Alger,
la villa Abd-el-Tif
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Nous avons, à Alger, un Villa Médicis,
c'est-à-dire un asile consacré à l'Art. L'Algérie,
fière à juste titre de sa prospérité matérielle,
s'honore et s'élève en faisant à la cause de
l'Art quelques sacrifices qui ne sont du reste pas sans profits pour
elle même. Deux artistes désignés par le Comité] de la Société des Orientalistes de Paris, viennent passer chacun deux ans comme pensionnés du Gouvernement général dans cette villa qui leur sert de quartier général. Ils vont à leur gré dans le pays pour étudier librement la beauté algérienne et repartent imprégnés pour toute leur vie des visions recueillies sous notre ciel. Leur pinceau sera désormais un propagandiste qui répandra dans le monde l'attraction de notre lumière, de notre soleil, de notre sol et de nos sites. (suite dans l'article) |
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