-Alger, rue Bab-el-Oued
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Avant que la pioche des démolisseurs
ait fait disparaître certaines maisons de l'ancien Alger il
est de tout intérêt de connaître certaines qui
remontent à l'origine romaine d'Icosium, le nombre en est assez
grand. Il y en a de très intéressantes, comme cette
construction romaine enterrée d'un rez-de-chaussée et
d'un premier étage, rue de la Casba et qui servit de bagne
sous les Turcs, actuellement sous l'Église
de Notre-Dame-des-Victoires, très bien conservée
où l'on remarque des fondations construites en Opus Spicatum
et une autre entièrement complète, avec entresol, située
à l'encoignure des rues de l'État-Major et de l'Intendance
à usage de prison à l'époque romaine, berbère
et turque, dont nous résumons l'histoire dans cet article. Cette construction depuis la conquête, n'attira que peu l'attention des archéologues et ne subit aucune modification ; car, ne pouvant rien en faire, vu son manque d'air et de lumière elle fut rattachée aux bâtiments militaires, après avoir été relevée sur toutes ses faces par le Service du Génie. Cette construction comme l'on peut s'en rendre compte est construite en appareillage romain et porte à l'encoignure des deux rues l'enseigne d'une prison comme c'était la coutume à l'époque : deux mains de voleurs coupées avec, au centre, la rose d'Hécate qui à l'époque romaine était le symbole de la mort. C'est la sculpture la plus ancienne que possède Alger, remontant à l'origine de la ville... Cette prison est exactement divisée comme l'étaient les prisons des cités romaines, voisiné du Forum, des temples et de la Curie. Ainsi que nous aurons l'occasion de le démontrer dans un autre article elle se composait : d'une prison souterraine où se faisaient les exécutions capitales, la loi romaine s'opposant aux exécutions en plein jour. Cette partie souterraine mesure 75 mètres carrés, la hauteur sous voûté est de 3 m. 90. Actuellement cette partie est à usage de citerne dont la contenance peut être évaluée à près de trois cents mètres cubes. On y descendait au moyen d'une trappe comme dans la prison Mamertine de Rome et comme dans celle de Pompéi, cette ouverture donne dans la partie du rez-de-chaussée côté Nord. Le rez-de-chaussée est limité par les rues de l'État-Major et de l'Intendance, et le reste enclavé dans les bâtiments de l'ancien Consulat de France sous les Turcs actuellement l'Hôtel de la Division. N.B : CTRL + molette souris = page plus ou moins grande TEXTE COMPLET SOUS L'IMAGE. |
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Avant que la pioche des
démolisseurs ait fait disparaître certaines maisons de
l'ancien Alger il est de tout intérêt de connaître
certaines qui remontent à l'origine romaine d'Icosium, le nombre
en est assez grand. Il y en a de très intéressantes, comme
cette construction romaine enterrée d'un rez-de-chaussée
et d'un premier étage, rue de la Casba et qui servit de bagne
sous les Turcs, actuellement sous l'Église de Notre-Dame-des-Victoires,
très bien conservée où l'on remarque des fondations
construites en Opus Spicatum et une autre entièrement complète,
avec entresol, située à l'encoignure des rues de l'État-Major
et de l'Intendance à usage de prison à l'époque
romaine, berbère et turque, dont nous résumons l'histoire
dans cet article.
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