sur site le 8-09-2003 ...augmentée le 21-09-2003
-Alger, Algérie : religions
Le protestantisme en Algérie : querelles de paroisses
1°/L'organisation administrative : 1839-1859
2°/L'organisation administrative après 1860
par Madiana Delaye-Lastrajoli
Extrait de la revue du gamt, n°79 et 80, 2002/3 et 4...adhérez...
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1°/L'organisation administrative : 1839-1859

-------L'établissement officiel de l'église protestante en Algérie remonte à l'ordonnance royale du 31 octobre 1839. Cette ordonnance créait à Alger une église consistoriale pour le culte protestant ; sur les différents points de l'Algérie où la nécessité s'en ferait sentir, elle prévoyait l'établissement d'oratoires du culte protestant desservis par des pasteurs auxiliaires du Consistoire. Il n'était établi aucune distinction entre la confession réformée et la confession luthérienne. Toutes deux devaient coexister dans le même établissement consistorial. La nomination des pasteurs serait faite par le Consistoire. L'Etat donnait ainsi la sanction gouvernementale aux voeux exprimés par le consistoire officieux établi à Alger depuis 1836. Le rapport ministériel du 14 septembre 1859 s'exprime ainsi :
-------Les colons protestants appartenaient, dans une proportion indéterminée, à l'église réformée et à l'église de la Confession d Augsbourg et formaient une population trop peu nombreuse pour qu'il fût possible de créer en Algérie, comme la loi du 18 germinal an X l'avait fait en France, une administration distincte pour chacun des cultes protestants.
-------Le pasteur-président, résidant à Alger, avait une situation réellement prépondérante : la présidence du consistoire lui appartenait de droit et son traitement était double de celui de ses collègues.

-------La direction de Strasbourg, autorité suprême de l'église de la Confession d'Augsbourg en France, estimant que la population luthérienne était supérieure en nombre à la population réformée, chercha vainement à faire nommer à ce poste un pasteur luthérien. La nomination d'un pasteur réformé, M. Sautter, s'imposa au Consistoire, soit que les protestants du culte réformé se fussent trouvés à cette époque les plus nombreux à Alger, soit plutôt en raison des circonstances et du fait que M. Sautter était le pasteur officieux de l'église d'Alger depuis plus de deux ans.

-------L'église d'Alger étant considérée par l'administration comme réformée en raison sans doute de la nomination à la tête de cette église d'un pasteur réformé, - le Directoire ne tarda pas à demander la création d'un Consistoire luthérien auquel ressortiraient les fidèles de sa confession. Sa demande ne devait pas aboutir...

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-------Le Consistoire demandait en même temps la création de trois oratoires. Celui de Dély-Ibrahim, " où se trouve un plus grand nombre de chrétiens de la Confession d Augsbourg serait occupé exclusivement par un pasteur de cette communion qui serait nommé par le consistoire d'Alger sur une liste de quatre candidats présentés par le Directoire. "

-------L'oratoire de Philippeville serait pour les protestants de la province de l'Est, celui d'Oran pour ceux de la province de l'Ouest. La confession à laquelle ressortiraient ces deux oratoires n'était pas spécifiée, mais deux candidats y étaient nommés depuis plus d'un an, MM. Hoffmann et Saltet, et tous deux étaient réformés.

-------Le Directoire s'était placé sur le terrain des principes ecclésiastiques ; le Consistoire envisageait surtout les nécessités de la situation. Ce fut la force des choses qui l'emporta. Le 10 juillet 1842, parut une ordonnance royale portant création de deux oratoires : l'un du culte réformé à Oran, l'autre du culte de la Confession d'Augsbourg à Dely-lbrahim
-------Cet oratoire et son pasteur relèveront du Consistoire d'Alger sous la surveillance et sous l'autorité du Directoire du Consistoire général de la Confession d Augsbourg, séant à Strasbourg. Pasteur et oratoire resteront soumis à la discipline des églises de la Confession d'Augsbourg, ainsi qu'aux lois, règlements et usages qui les régissent.

