HALLES ET MARCHES. - Marché
Barnave. Exécution des travaux d'équipement. Financement.
M. BECCAREL, Adj oint.
Mes chers Collègues,
Dans votre séance du 12 décembre 1952, vous avez décidé
de confier aux entreprises chargées le la construction du bloc Barnave,
la réalisation du projet d'équipement du marché dressé
par M. Lathuillière en accord avec les Services Economiques de la
Ville.
Le montant des situations de travaux devait être versé par
le Receveur municipal, après vérification des Services techniques
de la Ville, au Receveur de l'Office qui devait en assurer le règlement
aux entreprises.
Cette mesure devait permettre de bénéficier des conditions
avantageuses résultant des adjudications lancées par l'Office
pour l'ensemble de l'immeuble dont le marché n'était, après
tout, qu'une partie.
Votre délibération a été revêtue de l'approbation
de M. le Préfet le 28 janvier 1953, sous le n° 1.676/1.
Or, la mise en application des mesures ainsi adoptées ayant soulevé
certaines difficultés d'ordre comptable et budgétaire, il
est apparu beaucoup plus rationnel de faire souscrire directement par la
Ville les marchés à passer avec les entreprises intéressées
sur la base des documents établis à cet effet par M. Lathuillière,
architecte.
Les travaux, dont l'importance est évaluée à 47 millions
de francs, seraient respective aient attribués aux entreprises ci-après
:
Les situations de travaux seraient alors réglées
aux entreprises elles-mêmes par le Receveur municipal sur production
de mémoires justificatifs vérifiés par les architectes
et les Services techniques de la Ville et visés par le Maire.
La dépense totale, évaluée à 48.810.000 francs,
y compris les honoraires de l'architecte, serait couverte :
- jusqu'à, concurrence de 20 millions, par l'emploi du crédit
précédemment destiné à l'aménagement
d'un marché sur le terrain Tiar (article 62 du chapitre XXXV du B.P.
de 1952. Emprunt de 315 millions), désaffecté par votre délibération
du 18 août 1952 ;
- le solde, soit 28.810.000 francs, serait prélevé sur le
crédit d'égale importance inscrit à l'article 4 du
chapitre XXXV du B.P. 1953, dont l'ouverture anticipée serait sollicitée
de l'Autorité supérieure.
Nous vous proposons, en conséquence, d'adopter le projet qui vous
est soumis et d'autoriser le Maire à accomplir toutes formalités
utiles en vue de sa réalisation et à signer les contrats à
intervenir avec les entreprises chargées de l'exécution des
travaux.
Avis favorable des Commissions réunies des Travaux et des Finances.
Adopté.
HALLES ET MARCHES. - Marché Barnave. Eclairage du sous- sol. Financement.
M. BECCAREL, Adjoint.
Mes chers Collègues,
Vous venez de décider de confier aux entreprises chargées
de la construction du bloc Barnave, la réalisation du projet d'équipement
du marché établi par M. Lathuilhère en accord avec
les Services municipaux.
Les travaux d'électricité, évalués à
10.000.000 de francs,ont été confiés à la Société
Algérienne d'Installations Mécaniques et Electriques.
Or, à l'issue d'une visite du marché, il s'est avéré
que le sous-solétait insuffisamment éclairé.
Un devis a donc été demandé à la S.A.I.M.E.
en vue de remédier à cette situation et cette Société,
après avoir étudié la question, vient de faire tenir
ses propositions quant à l'installation à réaliser.
Cette installation comporterait l'éclairage de 120 poutres au moyen
de tubes fluorescents blancs et blanc-roses par double rampe sur chaque
poutre, chacune de ces rampes étant protégée par une
applique plafonnier en " plexilux ".
L'installation comprendrait 758 m. de tubes fluorescents alimentés
par 94 transformateurs.
