Douéra,
village d'Algérie
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A trois kilomètres, au Nord-Ouest du lieu
au se trouve maintenant Douéra, existait au moment de l'occupation
française, une vaste ferme arabe où se réu,nissaient,
le soir, tous les troupeaux pacageant dans la plaine. Cette ferme, élevée entre les pans de murs en ruines de constructions remontant à l'époque romaine, se nommait Haouch ben Omar. Le lieu dominait un vallon verdoyant, planté d'arbres, de hautes futaies et de peupliers blancs, ;- à proximité, une des sources nombreuses du pays était ombragée d'un bouquet de palmiers qui suivant la légende était le lieu de prédilection de la « Dame Blanche » de la contrée, la princesse Lella Mitidja, celle qui avait construit le palais dont les ruines formaient l'Aouch-Ben-Omar, et donné son nom à la vaste plaine dont elle était souveraine. Par arrêté du 23 mars 1843, le général gouverneur Bugeaud décida que, sous le nom de Sainte-Amélie (en l'honneur de la reine des Français), serait créé à égale distance de Douéra et de Mahehna, un centre de -peuplement de trente feux, dont la seule défense serait sa position stratégique entre deux villages fortifiés. Les premiers colons furent cruellement éprouvés par les fièvres paludéennes et les affections intestinales qui firent de nombreuses victimes les premières années. L'assèchement du ravin de Staouéli améliora la situation sanitaire, mais la petitesse des concessions 20 hectares entrava longtemps l'essor de ce village. Gaston MARGtJET. |
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