-------La même église consistoriale comprendrait donc à la fois des oratoires réformés et des oratoires luthériens desservis par des pasteurs appartenant respectivement aux deux confessions. Ainsi se trouvait définitivement consacré, pour le présent et l'avenir, "le principe de composition mixte qui avait présidé à l'institution par l'Etat du Consistoire d' Alger. "

-------L'ordonnance du 10 juillet fut loin de satisfaire le Directoire. Le directeur de l'Intérieur en Algérie, comte Guyot, s'étant chargé de s'entendre avec lui pour la désignation d'un candidat au poste à pourvoir, ne reçut aucune réponse. Une lettre du Consistoire, du 7 février 1843, demeura également sans réponse, ce qui obligea l'assemblée, sous la date du 19 mai, à s'adresser au ministre de la Guerre, président du Conseil, "le priant de prendre des mesures pour que le Directoire général de Strasbourg se rendît enfin aux voeux du Consistoire. "

-------Le Directoire s'exécuta et dans sa séance du 24 juillet 1843, le Consistoire put élire M. Dürr, qui fut confirmé par ordonnance royale du 27 décembre suivant.

-------À partir de 1842, les oratoires créés par l'Etat furent rattachés en proportion égale à la Confession luthérienne et à la Confession réformée.

-------Furent successivement créés: En 1844, Philippeville (C.R)
- 1849, Blidah (C.L.)
- 1850, Alger. Poste de pasteur adjoint réformé, auquel fut nommé M. Diirr, bien que luthérien
- 1850, Oran (C.R.) Deuxième poste.
- 1850, Bône (C.L.)
- 1853, Constantine (C.R.)
- 1853, Aïn-Arnat (C.R)
- 1856, Mostaganem (C.R.)
- 1857, Guelma (C.L.)

-------Les oratoires ainsi créés ne constituaient pas des paroisses au sens actuel du mot ; ils n'étaient que des sections de l'église consistoriale, desservies par des pasteurs auxiliaires du Consistoire, et ils n'avaient en conséquence que des conseils presbytéraux purement officieux.

-------Le décret-loi du 26 mars et l'arrêté ministériel du 10 septembre 1852 créèrent les paroisses et les conseils presbytéraux dans les églises de France, mais n'ayant pas été promulgués en Algérie, ils ne furent pas applicables à notre église consistoriale. L'article II du décret du 26 mars attribuant la nomination des pasteurs luthériens au Directoire de Strasbourg, celui-ci émit la prétention d'user de ce droit en Algérie comme en France. Le Consistoire s'y opposa énergiquement, en raison de la non-promulgation du décret, et prétendit maintenir l'ancien mode de nomination par le Consistoire sur la présentation du Directoire. De là, entre ces deux corps, un conflit d'attributions qui atteignit son point culminant en 1858. Le Directoire s'en tenait obstinément aux principes, le Consistoire n'envisageait que la situation de fait. Le conflit ne pouvait se terminer que par une modification de la législation.

-------Depuis 1855, le ministre de la Guerre et le ministre des Cultes s'étaient déclarés disposés à donner à l'église une organisation nouvelle satisfaisant aux différents besoins que l'expérience avait fait reconnaître. Le projet d'organisation fut soumis au Consistoire, au Conseil de gouvernement de l'Algérie, au Directoire de Strasbourg et à une commission ministérielle siégeant à Paris et composée d'hommes éminents appartenant au deux confessions protestantes. Il devint le décret impérial du 14 septembre 1859 qui maintenait l'union administrative entre les deux confessions.

La période 1859-1867

-------Le maintien de l'union administrative entre les deux confessions et le désir d'écarter le danger des luttes de province à province eurent pour conséquence " le maintien d'un consistoire unique siégeant à Alger et représentant toutes les paroisses protestantes disséminées dans les trois provinces. "

-------Le point capital du décret fut l'institution des paroisses et des conseils presbytéraux chargés de les administrer.