L'alimentation serait commandée du tableau général
de coupure situé dans le bureau du marché et comporterait
4 secteurs :
1e secteur - Poissonnerie et côté rue Elie de Beaumont. Eclairage
de 27 poutres.
2ème secteur - Centre marché. Eclairage de 22 poutres.
3ème secteur - Côté rue Barnave. Eclairage de 34 poutres.
4ème secteur - Entrée rue Meissonnier et galeries marchandes.Eclairage
de 37 poutres.
Le bordereau estimatif des prix proposés a été accepté
par l'architecte et nos Services Techniques.
Nous vous proposons, en conséquence, d'autoriser le Maire à
passer un avenant avec la Société Al gérienne d'Installations
Mécaniques et Electriques en vue de l'exécution des travaux
tels qu'ils sont définis ciodessus et estimés à 7.797.600
frs.
Le montant de la dépense serait prélevé sur les disponibilités
offertes par le crédit inscrit à l'ar_ ticle 10, chapitre
XIX, du budget primitif de l'exercice 1953, sous la rubrique : " Eclairage
et chauffage des bâtiments communaux et divers ".
Avis favorable des Commissions réunies des Travaux et des Finances.
Adopté. |
SERVICES
ECONOMIQUES. - Marché Barnave. Location du matériel.
M. GRECH, Adjoint.
Mes chers Collègues,
Le nouveau marché Barnave doit être inauguré incessamment
et le recasement des détaillants du marché Meissonier s'opérera
aussitôt.
Comme vous le savez, il s'agit là d'un marché modèle
pour l'aménagement moderne duquel rien n'a été négligé
: aménagements intérieurs, esthétique, présentation,
circulation, ventilation, éclairage, etc...
D'autre part, parmi les avantages particuliers présentés par
ce marché figure l'installation d'étaux métalliques,
d'un aspect propre et agréable, dont le modèle standard n'a
été définitivement arrêté qu'après
consultation des professionels appelés à les utiliser.
S'il convient de signaler ce que l'esthétique intérieure du
marché gagnera à de tels aménagements, il paraît
également nécessaire de souligner que les marchands détaillants
qui y seront installés se verront dotés, contrairement à
ce qui se passe sur les autres marchés, d'un instrument de travail
de premier ordre, mais de valeur assez élevée.
Il apparaît, en toute logique, normal et équitable que les
bénéficiaires acquittent une redevance pour utilisation de
ce matériel de travail.
De plus, l'aménagement des boutiques intérieures ne laisse
également rien à désirer et l'éclairage fluorescent
installé dans le marché permettra aux détaillants d'éviter,
s'ils le désirent, l'installation d'un éclairage spécial
à l'intérieur de leur commerce, établi à leurs
frais, comme c'est le cas pour la plupart d'entre eux au marché Meissonier.
Il semble donc également normal que ceux-ci participent aux dépenses
d'éclairage.
Il ne saurait s'agir là, bien entendu, dans l'un comme dans l'autre
cas, d'une majoration des tarifs de location des emplacements, mais simplement
du règlement d'une indemnité pour service rendu.
Votre 4ème Commission, dans sa séance du 20 mars 1953, a émis
un avis favorable au paiement de cette redevance dont elle a fixé
le montant forfaitaire à 500 francs par mois.
Avis favorable des Commissions réunies des Travaux et des Finances
qui vous proposent de ramener le montant de la redevance forfaitaire de
500 à 250 francs pour les étaux et maintenir 500 francs pour
les boutiques.
M. Grech, Adjoint. - Je tiens à faire une déclaration.
Je viens de vous donner lecture du rapport adopté par votre 4ème
Commission, ainsi que de la modification apportée par votre Commission
des Travaux et Finances aux propositions initiales qui avaient été
présentées.
J'estime que je dois vous donner des explications complémentaires
qui vous permettront de juger, en toute connaissance de cause, si la somme
de 500 francs, ainsi fixée à l'origine comme devant être
imposée tant aux titulaires des étaux du marché qu'aux
occupants des boutiques, représentait une redevance tellement disproportionnée
au service qui sera rendu à ces deux catégories de locataires
de notre marché.
