sur site le 23/11/2002
-Selon la FNACA, les Pieds-Noirs sont... des révisionnistes !
pnha n°71, septembre 1996
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-----Je prends connaissance de votre communiqué publié par "L'Indépendant" du 10 mars 1996.
-----S'il y a eu de nombreux morts après le 19 mars 1962, nos adversaires occultent le fait que la responsabilité incombe à une organisation terroriste, l'O.A.S. dont ils furent les ardents supporters... C'est l'O.A.S. et elle seule, qui porte la responsabilité de la valise ou le cercueil"
-----Le 30 mars 1996 "l'Indépendant" poursuivait citant un membre de la FNACA : "Nous, anciens combattants d'A.F.N., nous croyons rêver. Nous savons que chaque guerre a ses révisionnistes, négation des chambres à gaz pour nos parents déportés, le sinistre Boudarel pour ceux d'Indochine, et maintenant les émules d'un parti d'extrême droite qui veulent falsifier l'histoire.
-----C'est l'O.A.S. qui a tiré dans la foule le 26 mars à Alger, 46 victimes européennes dénombrées sans compter la chasse aux musulmans dans les mois suivants, ceci, afin d'essayer de provoquer un soulèvement général".

-----C'est un sac d'embrouilles. Vous mélangez tout : les dates, le nombre de victimes, les défenseurs et les traitres de l'Algérie Française, les amis des Harkis et leurs assassins. Ce n'est même plus de la désinformation. C'est du toc !
-----Que la FNACA prétende à des avantages pour ces combattants (n'oublions pas qu'ils ne l'ont pas tous été ou qu'ils n'étaient pas tous du même côté) cela peut se comprendre.
-----Mais cela ne lui donne pas le droit de juger les défenseurs de la France et surtout les libérateurs du territoire français en 1944-1945 car sans eux, vous seriez, sans doute, encore, sous l'oppression des occupants.
-----La FNACA a les moyens de savoir combien de Français de la Métropole ont participé à la libération de la France en 1944-1945.
-----La publication des résultats par "L'Indépendant" serait suffisante pour vous remettre à une place plus modeste dans votre département et sur le plan national.
-----Chiche !

Raymond Gonzalez

-----Guy Forzy se doit d'intervenir afin qu'un démenti formel soit infligé à ces gauchistes qui ne tarderont pas à demander que la Légion d'Honneur soit attribuée à l'Aspirant Maillot qui a rejoint le maquis F.L.N. en désertant et emportant 200 fusils qui ont servi à tuer combien de ses anciens compagnons d'armes ? et sur la lancée, pourquoi ne pas faire bénéficier de cette haute distinction tous les poseurs de bombes du F.L.N. dont la célébre Djémila Bouhireb qui a posé la bombe de la cafétaria rue Michelet, et ceux qui posèrent les bombes dans les becs de gaz près des arrêts de bus, tuant ou blessant des hommes, des femmes, des enfants, et aussi ceux qui assassinèrent des jeunes du contingent, les étripant et remplissant leurs pauvres ventres de cailloux. Oui, il faut récompenser par une promotion élogieuse tous ces héros qui devaient être de l'O.A.S. qui n'existait pas à cette époque !

M. Bertrand

 

-----Il est vrai que l'on juge les autres d'après soi-même, et il faut reconnaître qu'en la matière de " Révisionnisme" la FNACA est maîtresse, surtout quand elle se met des oeillères pour "ignorer" ce dont elle parle.
-----" La valise ou le cercueil" est un mot d'ordre, lancé dans les années 1947, à l'issue du Congrès national du MNA de Messali Hadj. L'imputer à l'O.A.S. est une absurdité.
-----De même que le régiment de Tirailleurs algériens du colonel Godard n'était pas, que je sache à la disposition de l'OAS, je ne crois pas davantage que les militaires qui, du haut des terrasses de la X'"" Région, mitraillèrent la foule, désarmée, qui se trouvait place Bugeaud. obéissaient à d'autres ordres que ceux qu'ils avaient reçus des autorités compétentes. II en est de même pour les gendarmes mobiles, stationnés au carrefour de l'Agha, qui balayèrent du feu de leurs mitraillettes la rue Richelieu, qui se trouvait hors du champ des manifestations.
-----Les ordres du Gouvernement étaient très nets. Ce jour-là, 26 mars 1962, à 11 heures, j'ai reçu un coup de fil d'un de mes instituteurs adjoints, musulman, qui avait été mon élève quelques années auparavant. La conversation fut très brève : " M'sieu, faites gaffe, ne sortez pas, De Gaulle a donné des ordres. Il lui faut 400 morts dans les rues d'Alger, d'ici ce soir ? Tu plaisantes ? Vous verrez". Je ne l'ai pas cru jusqu'à 15 heures, où tout Alger a retenti du bruit de la fusillade.
-----" Le journal d'Alger", quia paru trois jours plus tard, donne la liste de 53 morts et de plus d'une centaine de blessés, hospitalisés dans les divers hôpitaux et cliniques de la ville.
-----Il faut avoir un sacré culot pour oser s'adresser aux " Amis Harkis" lorsqu'on sait, qu'après avoir été désarmés par l'armée française, 150 000 d'entre eux furent livrés aux tortionnaires, amis de la FNACA.
-----Enfin, il me serait agréable de savoir comment, si " le 19 mars 1962 marque la fin des combats", les états de service des militaires engagés peuvent aller jusqu'au 3 juillet, date indiquée au Journal Officiel comme fin de cette guerre.
-----Ceci dit, je me dois de rendre un hommage solennel à tous les militaires, qu'ils soient du contingent, appelés ou de carrière qui sont morts dans les départements français d'Algérie pendant la période 1954-1962.

Roger Brasier

C'est certainement, encore à cause de l'O.A.S. que nos sept malheureux moines ont été égorgés ! De la pudeur Messieurs de la FNACA
La Rédaction de PNHA .Sept 1996.