-------Le Consistoire de l'Algérie cessa d'être le représentant particulier de la paroisse d'Alger et devint un Consistoire central chargé de l'administration supérieure de toutes les églises de l'Algérie. Il fut composé de tous les pasteurs algériens et de dix membres laïques, dont six nommés par le Conseil presbytéral d'Alger et deux par chacun des conseils presbytéraux d'Oran et de Constantine. Les autres paroisses étaient privées de représentation laïque directe au Consistoire. Le secrétaire de ce corps, nommé par lui et rétribué par l'Etat, siégeait avec voix délibérative et était en même temps secrétaire du Conseil presbytéral d'Alger.

-------Art. 15. Le Consistoire représente les églises auprès de l'administration.

-------Art. 16. Il réunit les renseignements statistiques sur les populations protestantes des diverses communions, afin de proposer la création de nouvelles paroisses et l'établissement de nouveaux lieux de culte.

-------Art. 17. Il veille à la célébration régulière du culte, au maintien de la liturgie et de la discipline, à l'expédition des affaires dans les diverses paroisses ainsi qu'à l'application des dispositions de l'article 4. Il surveille l'administration des biens des paroisses ; il administre les biens consistoriaux et les établissements de bienfaisance protestants. Il
accepte, sous l'approbation de l'autoritè supérieure, les dons et legs faits auConsistoire ou indivisément aux église de son ressort. Il arrête les budget vérifie et approuve les comptes des conseils presbytéraux.

-------Art. 20. Il règle les tournées des pasteurs et détermine les indemnités gratifications auxquelles ces pasteur peuvent avoir droit.

-------Un autre point saillant du décret fut l'égalité aussi complète que possible qu'il établit entre les deux confessions

-------Art. 2. Lorsque l'Etat rétribue des pasteurs dans une paroisse composée en nombre notable, de membres de l'Eglise réformée et de membres de l'Eglise de la Confession d'Augsbourg, il y a un pasteur pour chacune des deux communions.

-------Art. 4. Les membres laïques des conseils presbytéraux sont choisis en nombre égal, autant que possible, parmi le membres de l'Eglise réformée et ceux de l'Eglise de la Confession d Augsbourg.
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-------Ce décret laissait la nomination de pasteurs réformés au Consistoire, mais il attribua celle des pasteurs luthériens au Directoire de Strasbourg, après avis toutefois du Consistoire.

Source : Extraits de l'ouvrage "Organisation administrative des églises protestantes en Algérie", par Auguste Chenot, pasteur Alger, édité en 1898.
(A suivre)

 

-P2°/L'organisation administrative après 1860

-------Le deuxième poste de pasteur réformé à Oran étant devenu. vacant par le départ du titulaire au commencement de 1860, le Directoire fut informé de cette vacance par le président du Consistoire et sollicité par lui d'y pourvoir conformément à l'article 2 du décret en question. Ce poste réformé fut ainsi transformé en poste de titulaire luthérien. M. Krieger y fut nommé par arrêté directorial du 13 mars et confirmé par décret du 2 mai 1860.

-------En vertu du décret de 1859, le pasteur adjoint d'Alger, M. Dürr, devenait pasteur titulaire. Le Directoire et le Consistoire, consultés par le ministre de l'Algérie sur la question de savoir si l'article 23 dudit décret suffisait pour conférer à M. Dürr la qualité de pasteur titulaire de la confession d'Augsbourg, ou s'il était nécessaire qu'il fût nommé expressément dans les formes prescrites par l'article 18 du même décret, furent tous deux d'avis qu'une nouvelle nomination était indispensable.

-------Elle eut lieu par arrêté directorial du 3 juillet 1860, et fut sanctionnée par décret impérial du 21 novembre. Le pasteur réformé et le pasteur luthérien d'Alger se trouvaient ainsi placés sur le pied d'une parfaite égalité.

