Le Ruisseau, quartier d'Alger
par Abdelkrim DENNI
mise sur site le 2-1-2008

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-Le Directeur de l'Ecole du Stade - Ruisseau s'appelait Monsieur CUNAT et sa femme était enseignante, les autres enseignants, furent, et j'en oublie certainement:

- Monsieur FAUSSOT (1954-1955 ) …….. Classe CP
- Monsieur CHALANE (1955-1956 ) ……. Classe CE 1, et Madame et Monsieur STEPHANY
- Madame et Monsieur LE GRIFFON (1956-1957 ) ……Classe CE 2
- Monsieur GARCIA (1957-1958 ) ……….. Classe CM 1
- Monsieur AZI (1958-1959 ) …………….. Classe CM 2
- Madame AÏT SI SELMI (1959-1960 ) …. Classe CE 1

Mon frère aîné, Abdelkader, médecin, a fréquenté la maternelle (école de la Corderie 1953 /1954) et l'école du stade à partir de l'année CP - 1954 /1955. Il a eu pour camarade de classe Alain FOURNIER ( qui affirmait son origine Lyonnaise ).

Ses camarades de classe ( école du stade - Ruisseau ) sont les suivants :

1 ANDREU
2 BARCELO
3 COLOZZI
4 SEGUI
5 SASTRE Serge
6 VELO
7 GATEAU
8 POUSSIN
9 FOURNIER Alain
10 PEREZ
11 FONTES
12 BENHABRA
13 BENMAIZA
14 CHEKIRED
15 AXOU
16 HEFFAR
17 BEKLI
18 GUERINZI
19 BENCHEIKH
20 BOUAZA
21 LEGOUIZI

Ma sœur cadette Salima, chirurgien dentiste, a fréquenté également l'école du stade " fille " - 1959-1960.

Mon Père est né le 13 août 1925, rue Cheikh El Kamel - Belcourt ("La carrière " quartier mitoyen à Ruisseau ) et a habité au 41 rue du Transvaal à partir de 1936. Il a travaillé jusqu'à sa mise à la retraite en 1980 au sein des traminots (CFRA d'abord à partir de 1944 ensuite, RDTA, et enfin la RSTA ).
Il a fréquenté l'école olivier ( rue Van Vollen Hoven - Belcourt ) en 1931 et ses maîtres s'appelaient : Madame DANDINE, Messieurs BAKIR, BALANTINE et enfin BAUDUIS.

Ma Mère Ghalia NADOR est née le 03 mai 1929 à la Casbah ( 8, rue de Staoueli).
Elle fut scolarisée en 1936 à l'école Marengo ( Casbah, à côté de Sidi Adderrahmane ). Elle a eu pour enseignante Madame BALANTINE ( étrange coïncidence ? la femme du maître de mon Père ), Madame VIDALOVITCH, et enfin Mademoiselle ALDEGUERE.

Ils se sont mariés le 11 septembre 1948.

Natif du Ruisseau (29 octobre 1951), j'ai résidé avec mes parents jusqu'au 28 octobre 1960 au 41, rue du Transvaal - Ruisseau Alger ( au dessus de la rue Montfleury ).
A partir de 1961 je fus scolarisé dans un premier temps à l'école de la Cité Marty puis à l'Ecole du Patrimoine algérois ( Hussein-Dey ) et mon inoubliable maître dans cette école s'appelait Monsieur ANDRES. Sa sœur enseignait également dans la même école.
Je dispose d'une photo de mes camarades de la classe CM 2 - Ecole Le Patrimoine Algérois - Hussein Dey - Année 1962-1963 sur laquelle figure Monsieur ANDRES.

La rue du Transvaal commence - très abrupte devant les domiciles de Monsieur et Madame BUCHERE et plus bas la maison des MOUAMETI - au niveau de la rue de Lyon, entre l'Institut Pasteur et l'usine CORVINO (chaudronnerie et réparations navales) et face au mur d'enceinte du Jardin d'essai, à environ une centaine de mètres de l'entrée principal du stade municipal.

Une belle fontaine publique, distribuant - à volonté - une eau potable fraîche et limpide, se trouvait entre l'entrée de la villa des LEROY, et celle de la villa de mes parents acquise en 1936 auprès de Monsieur CATALA.

Nos voisins immédiats, rue du Transvaal, étaient les familles suivantes :

