A RADIO P.T.T. ALGER
Un orchestre symphonique nous est né. Je l'ai entendu, mercredi
soir, dans son premier concert classique, bien qu'il ne soit pas
spécialement destiné au pu-
blic qui se rend dans Ies salles de concerts. Il existe, à
l'usage du vaste public des villes et des campagnes, d'ici, d'ailleurs
et de plus loin, du public de la T.S.F.
Il est vaillant, sympathique et déjà très grand
pour son âge. Pas encore assez, cependant, pour être
nommé « le grand orchestre de Radio-Alger » .
Ou alors, ce serait par comparaison avec celui qui l'a précédé.
A la vérité, il comprend vingt-cinq musiciens, mais
exactement vingt-cinq qui jouent, car je les ai comptés.
Et il y a déjà beaucoup de possibilités en
perspective pour une phalange de cette importance.
J'y ai retrouvé, avec plaisir. les exécutants de la
saison dernière, ceux qui se sont dépensés
et multipliés en effcrts pour les débuts musicaux
de la saision, ceux qui avaient gagné l estime des musiciens
fidèles à la salle des Beaux-Arts dans leurs séances
de musique de chambre. D'autres se sont joints à eux, venus
de France ou choisis parmi les meilleurs éléments
qu'offrait cette ville qui n'en manque, quoi qu'on dise. Et, à
leur tête, un chef jeune et profondément musicien,
tient la baguette : M. Hubert Guillet a des antécédents
qui donnent confiance. .....................
(suite dans les articles)
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