Sidi Ferruch,
- Alger, aux alentours
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-------Guides
bleus 1955 : « Staouèli,
la route traverse une forêt de pins maritimes. À droite,
1 km, plage Moretti (hôt.-rest.Moretti-plage) et Club des Pins...». -------Sur cette carte postale, on pourrait y trouver la Dauphine de mes parents, notre parasol comme celui tout à fait en bas, à gauche. Entourage conçu et réalisé par ma mère. Piquets de chez "Larios", rue Mogador. -------La cousine de ma mère avait ou louait une villa, sur la rue, derrière ces bâtiments. Et une bonne muette, Mimouna. J'avais appris d'elle quelques gestes simples lors de vacances, en juillet.(année? j'avais peut-être 10-12 ans?). Je me souviens qu'une voisine m'avait prêté, comble du bonheur, un vélo, mais trop grand pour moi. J'arrivais quand même à pédaler sans m'asseoir sur la selle, en passant une jambe au travers du cadre. Et parcourais Moretti de long en large, ce qui, à l'époque était vite fait. -------Plage préférée . Bien moins de monde en général. Quelques petits rochers à quelques mètres du rivage. Masque, palmes, tuba et fouëne nous permettaient de nous prendre pour des plongeurs émérites.Autre vue. |
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Extrait "L'algérianiste", mars 2008, n°121 À tout seigneur, tout honneur : mon arrière-arrière-grand-père Michel Moretti est arrivé de Corse en Algérie dans les années 1850. Il trouva une place de gardien au fort militaire de Sidi-Ferruch. Ayant acquis quelques terrains autour, il s'y installa. Sa nombreuse descendance fit construire des villas et un hôtel tout le long de la plage où eut lieu le débarquement français lors de la conquête. Dans les années 1946-1960, Moretti-Plage connut son apogée, étant située à proximité d'Alger. Elle était très fréquentée. Mes grands-parents, parents, oncles, etc., étaient des hommes de la terre et cultivaient la vigne et les agrumes mais aussi faisaient du maraîchage et ce, jusqu'à l'indépendance. Jean-Michel Moretti , Capbreton - Entre Sidi Ferruch et le Club des Pins, lotissement privé, cette plage était d'accès facile, un chemin séparait les cultures de la plage, les voitures y stationnaient. Ouverte à l'ouest, donc ensoleillée jusqu'au soir, la mer y est calme le plus souvent et la plage de sable fin propice aux pâtés des enfants. Nous avions nos habitudes à l'est d'Alger, à Surcouf où le vent d'est sévit. |
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