Le marché Barnave est un établissement qui va être un
modèle du genre et qui sera le plus beau de France et d'Algérie.
Des étaux métalliques très bien conçus et réalisés
après consultation de ceux qui devaient être appelés
à les utiliser vont être mis à la disposition de ces
professionnels.
Ceci va les dispenser des frais qu'ils ont l'habitude d'engager eux- mêmes
pour des installations qui, il faut bien le dire, n'ont rien de comparable,
tant du point de vue pratique et de l'esthétique, au matériel
qu'ils utilisent habituellement.
D'autre part, j'insiste sur le fait que l'éclairage de cet établissement
a été conçu de telle manière qu'il doit dispenser
normalement les commerçants, locataires de boutiques, de procéder
aux installations électriques que chacun d'eux aurait été
dans l'obligation de réaliser, à ses frais, dans son local,
si la lumière donnée dans le marché avait été
de plus faible intensité.
Dans l'un comme dans l'autre cas, et contrairement à ce qui nous
a été dit, j'estime que nos locataires vont réaliser
une excellente opération, car elle doit se solder pour eux, malgré
le paiement de cette redevance, par une diminution des frais qu'ils supportent
aujourd'hui.
En effet, les marchands installés en étaux ont actuellement
à leur charge :
1") les droits dus à la Ville pour location de leur emplacement
dont le montant, pour un étal normal de 3 m2, est de 720 francs par
mois ;
2') des frais supplémentaires qui atteignent un total de 700 frs
par semaine, cette somme comprenant le paiement des portefaix qui, chaque
jour, mettent en place et enlèvent leurs installations, d'autre part,
transportent leurs colis de la voiture amenant la marchandise des Halles
centrales jusqu'à leurs étaux.
Tenant compte que le prix du transport du point de déchargement à
l'étal est de 5 francs par colis, que l'approvisionnement normal
d'un marchand de fruits et légumes est de 6 ou 7 colis par (jour,
il aura donc encore à supmorter 200 francs de frais par semaine.
Mais il faut bien admettre que n'ayant plus à se préoccuper
du transport de son matériel de travail et de la mise en resserre
des 'marchandises invendues qui resteront en place, il réalisera
chaque semaine une réduction de ses dépenses actuelles équivalente
à 700 - 200 = 500 fr., soit en un mois 2.000 francs.
En lui imposant la redevance mensuelle envisagée de 500 francs 'il
récupérera tout de même une somme de 1.500 francs sur
les dépenses qu'il supporte actuellement.
De plus, il convient de signaler que la Commune aura à sa charge
l'entretien de ce matériel.
Quant aux locataires des boutiques, il est bien certain que la somme de
500 francs qui leur sera demandée pour l'éclairage intensif
assuré, celle-ci doit rester, inférieure au montant des dépenses
qu'ils auraient à prendre à leur compte s'ils devaient faire
installer un éclairage supplémentaire dans leur local.
Les arguments exposés au cours de la dernière réunion
de notre Commission des Travaux et Finances et qui ont conduit ses membres
à émettre un avis réduisant de moitié notre
proposition initiale ont été basés sur le fait que
cette redevance devait être une charge supplémentaire pour
nos 'détaillants dont la situation fi-1 nancière allait, de
ce fait, être sérieusement alourdie.
J'ai tenu à reprendre cette question pour démontrer que leur
réinstallation dans le marché Barnave doit, au contraire,
leur faire réaliser, malgré le paiement de cette somme, une
économie substantielle sur les dépenses qu'ils ont à
supporter à l'heure présente et pratiquées sur tous
les marchés.
