Nulle désillusion, - nous
le répétons, dans notre attente. On a voulu comparer
la revue « C'est Paris » à d'autres revues jouées
ces dernières années sur une autre scène. Récréation
facile a laquelle, avec quelque vice, le public ne cesse de s'adonner.
La vérité, c'est que l'ouvrage de MM. Varna et Earl
Leslie présente un type tout à fait nouveau et que
rien de semblable quant à l'ensemble n'a été
vu jusqu'ici en Alger. Il y a donc, en dehors de l'attrait de la
présence de la grande vedette, celui non moins considérable
de la primeur.
La revue d'à présent ne conserve de la revue d'hier
que son caractère de variété : succession de
tableaux très divers auxquels on a retiré tout lien
et jusqu'à ce qu'on est convenu d'appeler l'actualité,
éclat de la mise en scène. finales laissant plus de
place à la fantaisie. L'esprit, le calembour a disparu. Tout,
hors la musique, est sacrifié à la joie de
l'oeil. Par certains côtés, c'est la formule du cinéma
muet. Tels les sous-titres, le parlé et ie chanté
viennent seulement, éclairer ou distraire le spectateur.
On en met du ...
(suite à lire dans l'article)
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