Hier matin, l'hiauguration officielle du square Félix-Nelson a rappelé une figure algérienne des temps récents.

Peut- etre-pourrions nous dire que, parmi ceux qui se sont groupés: sous prétete de l'honorer, il en était plusieurs qu'il aurait combattus de son vivant.. Mais il n'y a pas lieu d'insister dans cet ordre d'idées ; il nous suffit d'avoir souligné pour ceux qui peuvent le saisir le pittoresque de certaines contradictions. .

Dès 8 h. 30 du matin se placent les sociétés algéroises, drapeau en tète.

A côte des pompiers, baïonnette au canon, sous les ordres du capitaine Luccioni, voici : L'Africaine, président M. Gaillard, directeur M. Siacci ; les Trompettes algéroises, avec leur vice-président M. Pinelli et leur chef réputé Léon ; l'Orphéon de Bab-el-Oued, dirigé par M. Homar; l'Espérance-Etudiantina, avec ses présidents MM. Colin et Corraze et son directeur M. François Albert ; l'Estudiantina de Belcourt, président M. Psaïla ; la Philharmonique de Bab-el-Oued, président M. Rhodes et directeur M. Havard ; l'Estudiantina de Mustapha, président le docteur Garcia et directeur M. Lucien Page ; la Patriote président. le docteur Bouquet et directeur M. Daube ; la Pro Patrie, conduite, par son chef M. Scotto ; le Diabolo de Mustapha, président M. Teyssèdre, etc.

Voici M. Henri Nelson, frère de Félix Nelson, son fils et son beau fils, M. Jacquet.

De plusieurs automobiles descendent successivement les autorités civiles et militaires ...
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