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site le 9/03/2002
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-------Née
à Rusucuru (Dellys, sur la côte de Kabylie), Marcienne appartenait
à une familledistinguée . -------Quoiqu'elle eût été douée d'une rare beauté, elle avait voulu se consacrer à Dieu. Etant venue à Césarée, elle y vivait loin du monde dans une cellule. -------Un jour , pourtant, elle céda à la tentation de visiter la ville. Arrivée devant l'amphithéâtre, non loin de la porte de Tipasa, elle remarqua sur une place une statue de Diane, qui ornait une fontaine. Saisie de colère à la vue de cette idole, elle lui brisa la têteet la renversa. La foule s'empara de la jeune fille, la roua de coups, l'entraîna auprès du gouverneur. Celui-ci ordonna qu'elle fut livrée à des gladiateurs, mais un mur qui se dressa à plusieurs reprises entre eux et Marcienne, les empêcha d'attenter à sa chasteté. -------Au milieu de ces épreuves, elle fut insultée par un homme de confession israélite dont la maison était voisine de la caserne des gladiateurs. Alors, elle supplia Dieu d'incendier la demeure de ce méchant homme. -------Le jour suivant, on la mena à l'amphithéâtre. Elle fut attachée à un poteau et présentée à un lion, qui ne voulut pas d'elle. Mais le méchant homme et ses amis, acharnés dans leur haine contre une chrétienne, demandèrent à grands cris et obtinrent qu'on la livrât à un taureau. --------------L'animal, furieux, la blessa au sein. Puis survint un léopard, qui l'acheva. A ce moment même la maison du dénonciateur prit feu. Bien des fois, on essaya de la reconstruire, mais toujours elle retomba en ruines. -------Les manuscrits des Actes ne s'accordent pas sur la date du martyre, 9 janvier ou 12 juillet. Baronius, dans ses notes sur le martyrologe romain, estime que le 12 juillet marque une translation de reliques, et le 9 janvier l'anniversaire du martyre qui semble être daté vers 303. |
-------Au 12 juillet,
le martyrologe romain mentionne une sainte Martienne, vierge et martyre
à Tolède ; Baronius pense qu'il s'agit de Saint Martienne
de Mauritanie, honorée à Tolède. On trouve dans le
bréviaire mozarabe, une belle hymne ancienne en son honneur. (Extrait de "Promenades
archélogiques/Cherchell"). |