-------En même temps que le poste de titulaire luthérien à Alger était créé, le poste de pasteur adjoint réformé était reconnu par l'Etat comme deuxième poste de titulaire réformé. Il y fut pourvu en 1861.

-------La paroisse d'Alger, pourvue désormais de trois pasteurs, dont un luthérien, cessa dès lors d'être réformée et devint protestante ou protestante unie. Il en fut de même pour Oran, depuis 1860, et, pour Constantine, depuis 1864. Cette désignation nouvelle fut employée officiellement par le président du Consistoire, pasteur Corne, dans ses lettres au pasteur Dürr et au Directoire des 11 et 14 février 1861.

-------En 1862, furent créées les paroisses de Tlemcen (C.R) et de Cherchell (C.L.). En 1864, fut créé le poste de pasteur luthérien à Constantine ; son traitement fut égal à celui du pasteur réformé.

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-------En 1868, le Consistoire d'Alger déclara que les membres des deux confessions réformée et luthérienne, préféraient à tout autre nom celui de "chrétiens protestants ".

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-------Les églises au titre réformé, n'ayant d'officiel que le conseil presbytéral et le consistoire, sont rattachées à l'organisation synodale officieuse. Le premier synode officieux réformé se tint à Alger du 10 au 14 novembre 1880. Composé de tous les pasteurs réformés des trois consistoriales et d'un nombre égal de délégués laïques représentant chacune des paroisses réformées, le synode officieux de la 21è circonscription a siégé, depuis lors, chaque année, soit à Alger, soit à Oran (1886), soit à Constantine (1888).

-------Depuis l'établissement du protectorat français en Tunisie, il comprend en outre les délégués des églises de Tunis et de Sfax. Il s'occupe de toutes les questions relatives à la vie de I'Eglise et envoie deux délégués, un pasteur et un laïque, au synode général officieux qui se réunit tous les trois ans.

-------Ont été délégués successivement, à Marseille, en 1881, MM. Monod et Teule ; à Nantes, en 1884, MM. Astier et Rossignol ; à Saint-Quentin, en 1887, MM. Gory et Rossignol ; au Vigan, en 1890, MM. Astier et Réveillaud ; à La Rochelle, en 1893, MM. Rocheblave et Gensoul ; à Sedan, en 1896, MM. Rocheblave et Obrecht.

-------Ont été créées depuis 1867, les paroisses de
o Boufarick, 1875 (confession dAugsbourg)
o Mascara, 1876 (confession reformée)
o Tizi-Ouzou, 1878,
o Sétif, , 1880.

-------Trois églises non officielles sont desservies par des agents de la Société centrale d'évangélisation
o Tunis, depuis 1887
o Sidi-Bel-Abbès, depuis 1889
o Sfax, depuis 1890

-------Le pasteur auxiliaire de la paroisse de Cherchell, agent de la même société d'évangélisation dessert Alger, Blidah, Bône, Boufarick, Cherchell, Constantine, Douéra, Guelma, Oran, et onze places de pasteurs réformés: Aïn-Amat, Alger, Constantine, Mascara, Mostaganem, Oran, Philippeville, Sétif, TiziOuzou et Tlemcen. Chacune de ces paroisses constitue un vrai diocèse avec de nombreuses annexes.

Pasteurs d'Algérie (1839-1897)