Puisque l'occasion m'en est donnée, je tiens à vous signaler
que, conformément à nos promesses, nous allons réinstaller
dans le nouveau marché la totalité de nos locataires des anciens
marchés Meissonier et Barnave. L'affectation des étaux du
nouvel établissement s'est faite ces jours derniers, le recasement
des détaillants 1 ayant été opéré conformément
à une liste d'appel établie en fonction de l'ancienneté
de chacun d'eux sur nos marchés.
Sur 171 détaillants installés, aucune réclamation n'a
été enregistrée, ce qui témoigne que la méthode
d'attribution adoptée était celle qui convenait.
L'affectation des 44 boutiques sera faite lundi, celle des 23 marchands
de poissons ou de coquillages mardi, suivant la même formule.
Contrairement à ce qu'on avait pu penser à l'origine, il ne
sera pas possible d'installer de nouveaux commerçants dans ce marché,
le recasement ayant absorbé la totalité des étaux et
des boutiques disponibles.
Me André, Adjoint, ffons de Maire. - Quelles sont les conclusions
du rapporteur ?
M. Grech, Adjoint. - Je demande le maintien des 500 francs votés
par la quatrième Commission.
Me André, Adjoint, ffons de Maire. - En Commission des Travaux et
Finances, si j'ai bonne mémoire,
nous avions adopté les chiffres de 250 francs pour les étaux
et de 500 francs pour les boutiques.
M. Boudjeroudi, Adjoint. - - Après l'exposé de M. Grech, je
tiens à faire quelques remarques au sujet du paiement de la location
du matériel.
Vous connaissez notre souci d'objectivité, surtout quand il s'agit
d'affaires ou de questions municipales ; en la circonstance, il nous est
proposé aujourd'hui de décider la location et le prix des
loyers des boutiques et étaux, ainsi qu'un supplément pour
amortir le prix de revient des étaux imposés au nouveau marché
Barnave. Nous avions déjà à différentes reprises,
souligné la situation précaire dans laquelle se débattent
les détaillants en légumes et poissons, on nous propose aujourd'hui
un chiffre destiné à amortir le prix de revient des étaux
mis à la disposition des détaillants et, pour justifier cette
décision, ils doivent payer le service rendu. Et on invoque pour
cela le prix de revient excessif de ces étaux pour justifier les
250 francs à payer mensuellement et pour toujours. Nous n'avons pas
vu votre souci d'écoomie des deniers publics lorsque vous avez consacré
la location de la Centrale Laitière qui a coûté des
millions à la Ville d'Alger et qui a été cédée
à 15 francs par an et cela pour une durée de 15 ans. En l'occurence,
c'est un joli cadeau que la Municipalité a fait à la Société
Laitière sans se soucier d'économiser l'argent de nos contribuables,
alors que les marchands de légumes payent déjà une
location de 240 francs le m2 en plus du supplément de 250 francs
que vous voulez leur infliger pour l'octroi de l'étal, et cela à
titre définitif, et c'est ainsi que le capital investi par vous sur
cette catégorie de commerçants sera amorti dans une vingtaine
d'années. Il y a donc, et vous en conviendrez, une injustice flagrante
ou du moins une parcimonie certaine qui a présidé à
cette décision, frappant les détaillants du marché
Barnave et créant par là un précédent. Car,
si vous avez construit ce marché, il y a eu, par contre, des augmentations
successives sur le droit de place dans les marchés pour justifier
amplement les dépenses faites par la Ville et, à ce jour,
cette augmentation se chiffre à près de 300 %, surtout que
le pouvoir d'achat et les bénéfices réalisés
par les détaillants ne sont pas énormes, nous dirons même
dérisoires, compte tenu de la situation sociale de chacun. En la
circonstance, nous vous proposons le montant de la location de l'étal
à la somme de 15 fr., et cela parce que nous sommes logiques et raisonnables.
M. Grech, Adjoint. - Je tiens à rétablir une erreur commise
peut- être involontairement par M. Boudjeroudi qui prétend
qu'il s'agit d'une augmentation de loyer. Il n'y a pas d'augmentation.
