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L'heure de payer

Malgré ce déplacement des forces de l'équipe - Terrot l'écart se maintint jusqu'aux approches des premières rampes sérieuses conduisant à Tlemcen. Mais l'heure était même pour l'équine Terrot, de payer ses remarquables efforts.

Les équipiers de Van Dijck, non content en effet de regagner des secondes sur le maillot jaune, voulaient également remporter l'étape. C'est pourquoi, à 5 kilomètres du but, Vermersch lâchait tout le monde et partait derrière lui, à 20", venait Couvreur, puis, derrière ce second Terrot, on apercevait Keballi et Garda.

Mais la montée était dure et très longue et Vermersch avait présumé de ses forces. D'autre part, nous entamions les pavés qui conduisent au sommet de la ville...

Puis vint l'intelligent et racé KEBAILI

C'est alors que KebaIll, dans son style si nerveux, si pur et si souple, produisait son effort, se rapprochait de Couvreur, le dépassait et dépassait Vermersch désemparé.
Continuant avec une admirable souplesse son ascension, Kebaïli arrivait au sommet de la bosse et résistait avec facilité au sprint désespéré de Couvreur.

Cette victoire d'un Nord-Africain fut accueillie, comme vous le pensez, avec un enthousiasme délirant par la foule qui s'entassait autour du but final.

Mais ce succès ne nous a pas surpris... ,Depuis le premier jour, nous sommes fixés sur la classe, la valeur et l'intelligence de l'Algérois. Sans aucun doute, il remportera d'autres victoires et sa place est maintenant tout indiquée pour le Tour de France.

Mais nous reparlerons de cela à la faveur du jour de repos.

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