 46 victimes européennes dénombrées sans compter
la chasse aux musulmans dans les mois suivants, ceci, afin d'essayer de
provoquer un soulèvement général".
-----C'est un sac d'embrouilles. Vous mélangez
tout : les dates, le nombre de victimes, les défenseurs et les
traitres de l'Algérie Française, les amis des Harkis et
leurs assassins. Ce n'est même plus de la désinformation.
C'est du toc !
-----Que la FNACA prétende à
des avantages pour ces combattants (n'oublions pas qu'ils ne l'ont pas
tous été ou qu'ils n'étaient pas tous du même
côté) cela peut se comprendre.
-----Mais cela ne lui donne pas le droit
de juger les défenseurs de la France et surtout les libérateurs
du territoire français en 1944-1945 car sans eux, vous seriez,
sans doute, encore, sous l'oppression des occupants.
-----La FNACA a les moyens de savoir combien
de Français de la Métropole ont participé à
la libération de la France en 1944-1945.
-----La publication des résultats
par "L'Indépendant" serait suffisante pour vous remettre
à une place plus modeste dans votre département et sur le
plan national.
-----Chiche !
Raymond Gonzalez
-----Guy Forzy se doit d'intervenir
afin qu'un démenti formel soit infligé à ces gauchistes
qui ne tarderont pas à demander que la Légion d'Honneur
soit attribuée à l'Aspirant Maillot qui a rejoint le maquis
F.L.N. en désertant et emportant 200 fusils qui ont servi à
tuer combien de ses anciens compagnons d'armes ? et sur la lancée,
pourquoi ne pas faire bénéficier de cette haute distinction
tous les poseurs de bombes du F.L.N. dont la célébre Djémila
Bouhireb qui a posé la bombe de la cafétaria rue Michelet,
et ceux qui posèrent les bombes dans les becs de gaz près
des arrêts de bus, tuant ou blessant des hommes, des femmes, des
enfants, et aussi ceux qui assassinèrent des jeunes du contingent,
les étripant et remplissant leurs pauvres ventres de cailloux.
Oui, il faut récompenser par une promotion élogieuse tous
ces héros qui devaient être de l'O.A.S. qui n'existait pas
à cette époque !
M. Bertrand
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-----Il est vrai que l'on juge les autres
d'après soi-même, et il faut reconnaître qu'en la matière
de " Révisionnisme" la FNACA est maîtresse, surtout
quand elle se met des oeillères pour "ignorer" ce dont
elle parle.
-----" La valise ou le cercueil"
est un mot d'ordre, lancé dans les années 1947, à
l'issue du Congrès national du MNA de Messali Hadj. L'imputer à
l'O.A.S. est une absurdité.
-----De même que le régiment
de Tirailleurs algériens du colonel Godard n'était pas,
que je sache à la disposition de l'OAS, je ne crois pas davantage
que les militaires qui, du haut des terrasses de la X'"" Région,
mitraillèrent la foule, désarmée, qui se trouvait
place Bugeaud. obéissaient à d'autres ordres que ceux qu'ils
avaient reçus des autorités compétentes. II en est
de même pour les gendarmes mobiles, stationnés au carrefour
de l'Agha, qui balayèrent du feu de leurs mitraillettes la rue
Richelieu, qui se trouvait hors du champ des manifestations.
-----Les ordres du Gouvernement étaient
très nets. Ce jour-là, 26 mars 1962, à 11 heures,
j'ai reçu un coup de fil d'un de mes instituteurs adjoints, musulman,
qui avait été mon élève quelques années
auparavant. La conversation fut très brève : " M'sieu,
faites gaffe, ne sortez pas, De Gaulle a donné des ordres. Il lui
faut 400 morts dans les rues d'Alger, d'ici ce soir ? Tu plaisantes ?
Vous verrez". Je ne l'ai pas cru jusqu'à 15 heures, où
tout Alger a retenti du bruit de la fusillade.
-----" Le journal d'Alger", quia
paru trois jours plus tard, donne la liste de 53 morts et de plus d'une
centaine de blessés, hospitalisés dans les divers hôpitaux
et cliniques de la ville.
-----Il faut avoir un sacré culot
pour oser s'adresser aux " Amis Harkis" lorsqu'on sait, qu'après
avoir été désarmés par l'armée française,
150 000 d'entre eux furent livrés aux tortionnaires, amis de la
FNACA.
-----Enfin, il me serait agréable
de savoir comment, si " le 19 mars 1962 marque la fin des combats",
les états de service des militaires engagés peuvent aller
jusqu'au 3 juillet, date indiquée au Journal Officiel comme fin
de cette guerre.
-----Ceci dit, je me dois de rendre un hommage
solennel à tous les militaires, qu'ils soient du contingent, appelés
ou de carrière qui sont morts dans les départements français
d'Algérie pendant la période 1954-1962.
Roger Brasier
C'est certainement, encore à cause de l'O.A.S.
que nos sept malheureux moines ont été égorgés
! De la pudeur Messieurs de la FNACA
La Rédaction de PNHA .Sept 1996.
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