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---------le
8/02/2002 : hmartin36 me fournit
les renseignements suivants : « au centre, en rose, lÉglise
du Sacré Coeur (où j'ai été enfant de
choeur et où mon frère né en 1945 a été
baptisé par le chanoine Garganico). À droite de l'église,
en jaune, le couvent des Dominicains où nous avons habité
un an dans l'ancien appartement du sacristain de la paroisse.» ---------Note du site : la station semble être au niveau du 110 rue Michelet, rue Maréchal-Morand, devant l'emplacement de la future église du Sacré-Coeur. |
115
Ko
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La basilique du
Sacré-Coeur
(Source:"Alger de ma jeunesse,tome 1, J.Gandini, Éditions Gandini,
Nice") -------Le 11 février 1944, alors que se livraient les batailles les plus rudes et les plus décisives de la Seconde Guerre mondiale, Monseigneur Leynaud, archevêque d'Alger, fit le vu d'élever en l'honneur du Sacré-Coeur une "belle et grande église". L'emplacement qu'il choisit fut le terrain même sur lequel les Dames du Sacré-Coeur, arrivées à Alger dans les derniers jours de 1842, avaient bâti un collège très florissant qui fut fermé dans les années douloureuses de la séparation des biens de l'Eglise et de l'Etat, au début du siècle. -------Pour la construction de cette église votive, un concours d'architectes fut organisé. ------Le 14 mars 1956, sous la présidence de Mgr Duval, nouvel archevêque d'Alger, le jugement définitif retenait le projet de Messieurs Paul Herbé et Jean Le Couteur.Les travaux commencèrent début 1958 sur un quadrilatère formé par les rues Michelet, EdithCavell, Maréchal-Morand et Letellier. -------A peine terminée en 1962, l'immense nef, comportant 1200 places assises, ne vit jamais les fidèles.(1) La colonne maîtresse, aux structures énergiques, s'élevait à quarante mètres de haut mais la réalisation du parvis fut malheureusement conditionnée par la disposition de la station-service(BP-Energol) de la rue Michelet. |
-(1)Un
internaute précise , le 14/10/2002 :«je ne suis pas d'accord
avec le texte reproduit sur votre site :Je
suis allé à la messe et j'ai été louveteau puis
scout de France au Sacré Coeur et à Saint Charles jusqu'en
1972... (2)Bonjour Bernard, ----- Je rejoins l'internaute qui écrivait en 2002 qu'il avait été scout au Sacré Coeur jusqu'en 1972. -----J'ai souvent vu l'église pleine avec de nombreux fidèles debout (il n'y a jamais eu 1200 chaises comme cela aurait pu se faire, mais plus de 600 personnes, oui). En 1965, le président Senghor en visite officielle en Algérie a assisté à une messe dominicale célébrée par Mgr Duval, .................................... -----L'église est toujours desservie (cf. Le Figaro Magzine de juillet 2003), et son archipêtre est l'abbé Julien Oumedjkane, ancien vicaire général du diocèse et ancien secrétaire de Mgr Duval. Cordialement, Alexandre Faulx-Briole |
rue station sanitaire - guide de 1949 99, rue Michelet / 103, rue Michelet |
Extrait de " 5 sous de glace cinquante
années de pédiatie" ", du dr Julien Cohen-Solal,
ed.Odile Jacob. 7, rue de la station sanitaire Lors de la colonisation, en effet, on avait créé là un dispensaire où les gens du quartier pouvaient venir se faire vaccinet et soigner.. A ma naissance, ce centre de soins avait disparu, mais il avait laissé son nom à la petite artère en forme de fer à cheval branchée sur la rue Michelet.... Elle était située à quelques centaines de mètres du dernier arrêt du tramway, celui du parc de Galand, ...La rue de la station sanitaire était ouverte des deux côtés sur la rue Michelet; il y venait des voitures à cheval, des rémouleurs, des vitriers... |
Rue Viala ex- rue station sanitaire. D'après un plan d'Alger de 1960 |
-le 10-1-2004--Bonjour,
-------Cest
au sujet de vos recherches sur cette belle ville dAlger que je vous
contacte aujourdhui. Jai lu dans quelques rubriques de certains
sites, que vous recherchiez des informations sur le quartier de lancienne
station sanitaire du plateau Saulière .
-------À ce titre, je peux vous parler de ce terminus partiel « station sanitaire » des Tramways algériens, du plateau Saulière qui a fonctionné jusquen 1921. -------Ce terminus avait été installé à cet endroit pour deux raisons semble-t-il : -------1) Les TA possédaient à lépoques deux dépôts et une usine électrique qui étaient installés dans le même quartier que la station sanitaire : lun boulevard Beauprêtre, et lautre dans la rue Ampère dont les voies de service étaient raccordées rue Michelet à la ligne de tramways tout près de cette station sanitaire. -------2) Densité de population beaucoup plus faible au-delà de la station sanitaire vers Birmandreis : « au delà de la station sanitaire, vers la colonne Voirol, la ligne de tramways sélevait par de nombreux lacets, et les maisons nétaient plus aussi serrées les unes contre les autres, ce sont des villas avec des parcs » (selon un guide de 1909 sur lAlgérie). |
-------Les services partiels des TA avec une forte fréquence, étaient donc assurés entre la place du Gouvernement et la Station sanitaire de Mustapha. En 1921, afin daméliorer le fonctionnement du terminus urbain dAlger, la compagnie des trams installa un triangle de manuvre pour les rames place de la République (Opéra rue Corneille ). Ce qui a entraîné la suppression de la desserte de la place du gouvernement, et aussi le déplacement du terminus de Mustapha vers léglise écossaise (parc de Galland). La ligne demeurant bien sûr desservie en totalité entre Bab El Oued et Birmandreis.
-------En 1931, la construction dun grand dépôt à deux niveaux de tramways sur Mustapha supérieur, entraîna la suppression des anciens dépôts, et le transfert du terminus de Mustapha vers ce nouveau site. ( Le terminus des tramways de Mustapha supérieur installé au Yusuf à partir de 1931, s'appelait "le pâté").Cest dans ce dépôt du Yusuf, que seront réceptionnées en 1937/38, Les magnifiques rames articulées, qui ensuite sillonneront les rues d'Alger jusqu'à la fin de l'année 1959". -------Le réseau dAlger, à lépoque quatrième ville de France, était le réseau le mieux équipé de tout le territoire.
-------En espèrant que ces quelques informations sur lun des réseaux dAlger vous intéresseront,
-------Avec mes salutations. B. FAVIERE
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