Ténès
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Jusqu'au 31 juillet 1851,
il y avait deux villes indépendantes de Ténès,
la vieille cité arabe et la nouvelle ville française. Cette dualité n'était que la réédition d'une situation qui avait déjà existé aux temps de la domination phénicienne et romaine, où les Cartenn, les deux « Cartenna colonia » occupaient. comme aujourd'hui, l'une un plateau à un quart de lieue de la mer, l'autre le fond d'une rade très ouverte où, sous l'empereur Auguste, était le chef-lieu militaire de la 2° légion romaine. Quand, le 27 décembre 1842, le général Changarnier se présenta devant Ténès, il ne trouva de l'ancienne ville maritime que des ruines éparses, des fragments de remparts, des fûts de colonnes, des citernes, des mosaïques, dont les importants vestiges attestaient la splendeur passée de cette cité, ancien évêché de la primitive église, qui avait vu éclore le schisme fameux des rogatistes (en l'an 370), schisme qui modifia celui des Donatistes. (suite dans l'article) |
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