À Alger, ma famille
Colonie de Chréa en 1954, lors du tremblement de terre d'Orléansville.Photo prise par mes parents lors d'une excursion à Sidi-Ferruch.
Des Rudelin, des Ballester, des Jeantet, des Bérard, des Coeuret, des Barcelo,des Venis
sur site le 6-03-2003

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Colonie de Chréa en 1954,

Anecdote : Vous pouvez admirer la tenue : gourde à la ceinture, casquette de "traviole"( de travers), les "mevas"(chaussures).
----- C'est la meilleure des colonies que j'aie pu effectuer. J'en fus le chef incontesté.
Raisons :
1°/ dans le car, à l'aller, j'entonnais une chanson : " Yé souis Napoleoné..", certainement un refrain à la mode de cette époque.Et, le surnom de Napoléon me fut de suite octroyé et reconnu de tous.
2°/ J'étais un des plus âgés
3°/Ma réputation de "rigolo" bien établie auprès des moniteurs et des "colons".
4°/ J'avais derrière moi trois ou quatre colos...Je pris sous mon aile , mon frère qui faisait sa première colo et personne n'osa l'importuner.
----- Je me souviens des balades dans les pierrailles, des vipères, des scorpions. A l'aide de boîtes de conserve, on ramenait ces derniers dans nos chambres. Vite enlevés par les moniteurs. Les attraper par la queue( les scorpions pas les moniteurs!) était un jeu. Inconscience, je ne le ferais pas maintenant...La terre du coin, la glaise, servait , séchée, à modeler de petits objets : c'est ainsi que ma grand-mère reçut une maisonnette façonnée par moi. J'étais dans le groupe des "Druses"..
----- D'une autre colo à Yakouren, je me souviens des sangsues dans la mare près des bâtiments, des singes dans les branchages, des lézards verts longs comme le bras, des cyclamens sauvages que l'on plantait dans des boîtes de conserve, des dortoirs à 30 ou 40, de la légère morsure d'une vipère dont je garde la cicatrice (un coup de lame de rasoir pour évacuer le sang),...les monos à cette époque étaient assez relax, ils n'avaient pas cette responsabilité très lourde qui pèse sur eux de nos jours. Qui a dit quelque chose comme :« les enfants sont des emmerdeurs dont les parents se débarrassent le plus vite possible auprès de gens mal payés qui en deviennent alors pénalement et civilement responsables ..»