Géographie de l'Afrique du nord
Le Titteri des Français
1830-1962
DEUXIEME PARTIE : LES LOCALITES
Documents et textes : Georges Bouchet
mise sur site le 20-1-2009

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DEUXIEME PARTIE : LES LOCALITES

Je ne possède pas de cartes précisant les limites communales des cent et quelques communes du département de Médéa dans ses limites de 1959. Mais, même si je les avais possédées, je ne me serais pas lancé dans la rédaction de monographies communales ; et ce pour plusieurs raisons.

     • Elles sont trop nombreuses : plus de 100.
     • Elles sont souvent très grandes dans les steppes et dans l'Atlas saharien.
     • Il est trop souvent impossible de trouver aisément les informations nécessaires.
     • Il y aurait eu des chevauchements entre CPE (commune de plein exercice) et CM (commune mixte).
     • Enfin et surtout parce que plus de la moitié de ces communes n'avaient, au 31 octobre 1954, aucune population européenne en résidence permanente. Elles n'appartenaient donc au Titteri des Français que juridiquement.

Je me contenterai plus modestement de ne m'intéresser qu'aux chefs-lieux des communes abritant des résidents européens, qu'ils aient été, ou non, créés par la France.

Sept de ces localités sont à mettre à part : les sept chefs-lieux d'arrondissement institués par les décrets du 28 juin 1956 et du 7 août 1957.

Quatre d'entre eux sont alignés sur la RN 1 : Médéa, Boghari, Paul-Cazelles et Djelfa. C'est par eux que je commencerai mes présentations historiques, puis géographiques.

Les trois autres sont alignés sur l'autre grand axe Nord-Sud, celui de la RN 8 avec Tablat, Aumale et Bou Saâda.

Ensuite je m'efforcerai de rédiger quelques lignes sur tous les centres de colonisation créés entre 1848 et 1923, quand bien même il n'y aurait plus, en 1962, aucun survivant ou aucun descendant des colons fondateurs ; voire aucun colon agriculteur !

Sur les autres centres, sans Européen ou sans autres Européens que des fonctionnaires de passage, je n'écrirai rien sur la plupart, pas même les noms, et presque rien sur les autres.

En 1954 il n'y avait au moins 10 Européens que dans 43 communes. Le " record " étant, logiquement détenu par le chef-lieu de département, Médéa, avec 1918 " Non Musulmans ".
Le même recensement du 31 octobre 1954 permet de préciser qu'il y avait entre 1 et 9 Européens dans 14 communes et aucun dans toutes les autres, c'est-à-dire, dans la majorité, et du nombre des communes, et de l'étendue du territoire.