Les transports
en commun à Alger
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LES DERNIERS DES TRAMS D'ALGER. Après la suppression des derniers trams de la RDTA (ex CFRA), la ligne 2, Place du Gouvernement - Le Ruisseau, en mai 1957, les trams de l'ex TA ont continué leur service jusqu'en 1959, sur la ligne Bab el Oued - Parc de Galland, Yusuf.. Ils étaient vivement critiqués par les automobilistes algérois qui voyaient en eux la cause de la mauvaise circulation en ville. Leur suppression était fermement demandée, et elle fut sous entendue lors de la mise en application du plan de circulation le 19 mars 1959, avec la mise en sens uniques des grands axes de la ville, rue Michelet et Bd Saint Saens. Avec la mise en oeuvre le 19 mars 1959 d'un plan de circulation mettant les artères principales de la ville en sens uniques, rue Michelet en sens descendant, Bd Saint Saens en sens montant, les trams, dont on ne pouvait raisonnablement pas déplacer les voies, ont circulé une fois sur deux en sens interdit, dégradant encore un peu plus la circulation automobile. Certains n'hésitaient pas à accuser la RSTA de sabotage du plan de circulation. La suppression des trams ex TA s'est faite en 3 temps
: Le 14 août 1959, la RSTA a mis en service, à titre " expérimental ", la ligne d'autobus " T " qui remplaçait les trams les week end et jours fériés, suivant un itinéraire respectant les sens uniques tracé au plus prés de l'itinéraire des trams Le 3 septembre 1959, la ligne de tram "n°1 " était supprimée et remplacée par le " T ", la ligne " 3 " étant maintenue pour assurer la correspondance avec la ligne de ND d'Afrique (ligne H) au terminus " Hôpital du Dey ", c'est à dire Hôpital Maillot. Le 12 septembre, la ligne " 3 " était à son tour supprimée, sans même attendre le réaménagement du terminus du " H " déplacé à proximité du terminus du " T ".Avec cette suppression, la dernière ligne de tram de la ville disparaissait. Les 26 grandes rames articulées SATRAMO étaient
définitivement garées au dépôt de Yusuf, après
seulement une vingtaine d'années de service. Parfaitement entretenues,
elles étaient en excellent état de service. Toute tentative de revente
a échoué en raison de l'écartement particulier des
voies, de 1,055 m, format spécifique au réseau " étroit
" de l'Algérie. Nous attendons maintenant la résurrection du tram d'Alger, dans un avenir tout proche. Peut être même est ce déjà une réalité |