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Histoire de l'étape

Mais après Taine (95 km. du départ), Marcellak s'en va au moment où Dequenne rejoint le peloton pour la seconde fois ; également au moment où Goutal s'arrête pour monter en voiture. Le champion de France prend rapidement 200 mètres d'avance que le petit Fombellida, démarrant sans coup férir, a vite fait de combler. Marcellak et Fombellida, deux hommes capables de poursuivre l'échappée, sont bien partis. Zaàf part à son tour, Bourlon le rejoint,. puis Sforachi démarre dans le col de Teniet que Fombellida et Marcellak atteignent ensemble. A Dutertre, les écarts donnent : en tête. Marcellak et Fombellida ; à 55", Sforachi, Bourlon et Zaàf ; à 2'35", le peloton.
La pluie tombe et certains coureurs du peloton, dont Helary et Chibane Ahined, se laissent décoller par prudence. Orts, qui venait de démarrer est accidenté ainsi que Maillot. En tète, Marcellak et Fombellida sont d'abord rejoints par l'Italien Sforachi, grimpeur et descendeur émérite, puis par Bourlon et Zaàf:, Il ne reste plus que 30 km. à couvrir et les cinq coureurs de tête foncent vers l'arrivée. Le sprint a lieu sur une belle ligne droite bien dégagée. Marcellak. victime de crampes, ne le dispute pas. Bourlon emmène mais dans un démarrage irrésistible, Sforachi le passe à 100 mètres de la ligne et gagne de trois longueurs. Le petit Italien, très entouré, est fou de joie. Il peut demain crever et avoir des ennuis mécaniques comme d'habitude, il n'en aura pas moins gagné son étape.

ZAAF revient en forme

Le premier des Nord-Africains, Zaàf. n'est pas moins entouré, car, à Affrevile, dans le fond, se trouve la succursale du VSM. Comme nous l'avons déja signalé, Zaàf revient en forme et on peut prévoir que ce coureur ira encore en s'améliorant Ce que l'on peut dire, c'est que la bataille est loin d'être encore engagée à Affreville. En effet, lorsque le maillot jaune Couvreur qui, entre parenthèses, est extrêmement fort, creva à deux reprises, il n'y eut pas l'ombre d'une organisation dans le peloton pour l'empêcher de rejoindre. Sans vouloir chercher des excuses à Kebaïll, porte-drapeau de notre cyclisme, nous devons dire que la bataille n'est pas égale........
(début, suite dans les articles.)