-----Alger, 1839 - Sauner, 1839-1847 ; G. Monod, 1849-1853 ; Coyne, 1853-1865 ; Rocheblave, en fonction depuis 1866.
-------Alger, 1850 - Dürr, 1851-1860 ; Mouline, 1861-1873 ; Ch. Monod, 18731897 ; Jaulmes, en fonction depuis 1897.
-------Alger, 1859 - Dürr, 1860-1876 ; Muller, 1877-1891 ; Chenot, en fonction depuis 1892.
-------Douéra, 1842 - Dürr, 1844-1849 ; Roth, 1853-1859; Kraenker, 1859-1863 ; Stricker, 1863-1867 ; Nandrès, 1867- 1874 ; Liebich, 1874-1890; Voreaux, en fonction depuis 1890.
-------Oran, 1842 - Hoffmann, 1842-1844 ; André,1844-1853 ; Latine, 1853-1870; Eldin, 1872-1892 ; Brunet, en forte- tion depuis 1892.
-------Oran, 1850 - Curie, 1852-1853 ; Paira, 18541860.
-------Oran, 1859 - Krieger, en fonction depuis 1860.
Philippeville, 1844 - Paul, 1845-1847 ; L'Hombrail, 1850-1852 ; Cogne, 1853-1853 ;Curie, 1853-1854 Liebich, 1854-1857; Roulet, 1857-1858 ; Heyler, 1860-1869 ; Audemard, 1870-1872 ; Martin-Dupont, en fonction depuis 1872.
-------Blida, 1849 - Dürr, 1849-1850 ; Stahl, 1852
1856 ; Iltis, 1856-1859 ; Knittel, 1859-1864 Muller, 1864-1877; Mériot, 1877-1878 ; Autran, 1879-1888 ;
Gory, en fonction depuis 1889.
-------Bône, 1850 - Liebich, 1851-1854 ;Boegner, 1855-1858 ; Appel, 1858-1862 ; Hummel, 1862-1868 ; Schaller, 1868-1871; Meyer, en fonction depuis 1872. -------Constantine, 1853 - Besançon, en fonction
depuis 1853.
-------Constantine, 1864 - Spindler, 1864-1869 ;
Scherb, en fonction depuis 1870. Aïn-Arnat, 1853 - Curie, 1854-1855 ; Peiron, 1856-1863; Langlois, 1864-1867 ; Martin-Dupont, 1867-1872 ; Ausset,
1872-1880 ; Bernard, 1880-1889 ; Exbrayat, 1890-1895 ; Metzger, en fonction depuis 1896.
-------Mostaganem, 1856 - Mouline, 1857-1861 ;
Astier, en fonction depuis 1862.
-------Guelma, 1857 - Appel, 1857-1858 ; Siegfried, 1858-1863 ; Hirt, 1863-1868 ; Straub, 1868-1872 ; Guion, en fonction depuis 1872.
-------Tlemcen, 1862 - Duproix, 1862-1882 ; Eldin, en fonction depuis 1884.
-------Cherchell, 1862 - Hein 1862-1867 ; Liebich, 1867-1874 ; Bost, 1874-1876; Sabatier,
en fonction depuis 1876.
-------Boufarick, 1875 - Bost, 1876-1893 ; Boisset, en fonction depuis 1894.
-------Mascara, 1876 - Curie, 1876-1889; Yandell, 1890-1895 ; Exbrayat, en fonction depuis 1895.
-------Tizi-Ouzou, 1878 - Lasserre, 18781895 ; Philit, en fonction depuis 1896.
-------Sétif, 1880 - Ausset, 1880-1883 ; Gory, 1883-1889 Bernard, en fonction depuis 1889.
-------Tunis, 1887 - Durmeyer, 1887-1897 ; Alcais, en fonction depuis 1897.
-------Sidi-Bel-Abbès, 1889 - Yandell, 1889 ; Brasseler, 1890-1893 ; Blocher, en fonction depuis 1893.
-------Sfax, 1890 - Bureau
-------Miliana, 1896 - Chéradarne.

Sources
-------Extraits de l'ouvrage "Organisation administrative des églises protestantes en Algérie", par Auguste Chenot, pasteur à Alger, édité en 1898.
-------Documents fournis par Renée Lignez, adh. 1743, qui nous a adressé photocopie de ce livre, et Jean Martin-Dupont, adh. 1704, qui nous en avait fait parvenir, il y a quelques années, quelques feuillets.

-------Nous remercions ces deux adhérents qui nous ont permis de rédiger cet article très intéressant sur la vie religieuse en Algérie, et nous en profitons pour rappeler que cette revue doit être l'oeuvre de Tous! N'hésitez pas à nous envoyer des articles...
M. D.-L.