SAINT FERDINANDM. Ch. Bourrat, préfet
d'Alger
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Il existe dans les environs d'Alger,
tant dans la Mitidja
que dans le Sahel,
mais plus particulièrement dans cette dernière région,
une quantité de villages dcnt le charme est aussi prenant
que celui des bourgades du midi de la France et même parfois
de la Bourgogne. Dans un décor de terres rouges, ourlées de vignes drues et saines, de coteaux harmonieusement modelés sur des fonds de montagne ou de mer, abrités par les ombrages des eucalyptus, des frénes ou des pins, ces villages, tous coquets, vivants, sympathiques, retiennent l'attention des visiteurs étrangers qui trouvent là la preuve, palpable, éclatante, des bienfaits de notre pat:ente et ordonnée colonisation. S aint-Ferdinand est un de ces villages. On y fait de l'excellent vin, ses habitants sont accueillants et travailleurs et tous ont pour leur village un profond et touchant attachement. Sous l'impulsion d'une municipalité avisée, à la tête de laquelle se trouve un habile administrateur, M. Frechou, ce centre avait déjà bénéficié de nombreuses améliorations dont la plus appréciée est la conduite d'eau qui assure aux habitants un constant ravitaillement de ce précieux liquide. Mais il lui manquait cependant quelque chose : une salle des fêtes. Depuis hier cette lacune est comblée. Les habitants de Saint-Ferdinand sauront maintenant où tenir leurs réun'ons publiques et de famille. Ils pourront également y goûter les joies modernes du cinéma. (suite dans l'article.) |
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