Tour d'Algérie,
1949
Étape 10 : Bou Saada - Sétif
Après une échappée de 120 kilomètres OREEL
récidive
et gagne à Sétif sa troisième étape
devant Ignat et Sforachi
Lauze n'a pas pris le départ et Driss a
dû abandonner
KEBAILI, pourtant accidenté améliore
sa position
Echo du 24 -3-1949 - Transmis par Francis
Rambert
2 articles + classement arrivée dans 2è
article
....................................
Comportant un kilométrage assez long ( 193 kilomètres)
et un col à mi-parcours, la dixième étape
du Tour fut encore une rude étape qui nous a fait perdre
le meilleur Nord-Africain avec Kebaïli : le Marocain Driss
blessé à la selle et à la cheville et qui
malgré tout son courage n'a pu suivre le train et a été
contraint d'abandonner.
KEBAILI perd du temps... et gagne deux
places
Kebaïli a été accidenté à nouveau
et si la bagarre avait été déclenchée
dans toute son ampleur, il est probable que l'etape aurait été
assez défavorable pour lui. Il y a tout de même des
limites à la malchance : il y avait d'une part les Terrot
qui étaient assez démembrés et d'autre part
l'Italien Coppini qui chassait après sa deuxième
crevaison et avec lequel Kebaïli put unir ses efforts. A
Bordj-bou-Arréridj, Kebaïli
avait repris sa place dans le peloton et pouvait ainsi partir
avec le train vert des Terrot déchainés. Le premier
des Nord-Africains réussit à arriver au but sans
encombres avec un boyau arrière complètement décollé
et, tout compte fait, l'étape ne se solde pas pour lui
par, un bilan trop défavorable puisque s'il perd un peu
de temps il gagne deux places.
Aujourd'hui, repos à Sétif
L'étape a été très pénible
pour quelques coureurs mal en point, car si Jean Bernardini qui
n'est pas parti et Driss qui a abandonné, n'ont pas pu
résister à la douleur, d'autres ont terminé
avec d'immenses difficultés. C'est le cas du Suisse Ackermann,
de Bernardini Oreste, de Zélasco, de Zaaf et
surtout de Maillot qui, blessé à la selle, dut courir
seul 150 kilomètres. Arrivé après les délais,
ce coureur a été repêché par les commissaires.
Pour terminer, nous voudrions citer le mérite du coureur
Piéraci qui traîne depuis Alger une bronchite gênante
et qui, essayant l'échappée à chaque étape,
était sur le point hier de réussir l'exploit.
La journée de repos à Sétif s'avère
nécessaire pour panser les plaies. Il y a de l'espoir cependant,
même pour les plus atteints, car si le corps de certains
rescapés du Tour d'Algérie souffre, leur volonté
est toujours intacte. (
Il n'en reste que 41 sur 100!!!)
(début, suite dans
les articles.)
|
mise sur site : mai 2020
|