Demain le Tour d'Algérie cycliste, cette chimère magnifique », entrera dans le domaine des réalités.

Après avoir défilé à travers Saint- Eugène et Alger, une centaine de routiers venant de France, de Belgique, d'Italie, de SuisSe et aussi d'Afrique du Nord, s'élanceront à toutes pédales de Kouba pour couvrir les 227 kilomètres les séparant d'Orléansville, terme de la première étape.

Le succès populaire que rencontrera sur tout le parcours le Tour d'Algérie convaincra — peut-être le dernier quartier de réfractaires du droit à la vie qu'a acquis l'épreuve chère à M. Barthus.

Le sport en général et le cyclisme en particulier ont tout à gagner à ce que, le Tour d'Algérie, deuxième du nom, ne connaisse pas l'échec de son prédécesseur, il y a vingt ans.

Maintenant que les premiers coups de pédales vont être donnés, tous les sportifs algériens doivent se sentir solidaires de l'organisateur et lui faciliter la tâche qui est énorme, point n'est besoin d'être grand clerc en la matière pour en être convaincu.

Certes, tout ne tournera pas rond pour un début. Le Tour de France a connu bien des vicissitudes avant de devenir ce qu'il est.

Un peu de bonne volonté et de philosophie arrangeront bien des choses.

A tous donc, organisateur, coureurs et suiveurs, bonne chance et bonne route...
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Cet après-midi distribution des dossards à la brasserie «Majestic »
rue Borély-la-Sapie.