rue Sadi Carnot
Au cours de l’inauguration des nouvelles installations “RENAULT”
Il nous faut accroître notre potentiel industriel a déclaré M. Roger LÉONARD
La Société algérienne des automobiles Renault a procédé hier à
l’inauguration de ses nouvelles installations de la rue Sadi-Carnot


Au cours de l’inauguration des nouvelles installations “RENAULT”
Il nous faut accroître notre potentiel industriel a déclaré M. Roger LÉONARD
La Société algérienne des automobiles Renault a procédé hier à
l’inauguration de ses nouvelles installations de la rue Sadi-Carnot

Le haut état-major de la Régie nationale, venu spécialement de Paris, recevait les nombreux Invités de la S.A.A.R., parmi lesquels M. Roger Léonard, MM. Brincat, premier vice-président de l’Assemblée algérienne ; le préfet Trémeaud, le député-maire J. Chevallier, Bouakouir, directeur
du Commerce, de l’Industrie et de l’Énergie ; Marotzki, président du Syndicat de l’automobile, ainsi que de nombreux élus et des personnalités du monde du commerce, de l’agriculture et de l’industrie.
Après une visite détaillée des ateliers et dépendances, au cours d’un champagne servi par le traiteur Baroli, le président directeur générai de la Régie Renault a remercié M. le Gouverneur général de sa visite dans laquelle il veut voir une marque d’intérêt envers la grande firme française. UN RAPIDE BILAN
M. Lefaucheux a ensuite rappelé l’esprit du statut de la Régie nationale qui permet à Renault de lutter dans un domaine où la concurrence est reine, grâce a une grande souplesse d’articulation procurée par une autonomie financière et administrative.

Extrait de l'Echo du 5-6-1953 - Francis Rambert
ici, nov.2024

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plan renazult

Au cours de l’inauguration des nouvelles installations “RENAULT”
Au cours de l’inauguration des nouvelles installations “RENAULT”
Il nous faut accroître notre potentiel industriel a déclaré M. Roger LÉONARD
La Société algérienne des automobiles Renault a procédé hier à
l’inauguration de ses nouvelles installations de la rue Sadi-Carnot

Le haut état-major de la Régie nationale, venu spécialement de Paris, recevait les nombreux Invités de la S.A.A.R., parmi lesquels M. Roger Léonard, MM. Brincat, premier vice-président de l’Assemblée algérienne ; le préfet Trémeaud, le député-maire J. Chevallier, Bouakouir, directeur
du Commerce, de l’Industrie et de l’Énergie ; Marotzki, président du Syndicat de l’automobile, ainsi que de nombreux élus et des personnalités du monde du commerce, de l’agriculture et de l’industrie.
Après une visite détaillée des ateliers et dépendances, au cours d’un champagne servi par le traiteur Baroli, le président directeur générai de la Régie Renault a remercié M. le Gouverneur général de sa visite dans laquelle il veut voir une marque d’intérêt envers la grande firme française. UN RAPIDE BILAN
M. Lefaucheux a ensuite rappelé l’esprit du statut de la Régie nationale qui permet à Renault de lutter dans un domaine où la concurrence est reine, grâce a une grande souplesse d’articulation procurée par une autonomie financière et administrative.
« Le contrôle, efficace, intervient après les décisions. Ainsi, avons-nous pu éviter lourdeur, routine et bureaucratisation ».
Après avoir rappelé que ia Régie nationale assurait son financement sans jamais avoir recouru aux prêts du gouvernement, M. Lefaucheux a tracé un rapide bilan de l’activité des usines de Billancourt au cours de ces huit dernières années. Une gamme de production répondant à tous les besoins, un équipement renouvelé, permettant une grande série, un effort de déconcentration industrielle couronné par l’usine moderne de Flins.
Le président-directeur général a également évoqué l’action sociale de la Régie et, notamment, ies créations destinées à la main-d’œuvre algérienne.

L’ALGÉRIE : UN MARCHE DE PREMIERE IMPORTANCE

Puis, M. Lefaucheux a précisé que la S.A.A.R. n’était pas une succursale de la Régie, mais une société anonyme du droit privé.
Créée en 1922, cette société connaît un grand développement, lié au marché de première importance que constitue l’Algérie.
Les nouvelles installations comportent un outillage spécialisé permettant toutes les réparat,ions et composant un ensemble industriel léger non négligeable, répondant aux besoins des 32.700 véhiculas vendus depuis 1947 par la S.A.A R.
Dans sa conclusion, M. Lefaucheux a souhaité que l’automobile ne soit plus considérée comme un luxe superflu à qui l’on demande d’assurer l’équilibre de la balance économique et espère que l’Algérie s’orientera vers une politique de crédit qui lui soit favorable.

UN EXEMPLE A SUIVRE

Le gouverneur général, dans sa réponse, a tout d’abord rendu hommage aux qualités de chef d’entreprise et d’homme de M. Lefaucheux dont il a pu apprécier le sens humain lors de la visite du foyer musulman de Billancourt.
M. Léonard a insisté sur l’intérêt qu’avaient les industries métropolitaines à développer matériellement leurs installations algériennes « car actuellement, a-t-il ajouté, nous ne pouvons plus équilibrer notre économie avec la seule production agricole. Il nous faut donc accroître notre potentiel industriel ».
Aussi, le gouverneur a voulu voir une étape dans cette voie avec les nouvelles installations de la S.A.A.R à laquelle il a promis tout son appui et souhaité que son chiffre d’affaires, plus de quatre milliards, permette de contribuer à la prospérité de l'Algérie.
« Nous savons, a-t-il conclu, que l'automobile n’est pas un luxe et n’avons aucun désir de ralentir le courant des ventes. »
MM. Meilhan, président-directeur général de la S.A.A.R., Chausse, directeur régional pour l’A.F N , et Casseville, directeur général de la S.A.A.R., recevaient les personnalités officielles et les invités.