sur site le 19/02/2002
-Cercle Algérianiste
Association culturelle de Français d'Afrique du nord
Siège social : BP 213 - 11102 Narbonne Cedex
Comité de vigilance et de riposte
--La chaine FR2 a produit recemment dans le cadre de l'émission " Envoyé spécial ` un pseudo documentaire intitulé "le dernier tabou ", censé relater des faits de viols commis par l'Armée française pendant la guerre d'Algérie.

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Hyères, le 15/02/2002------
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-La chaine FR2 a produit recemment dans le cadre de l'émission " Envoyé spécial ` un pseudo documentaire intitulé "le dernier tabou ", censé relater des faits de viols commis par l'Armée française pendant la guerre d'Algérie.
-------On a pu y voir une série de témoignages sur la véracité desquelles les reporters ne semblent guère s'être interrogés. L'inévitable Louisette Ighilahrix, déja vue maintes fois dans la campagne organisée sur la torture ( par l'Armée française bien sûr, les autres n'étant pas dignes d'intéret ) se répand en " aveux ", découvrant apres quarante ans qu'elle avait aussi été violée . ...pendant qu'on y est, ça ne toute pas plus cher ! pourtant, les précédents témoignages de cette très subalterne auxiliaire du FLN étalent si pleins de contradictions, d'incohérences, d'erreurs de dates, de faits, de noms, que l'imposture était claire des le début ; sans même rappeler que la plaignante charge des officiers disparus, dont il est impossible qu'elle ait connu le nom à !'époque, et qui ne risquent pas de venir la démentir aujourd'hui...

-------Un certain Henri Pouillot, opportunément surgi de l'anonymat après quarante ans d'oubli, nous convie à rien moins qu'un voyage à l'intérieur de la "Villa Susini ", siège des interrogatoires à Alger, dans laquelle il prétend avoir, en dix mois, assisté à une centaine de viols ! Voudrait-il vraiment nous faire croire que des soldats violeurs, à supposer qu'ils aient disposé de femmes, ce qui est hautement invraisemblable en pareilles circonstances, l'auraient convié à assister àl'opération, et que lui même y aurait assisté cent fois sans réagir !? D'ailleurs cet individu aurait passé dix mois sur place et ne connait même pas le vrai nom de l'endroit, qui se nommait Villa SESINI et jamais Susini ... ne connaît aucun des noms des gradés de son unité ....Le voilà aussi qui décrit des scènes terribles...sans émotion, fait semblant de s'étonner la journaliste, qui ne peut pourtant méconnaître la comédie qui se joue; jusqu'à la scène bien mimée du Pouillot en question craquant, en larmes devant la caméra, .. du grand Art! Ajoutons que cette comédie nous donne une clef bien utile sur la commandite du montage: la villa, propriété de la Présidence algérienne, dont les portes s'ouvrent toute grandes pour la circonstance, nous fait comprendre certaines choses ....

-------On a eu droit aussi au roman du fameux Mohamed Garne, se disant enfant du viol, ténébreuse histoire racontée sans la moindre preuve, nous conduisant à une mère invisible habitant un cimetière, en relation constante avec un fils qu'elle a pourtant abandonné depuis quarante et un ans et qu'elle refuse de rejoindre !!! toute une histoire de brigands pour amuser la galerie...et rapporter une pension à la malheureuse " victime "... le contribuable n'est pas oublié!

-------Autre " témoignage "produit par un journaliste qui le tenait d'un tiers anonyme, bien sûr, que cette photo exhibée sur l'écran, qui montre urne femme berbère nue entre deux militaires qui la tiennent par la main ; tout connaisseur de l'Algérie reconnalt aisement un classique des photos de prostituées locales telles qu'on en faisait des cartes postales dans les années trente avec les fameuses Ouled Naïl par exemple ....mais le journaliste nous raconte très sérieusement un roman selon lequel la femme est la compagne d'un cher FLN, violée par les soudards français avant d'être tuée !

-------La commentatrice en profite pour embrayer sur une certitude: " II est certain ", selon elle, que dans les opérations, les soldats français se livraient à des viols, bien qu'on n'en trouve aucune trace dans les archives (sic)... faut - il ignorer ce que furent ces opérations pour proférer une sottise pareille ...idem pour le nommé Vuillez qui nous invente les " tournantes" quarante ans avant les banlieues .....

-------Le seul témoignage plausible, sous réserve de vérification, est celui de Mme Castel, qui fait tout de même valoir qu'il s'agissait d'un fait isolé ne mettant aucunement en cause l'Armée dans son ensemble. Quant aux commentaires de fin d'émission par Valérie Gaget, ils valent leur pesant de bourrage de crâne: Après des mois de campagne haineuse par Mme Ighilgahriz sur tous les media de France et de Navarre, elle a rencontré une femme " qui s'exprime sans haine et qui ne cherche qu'à tourner la page"... c'est beau comme l'Antique ! sans parler du soutien psychologique qu'il faudrait apporter, quarante ans après, aux malheureux militaires témoins, non pas des horreurs du FLN qui n'intéressent personne, mais des crimes supposés de leurs camarades ....

-------Partialité absolue, faux témoignages, documents truqués, astronomique ignorance de l'Histoire, conformisme servile aux idées du temps, tels sont les ingrédients du répugnant cocktail qui nous a été servi ce soir là .. dans le cadre, nous ne le méconnaissons pas, d'une campagne orchestrée depuis quelques mois et dont les objectifs ne sont compris que des gens curieux .

-------Nous sommes de ceux- là, bien que n'étant pas directement visés par ladite campagne, car elle se développe autour d'événements que nous connaissons mieux que personne et dont nous sommes les principales victimes.À quand une émission sur le martyre des femmes françaises tombées dans les mains du FLN? on n'aura pas à rechercher des témoignages, cette fois, pas une n'en est sortie vivante .....

Le responsable du C.V.R.
Michel Lagrot