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site le 6/06/2002
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22
Ko / 9 s
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-------Chemin
de fer : 863 k. de Paris à Marseille, dép. de Paris-gare
de Lyon, trajets en 9 h. à 12 h. selon les trains rapides; wagons-lits,
wagons-restaurant. -------BATEAU : 744 k. 5 ou 402 milles marins, de Marseille à Alger. - Ciegénérale Transatlantique, bd des Dames, 61, à Marseille : 4 serv. rapides par sem.; dép. de Marseille vers 11 h; dép. d'Alger vers 10 h.; traversée en 20 à 24 h. env. - Cie de Navigalion mixte (Touache), r. Canebière, 1, à Marseille: 2 serv. par sem.; dép. de Marseille vers 10 h. ou 18 h., dép. d'Alger vers midi ou 18 h.; traversée en 22 h. ou 36 h.- Société générale de Transports maritimes, r. de la République, 70, à Marseille : 2 serv. par sem., départ de Marseille vers 10 h. ou 17 h.; dép. d'Alger les mêmes j. aux mêmes h.; traversée en 25 à 36 h. .- Prix ( À titre d'indication), par services de la catégorie A et de la catégorie B : 788 et 745 fr. en 1è cl., 592 et 564 fr. en 2e cl., 318 et 304 fr. en 3è cl., 157 et 150 fr. en 4e cl. (sans nourriture). ------- -------Le paquebot sort du bassin de la Joliette. De la rade, le spectacle de Marseille est fort beau : au premier plan, la cathédrale et les anciens quartiers qui séparent la Joliette du Vieux-Port; dominant la ville, la colline de Notre-Dame de la Garde. Après avoir passé devant le fort Saint-Jean, on rencontre à dr. le château d'If, Pomègue et Ratonneau; à g., la côte du cap Croisette, formé par les grands rochers calcaires dénudés d'une blancheur éclatante, de la chaîne de Saint-Cyr. On aperçoit l'îlot isolé de Planier, qui porte un phare de le, ordre, puis on perd de vue la côte. .-------Pendant la nuit, on passe à hauteur des Baléares, qu'on laisse dans l'O. - Les seuls incidents de la route sont la rencontre de quelques navires ou de marsouins qui s'ébattent autour du paquebot. .-------Lorsqu'on commence à apercevoir la côte d'Algérie, elle est généralement estompée par la brume.- On devine d'abord (à g.) les sommets de la Grande Kabylie. Bientôt les formes se précisent et la baie d'Alger se dessine, avec son cadre merveilleux de collines et de montagnes. --C'est d'abord, de dr.. à g. : le massif de Bouzaréa, sur les contreforts duquel se montre l'église Notre-Dame-d'Afrique ; en avant sont le cap Caxine, la pointe Pescade et Saint-Eugène; ----- puis Alger, qui de loin ressemble à une carrière de marbre blanc, et que dominent le Fort-l'Empereur et la pyramide élevée aux morts de l'armée d'Afrique; ensuite les coteaux de Mustapha, sur lesquels des |
--constructions nouvelles font progressivement disparaître les jardins et les villas mauresques d'autrefois; le jardin d'Essai et le musée national des Beaux-Arts; Kouba, dominé par une coupole blanche; Hussein Dey, Maison-Carrée et l'embouchure de l'Harrach, derrière laquelle on découvre la plaine de la Mitidja; le Fort-de-l'Eau et le cap Matifou. ---
.-------En arrière, l'horizon est borné par les chaînes de l'Atlas et de la Kabylie, dont se détachent les pitons caractéristiques du Bou Zegza et du Tegrimoun; enfin les cimes neigeuses du Djurjura forment le fond du tableau. Ce vaste panorama, inondé de lumière et de soleil, entre l'azur du ciel et celui de la Méditerranée, est admirable. --- - --------A
mesure que le paquebot s'approche de terre, la ville apparaît plus
nettement. Au-dessus du port s'étend une terrasse couronnée
par le bd de la République et le bd Carnot. C'est ce boulevard,
avec la perspective monumentale des hautes maisons qui le bordent, qui
s'offre le premier à la vue quand on pénètre dans
le port, et qui sert de premier plan à la ville française
et à ce qui reste de la ville mauresque, qu'on aperçoit.
à dr. |