- Monsieur et Madame RAGANO, le mari travaillait aux douanes et dont la fille ( Mathilde 16 ans ) fut tuée, lors de la deuxième guerre mondiale, par un éclat d'un obus ( tiré par un navire américain qui avait riposté de tirs émanant du fort des arcades situé dans le bois des arcades )- avant d'atteindre l'abri, creusé à même la roche en tuf, dans la forêt à l'orée de la rue du Transvaal (où se trouvaient les domiciles de madame DUPUIS et des BENTOUTA, DENNI - CHOUIKH - LAREF, RAGANO, BUSSON, LEGOUIZI, LEROY, FOURNIER et SANCHEZ ). Cet évènement tragique et douloureux, dont se souvient encore mon père est cité par Madame Eva Rasetti - Fournier - 45470 - Le Ruisseau, quartier d'Alger. Racontez-nous - AEA, N°86,87,88 septembre, décembre 2004 mars 2005- page 9
Les RAGANO avaient deux fils, l'aîné Eugène et l'autre plus jeune que Mathilde, prénommé Jacques que nous surnommions Janot " le siffleur " ( doit avoir 65 ans actuellement ).
- Monsieur et Madame MOUACI ( habitaient en face de nous )
- Monsieur et Madame SANCHEZ ( habitaient plus bas que les MOUACI )
- Monsieur et Madame BUSSON (tenaient l'épicerie - charcuterie habitaient à l'angle et face à notre jardin )
- Monsieur et Madame LEGOUIZI (c'est des parents à moi, habitaient avec les BUSSON )
- Monsieur et Madame LEROY ( le mari peintre aux Beaux Arts- Alger, villa mitoyenne à la notre)
- Monsieur et Madame BELAMRI ( le père était gardien forestier )
- Monsieur et Madame BENTOUTA ( le père était chauffeur de taxi, maison située à la fin de la rue du
Transvaal ).
- Madame DUPUIS ( avaient une fille, Paulette, doit avoir 70 ans actuellement )
- Monsieur et Madame TOUALBI
- Monsieur et Madame LEFKIR
- Monsieur et Madame SEGUI ( avaient un fils prénommé Paulo, doit avoir 65 ans actuellement. Il a
travaillé, comme son Père à la RSTA avec mon Père ).
- Monsieur et Madame VENTON ( habitaient un peu plus haut que les BECHIKH et les BOUAZA)
- Monsieur et Madame FOURNIER ( habitaient au sommet des escaliers un peu plus haut que les
VENTON ).
- Monsieur et Madame BUCHERE ( habitaient le début de la descente abrupte de la rue du Transvaal )
- Mademoiselle Yvonne ( malentendante ) et sa sœur. Leur maison surplombée celle des FOURNIER )
- Madame FOURNIER ( avaient beaucoup de chats )
- Monsieur et Madame MARS
- Monsieur et Madame FARCE ( charcutier ), voisins des FOURNIER
- Monsieur et Madame BECHIKH ( habitent en bordure des escaliers qui mènent à la rue du Transvaal )
- Monsieur et Madame BOUAZA (voisins immédiats des BECHIKH )
- Monsieur et Madame MOUAMETI( habitaient au milieu de la descente abrupte de la rue du Transvaal )
- Monsieur et Madame SEMMACHE ( garde forestier )
- Monsieur et Madame SEGNES ( autre garde forestier, habitaient une villa en pleine forêt )

Plus loin, au niveau de la rue du Centenaire, se trouvaient les familles :

- Monsieur et Madame KADAOUI ( avaient une boulangerie )
- Monsieur et Madame GUERINZI
- Monsieur et Madame BELKHAMSA
- Monsieur et Madame ZAOUCHI

La Boulangerie de la rue Monfleury était tenue par Monsieur BERTHIER, plus haut, habitaient ( 1945-1947 ) Messieurs IZZO ( gardien de but de l'Association Sportive de Saint Eugène " ASSE " ) et MARIO. Tous les deux travaillaient dans le corps de la police.

L'épicerie-crémerie du stade ( rue de Lyon ) était tenue par Monsieur DUPLAT et la boulangerie par MARTINEZ, et celle qui se trouvait à proximité du carrefour était gérée par Madame SALOR.

En face de l'entrée principale du stade municipal, il y avait un bar, " Mon Plaisir " avec une grande et belle table de billard. De là, des escaliers (le nombre de marches est de 152), très larges, mènent les piétons de la Rue de Lyon vers la rue Montfleury et plus haut pour atteindre la rue du Transvaal dans sa partie haute à l'orée de la forêt des arcades.

Au sommet des escaliers, plus bas que les FOURNIER se trouvaient à droite la maison des BECHIKH et celle des BOUAZA, ensuite les VENTON à gauche pour arriver, enfin, chez les MARS en bordure du chemin qui mène vers la maison des TOUALBI et des SEGUI et enfin la rue du Transvaal.

Le bois des arcades était un lieu de détente pour les familles et un site privilégié pour les artistes peintres de l'Ecole des beaux arts ou des amateurs, et pour cause, la vue y est imprenable et domine la merveilleuse baie d'Alger dans son ensemble: de Notre Dame ( d'Afrique) située à l'ouest, à Cap Matifou à l'est. C'est le lieu de pique-nique préféré de la communauté européenne.

Pendant la saison des pluies, à partir du mois d'octobre, les riverains fins gourmets, et ceux d'ailleurs, s'adonnaient au plaisir de la cueillette des champignons et au ramassage des escargots. Au mois de mai, interrompus souvent par le vol et le cri particulier et saccadé du coucou, les chants, magnifiques mélodies, de verdiers, luques, chardonnerets, serins, … bercent les glaëuils et les autres fleurs aux senteurs sauvages.

A côté du Musée National des Beaux Arts ( rue de Lyon ) et juste en face de l'entrée du Jardin d'essai, il y avait une source où les riverains s'approvisionnaient en eau potable et fraîche. Les anciens disent que c'est grâce à cette source que le Jardin d'essai a vu le jour.

Pour sa part, mon Père, a encore en mémoire quelques souvenirs:

Avant 1936, sur le site de la Direction de la Compagnie Lebon ( entre l'école Pratique de Commerce et d'Industrie devenue Lycée Technique, et le stade municipal ), il y avait un deuxième stade, utilisé par les équipes de football de première division, le stade municipal étant réservé pour la division d'honneur.

En descendant le ravin de la femme sauvage, et avant le carrefour ( Ruisseau ) à droite il y avait un chalet en bois : Il a servi pendant la grande guerre, comme unité de torréfaction de " noyaux de dattes " et ce, en substitution au café qui était rationné à cette époque.

Le refroidissement des turbines de gaz ( Usine Lebon ) s'effectuait avec de l'eau de mer.
Après refroidissement des turbines, l'eau chaude était rejetée à la mer à la grande joie des enfants qui se baignaient à cet endroit.

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