Alger
- l'Algérie
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Tablat fut un centre administratif
de second rang Il fut chef-lieu de commune mixte trois ans après sa naissance. Il devint chef-lieu d'arrondissement 6 ans avant l'exode final de 1962. En fait cette promotion étonnante s'accommoda d'une grande stabilité :elle n'a sans doute changé que le nom, le salaire et l'uniforme du principal responsable. La moyenne commune mixte est devenue un petit arrondissement, car elle a gardé sa taille (1278 km²) ses limites et ses insuffisances. Un arrondissement étrange dont le sous-préfet ne pouvait visiter les mechtas, par la route, qu'en passant par l'arrondissement voisin d'Aumale. Le relief de cet arrondissement s'ordonne en trois bandes parallèles. Le tiers septentrional est occupé par un ensemble montagneux compact où s'encaisse l'oued Isser. Dans cette zone il n'y a ni route autre que la RN 8, ni village de colonisation autre que Tablat. Tablat se trouve dans une position très marginale par rapport à sa circonscription. Plus au sud la gouttière synclinale de Berrouaghia à Bouira prend l'arrondissement en écharpe. Elle est parcourue par la RN 18 qui relie la riche plaine des Aribs, et ses vignobles, au bassin de Berrouaghia. Mais tous les villages de colonisation de cette plaine sont à l'est, hors de l'arrondissement de Tablat. Plus au sud la zone basse où a dépéri le village de Stephane Gsell, l'un des derniers créés, est coincée entre deux alignements de collines ou de djebels Quoi qu'il en soit les trois routes qui traversent la
circonscription ont été conçues en fonction d'impératifs
étrangers à l'arrondissement et ne relient que très
indirectement le chef-lieu à ses villages, rares, et à ses
douars, innombrables. |