Le Ruisseau, quartier
d'Alger
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-Le Directeur de l'Ecole du Stade - Ruisseau s'appelait Monsieur CUNAT et sa femme était enseignante, les autres enseignants, furent, et j'en oublie certainement: - Monsieur FAUSSOT (1954-1955 )
.. Classe
CP Mon frère aîné, Abdelkader, médecin, a fréquenté la maternelle (école de la Corderie 1953 /1954) et l'école du stade à partir de l'année CP - 1954 /1955. Il a eu pour camarade de classe Alain FOURNIER ( qui affirmait son origine Lyonnaise ). Ses camarades de classe ( école du stade - Ruisseau ) sont les suivants : 1 ANDREU Ma sur cadette Salima, chirurgien dentiste, a fréquenté également l'école du stade " fille " - 1959-1960. Mon Père est né le 13 août 1925, rue
Cheikh El Kamel - Belcourt ("La carrière " quartier mitoyen
à Ruisseau ) et a habité au 41 rue du Transvaal à
partir de 1936. Il a travaillé jusqu'à sa mise à
la retraite en 1980 au sein des traminots (CFRA d'abord à partir
de 1944 ensuite, RDTA, et enfin la RSTA ). Ma Mère Ghalia NADOR est née le 03 mai 1929
à la Casbah ( 8, rue de Staoueli). Ils se sont mariés le 11 septembre 1948. La rue du Transvaal commence - très abrupte devant les domiciles de Monsieur et Madame BUCHERE et plus bas la maison des MOUAMETI - au niveau de la rue de Lyon, entre l'Institut Pasteur et l'usine CORVINO (chaudronnerie et réparations navales) et face au mur d'enceinte du Jardin d'essai, à environ une centaine de mètres de l'entrée principal du stade municipal. Une belle fontaine publique, distribuant - à volonté - une eau potable fraîche et limpide, se trouvait entre l'entrée de la villa des LEROY, et celle de la villa de mes parents acquise en 1936 auprès de Monsieur CATALA. Nos voisins immédiats, rue du Transvaal, étaient les familles suivantes : - Monsieur et Madame RAGANO, le mari travaillait aux douanes
et dont la fille ( Mathilde 16 ans ) fut tuée, lors de la deuxième
guerre mondiale, par un éclat d'un obus ( tiré par un navire
américain qui avait riposté de tirs émanant du fort
des arcades situé dans le bois des arcades )- avant d'atteindre
l'abri, creusé à même la roche en tuf, dans la forêt
à l'orée de la rue du Transvaal (où se trouvaient
les domiciles de madame DUPUIS et des BENTOUTA, DENNI - CHOUIKH - LAREF,
RAGANO, BUSSON, LEGOUIZI, LEROY, FOURNIER et SANCHEZ ). Cet évènement
tragique et douloureux, dont se souvient encore mon père est cité
par Madame Eva Rasetti - Fournier - 45470 - Le Ruisseau, quartier d'Alger.
Racontez-nous - AEA, N°86,87,88 septembre, décembre 2004 mars
2005- page 9 Plus loin, au niveau de la rue du Centenaire, se trouvaient les familles : - Monsieur et Madame KADAOUI ( avaient une boulangerie
) La Boulangerie de la rue Monfleury était tenue par Monsieur BERTHIER, plus haut, habitaient ( 1945-1947 ) Messieurs IZZO ( gardien de but de l'Association Sportive de Saint Eugène " ASSE " ) et MARIO. Tous les deux travaillaient dans le corps de la police. L'épicerie-crémerie du stade ( rue de Lyon ) était tenue par Monsieur DUPLAT et la boulangerie par MARTINEZ, et celle qui se trouvait à proximité du carrefour était gérée par Madame SALOR. En face de l'entrée principale du stade municipal, il y avait un bar, " Mon Plaisir " avec une grande et belle table de billard. De là, des escaliers (le nombre de marches est de 152), très larges, mènent les piétons de la Rue de Lyon vers la rue Montfleury et plus haut pour atteindre la rue du Transvaal dans sa partie haute à l'orée de la forêt des arcades. Au sommet des escaliers, plus bas que les FOURNIER se trouvaient à droite la maison des BECHIKH et celle des BOUAZA, ensuite les VENTON à gauche pour arriver, enfin, chez les MARS en bordure du chemin qui mène vers la maison des TOUALBI et des SEGUI et enfin la rue du Transvaal. Le bois des arcades était un lieu de détente pour les familles et un site privilégié pour les artistes peintres de l'Ecole des beaux arts ou des amateurs, et pour cause, la vue y est imprenable et domine la merveilleuse baie d'Alger dans son ensemble: de Notre Dame ( d'Afrique) située à l'ouest, à Cap Matifou à l'est. C'est le lieu de pique-nique préféré de la communauté européenne. Pendant la saison des pluies, à partir du mois d'octobre, les riverains fins gourmets, et ceux d'ailleurs, s'adonnaient au plaisir de la cueillette des champignons et au ramassage des escargots. Au mois de mai, interrompus souvent par le vol et le cri particulier et saccadé du coucou, les chants, magnifiques mélodies, de verdiers, luques, chardonnerets, serins, bercent les glaëuils et les autres fleurs aux senteurs sauvages. A côté du Musée National des Beaux Arts ( rue de Lyon ) et juste en face de l'entrée du Jardin d'essai, il y avait une source où les riverains s'approvisionnaient en eau potable et fraîche. Les anciens disent que c'est grâce à cette source que le Jardin d'essai a vu le jour. Pour sa part, mon Père, a encore en mémoire quelques souvenirs: Avant 1936, sur le site de la Direction de la Compagnie Lebon ( entre l'école Pratique de Commerce et d'Industrie devenue Lycée Technique, et le stade municipal ), il y avait un deuxième stade, utilisé par les équipes de football de première division, le stade municipal étant réservé pour la division d'honneur. En descendant le ravin de la femme sauvage, et avant le carrefour ( Ruisseau ) à droite il y avait un chalet en bois : Il a servi pendant la grande guerre, comme unité de torréfaction de " noyaux de dattes " et ce, en substitution au café qui était rationné à cette époque. Le refroidissement des turbines de gaz ( Usine Lebon )
s'effectuait avec de l'eau de mer. Mon adresse professionnelle actuelle est: |