M. Boudjeroudi, Adjoint. - C'est un moyen détourné puisque
la loi nous en empêche.
Me André, Adjoint, ffons de Maire. - Nous allons voter, si vous le
voulez bien, sur la décision de la Commission des Travaux et Finances.
Si elle est adoptée à la majorité, nous n'irons pas
plus avant. Si elle ne l'est pas, nous mettrons la proposition de M. Boudjeroudi
aux voix.
M. Houara. - J'ai une question à poser au rapporteur. Combien vaut
la construction d'une boutique ?
M. Grech, Adjoint. - Elle varie selon la surface.
M. Houara. - Combient vaut le mètre carré ?
M. Grech, Adjoint. - 450 frs.
M. Houara. - Et celui d'un étal?
M. Grech, Adjoint. - 240.
M. Giraudon. - Je voudrais savoir si la redevance en question a une affectation
spéciale.
M. Grech, Adjoint. - Elle servira à entretenir le matériel.
Me André, Adjoint, ffons de Maire. - Cela rentre dans les produits
communaux.
M. Giraudon. - Si vous abaissez votre prix de 500 à 250 francs, la
différence constituera une moins-value dans les recettes générales.
M. Beccarel, Adjoint. - Monsieur le Maire, je m'excuse de reprendre la parole
au sujet d'un rapport qui a été longuement débattu
en Commission des Travaux et Finances, mais considérant que le rapporteur
maintient les conclusions de la 4ème Commission et ne nous présente
pas un avis conforme à la décision de la Commission des Travaux
et Finances...
M. Grech, Adjoint. - Je l'ai présenté.
M. Beccarel, Adjoint. - Considérant, d'autre part, que les arguments
apportés par notre collègue du 2ème Collège
sont valables et qu'en d'autres circonstances nous avons fait des gestes
beaucoup plus gracieux vis-à-vis des commerçants de notre
Commune : considérant l'oeuvre magnifique que la Municipalité
a accomplie en créant le marché Barnave qui est un modèle
du genre ; considérant qu'il n'appartient pas aux petits commerçants
d'en supporter les frais, je propose de revenir sur la décision de
la Commission des Travaux et Finances et de demander 250 francs pour les
boutiques et 100 francs pour les étaux.
M. Bertin, Adjoint. - Il y a une proposition de plus. Renvoi en Commission,
car on n'y comprend plus rien.
Me André, Adjoint, ffons de Maire. - Vous voulez laisser le soin
à la nouvelle Municipalité de fixer ces droits.
Nous allons donc voter sur la proposition la plus éloignée
du rapport qui est le renvoi en Commission.
Après vote et par 19 voix contre trois, le rapport est renvoyé
à la Commission compétente
|
Enfin, le 18 avril, à 11
heures , la Municipalité procédait à l'inauguration
du marché Barnave, compris dans l'infrastructure du groupe d'H.L.M.
situé à l'angle des rues Barnave et Meissonier.
Après la visite des installations, le Maire remit officiellement
cet établissement à la Ville.
" Mesdames,
" Messieurs,
" Mes chers Collègues,
" Hier, l'inauguration de la salle des délibérations
du Conseil Municipal marquait le dernier stade de l'installation définitive
du nouvel hôtel de ville.
Aujourd'hui, celle de ce marché est le dernier acte public de notre
Municipalité ".
" Il est la marque du souci constant que nous avons eu de nous consacrer
à l'embellissement de notre cité et au mieux-être de
nos concitoyens ".
" C'est dans cet esprit que tous nos efforts ont tendu à développer
les constructions à usage d'habitation et à les compléter
par des organismes sociaux nécessaires tels que : écoles,
garderies d'enfants et marchés. "
" Vous me permettrez, dans ce dernier domaine, de retracer brièvement
notre action ".
