LA PLAINE DE LA MITIDJA
AVANT 1962
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87 Ko
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SIDI-MOUSSA
Origine du nom : arabe. Moussa est le nom de la tribu locale. Sidi est un signe de notabilité qui pourrait faire allusion à un chef ou à marabout dont j'ignore tout. Origine du centre :
française. Mais sa création fut difficile. En 1846 un
premier projet, de vrai village pour 50 feux n'a pas eu de suite par
manque de terrains aisément disponibles. Le territoire communal
est entièrement dans la plaine. Il ne touche ni au Sahel, ni
à l'Atlas. Il est situé dans cette bande centrale très
marécageuse où nous avons déjà rencontré
Oued-el-Alleug et Boufarik. Les altitudes sont partout inférieures
à 50m et descendent le long de l'Harrach qui limite la commune
à l'ouest, à moins de 30m. Les marais du sud de la commune
ont été les premiers drainés autour du village
et de l'oued Djemaa ; mais en 1935 il en restait encore beaucoup au
nord ; notamment le marais Lamirette. Néanmoins hors des rares
zones restées marécageuses, les terrains étaient
fertiles et aisément cultivables. Les activités sont uniquement
agricoles jusqu'en 1914. Un seul centre jusqu'en 1945
: le hameau de Sidi-Moussa : quelques maisons autour d'un carrefour,
sans place, sans rues ; mais avec une grande église et un café.
Paradoxalement ce hameau manquait d'eau. Une éolienne devait
pomper l'eau potable d'un puits de 12m de profondeur ! On l'appelait
le moulin à eau : autre paradoxe ! Particularité : Baraki a été enlevé à la commune de Sidi-Moussa en 1959 pour devenir CPE et être aussitôt intégré , avec Maison-Carrée et Oued Smar, au Xè arrondissement du Grand-Alger. Modeste ferme en 1900, Baraki était devenu en 1962 une banlieue d'Alger. Cependant les transports urbains n'y venaient pas : seulement les cars blidéens et les cars des Messageries Africaines. Population en 1954 :
11 899 dont 1 562 non musulmans (soit 13,13%). |