Les transports en commun à Alger
Suggestion
: Construire au-dessus des chaussées des principales artères parallèles à la mer...
Bulletin municipal de juillet 1953 - collection B.Venis
mise sur site le28-2-2008

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une solution : viaduc

Le journal « Les Travaux Nord-Africains » dans son numéro du 20 Juillet 1953, a publié cette communication...

... Qu'en pensez-vous?

SEULE, a-t-on dit, la construction d'une ligne de « Métro » souterraine « peut apporter une solution au problème de la circulation à Alger.

« Mais le Métro souterrain coûte cher. L'expérience prouve que ce mode de transport n'est rentable que lorsque les usagers sont au nombre de 300.000 par jour. C'est-à-dire pour des villes de 1 million et demi d'habi­tants environ...

Un de nos lecteurs pense que le problème de la circulation à Alger ne peut attendre que la population algéroise ait atteint ce chiffre.

Il a observé qu'une très forte proportion de véhicules, parmi ceux qui contribuent à embouteiller les carrefours, viennent de la périphérie vers un point donné de la ville, à certaines heures. Une faible proportion seulement de véhi­cules circule dans la ville pour s'arrêter en plusieurs points.

Il soumet donc à notre appréciation — à celle de nos lecteurs — la suggestion que voici :

— Construire au-dessus des chaussées des principales artères parallèles à la mer, (du Boulevard Galliéni au Lycée Bugeaud ou au delà ; d'Hussein-Dey et du Ruisseau à la Place du Gouvernement, etc) des chaussées « aériennes » sur pylônes.

« La capacité de circulation serait ainsi plus que doublée : la voie supérieu­re, sans piéton ni tramways, permettrait une vitesse accrue pour la traversée de la ville, par les véhicules venant des environs ou s'y rendant.

«Ces viaducs-autostrades urbains communiqueraient, en quelques carrefours seulement (Square Laferrière, Square Bresson, Place du Gouvernement) et à leurs extrémités, avec les chaussées inférieures, par des rampes latérales d'accès. A proximité de ces points devraient être créés des parkings '.