" Dès 1948 a été mise en fonction une centrale
moderne de réfrigération et de pasteurisation du lait ".
" Par la suite, nous avons amélioré divers marchés,
installé celui de Bel-Air et de Notre-Dame d'Afrique, construit des
boutiques au marché Babel-Oued, agrandi le marché Clauzel
dans lequel nous avons notamment réaménagé la poissonnerie,
amélioré le marché
de Chartres, procédé à l'expropriation des terrains
nécessaires à l'agrandissement du marché Randon. "
" Les procédures sont sur le point d'être terminées
et rien ne s'oppose maintenant à cette réalisation ".
" Les travaux d'agrandissement du marché Bab-el-Oued sont en
cours ".
" Les terrains nécessaires sont acquis pour la création
de nouveaux marchés au Ruisseau, à Belcourt, au boulevard
Bru (Terrains Chopin et Parodi) et rue Duc des Cars. "
" Les projets techniques sont établis. Des premiers crédits
ont été prévus. Il ne reste plus qu'à exécuter
".
" Aux Abattoirs, nous avons procédé à l'agrandissement
des équipements existants ".
" L'agrandissement des Halles Centrales est prévu. Toutes les
études sont faites. Le projet définitif d'agrandissement de
ces établissements est complètement terminé et susceptible
d'être réalisé ".
" Pour la mise en oeuvre d'une première tranche de travaux,
les terrains sont acquis ".
" Telle est, sommairement rappelée, notre action dans le domaine
du ravitaillement ".
" Pour le marché Barnave que nous inaugurons aujourd'hui, je
rappellerai que, dès mars 1950, nous avions évacué
l'ancien marché et gratuitement remis à l'Office public d'H.B.M.
le terrain sur lequel nous nous trouvons, terrain qui a reçu les
magnifiques constructions à usage d'habitation, aujourd'hui occupées,
et dans l'infrastructure desquelles devait s'implanter ce marché.
"
" A l'origine, le financement de cette construction devait être
assuré par l'Office. Des difficultés d'ordre administratif
ont rendu la chose impossible, nous obligeant à dégager sur
le budget de la Ville des avances de trésorerie formant un total
de 125 millions. "
" Il est bien évident que ces fonds nous ont fait défaut
pour d'autres réalisations ".
" Vous venez de visiter un marché dont je crois pouvoir dire
qu'il est un des plus beaux d'Afrique du Nord ".
" Chacun y trouvera l'hygiène, le confort et la facilité
indispensables à un bon fonctionnement ".
" Nous remercions et félicitons les techniciens qui l'ont conçu
".
" Ce sont tout d'abord les architectes, MM. Lathuillère, Di
Martino et Bettoli, les entrepreneurs Fourre et Rhodes, la Société
S.A.I.M.E., les Etablissements Forges Garcia, L'union de peinture afri caine
Billoq, les Etablissements Laurent Bouillet, Chollet, Nicol et Longobardi,
l'Etanchéité Nord- Africaine qui, chacun dans leurs secteurs,
ont contribué à doter ce marché des techniques les
plus modernes. Je leur sais gré des efforts qu'ils ont fait pour
achever les travaux dans un temps record ".
" Nos remerciements vont également à M. Pasquier-Bronde.
Je n'oublie pas que cette réalisation est commune à l'Office
public d'H.L.M. et à la Ville qui ont toujours travaillé en
étroite collaboration ".
" Je veux enfin dire ma gratitude à mes collègues du
Conseil municipal qui ont bien voulu voter tous les crédits nécessaires
et plus particulièrement à MM. Grech et Beccarel qui ont assuré
la coordination des travaux avec l'aide des Services Techniques ".
" Nous remettons donc l'ensemble de ces installations à l'usage
de la population avec la fierté non seulement d'avoir enrichi le
patrimoine communal, mais aussi d'avoir agi en bon administrateur d'une
ville que nous avons voulu toujours plus belle et plus prospère " |