Vieil Alger : la porte
Bab-Azoun
La porte Bab-Azoun
nous rappelle le geste de Pons de Balaguer, chevalier de Savignac
(25 octobre 1541) qui, enfonçant sa dague dans le bois de
l'un des battants, s'écria: "Nous reviendrons."
Les Français revinrent sous Louis XIV avec les escadres placées
sous les ordres de Beaufort, Duquesne, d'Estrée et Tourville.
Ils revinrent en 1830, sous Charles X.
(Le geste de Pons de Balaguer, porte-étendard des chevaliers
de Malte, avait été rappelé par une plaque
apposée sur le mur d'une maison occupant l'emplacement de
la porte d'Azoun).
Les Turcs donnèrent une destination macabre aux murailles
voisines de cette porte. C'est du haut de celles-ci, en effet, que
les condamnés étaient précipités sur
des crochets de fer. C'est encore devant cette porte qu'eut lieu
le 3 mai 1842 la dernière exécution au yatagan.
Aux abords de la porte se trouvait la place Massinissa où
ont été aménagés et construits le square
Bresson, le Cercle militaire, l'opéra.
lire, sur ce site : La
porte Bab Azoun et l'expédition de Charles Quint en 1541
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mise sur site le 5-12-2006
...+ le 22-1-2011
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