-les
chemins de fer en Algérie
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| Le convoi ralentissait son allure,
au moment de s'engager sur le pont de la Chiffa, cet ancêtre
des ouvrages qui, tout au long de la voie reliant la capitale algérienne
au chef-lieu de l'Ouest, enjambent les oueds petits et grands postés
sur son passage, lorsque M. Jourdain, directeur du P.-L.-M., nous
alerta. « Le viaduc que nous allons franchir est un vétéran des lignes algériennes. Il est né en l'an de grâce 1867. Mais, s'il est une grâce pour les ans, s'il en est une autre pour les ovins auxquels le docteur Voronoff restitue le pouvoir d'aimer au delà des limites assignées par le Créateur, vous constaterez que les ponts eux-mêmes, fussent-ils contemporains de Napoléon III, peuvent prétendre au rajeunissement. » Vous allez assister, en daignant jeter un regard par la portière, à l'un des miracles accomplis, non par la greffe de la glande tyroïde, mais par l'action du ciment armé. (pas suite sous l'article !) |
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