-Alger,« le quartier de la marine »
l'avenue du 8 novembre.

GRACE A LA CENTRALISATION DE SES SERVICES AVENUE DU 8-NOVEMBRE

La Caisse d'Assurances sociales interprofessionnelle d’Alger pourra rembourser l’assuré dix minutes après le dépôt des pièces
Extrait de l'Echo d'Alger du 22-9-1953 Transmis par Francis Rambert

GRACE A LA CENTRALISATION DE SES SERVICES AVENUE DU 8-NOVEMBRE

La Caisse d'Assurances sociales interprofessionnelle d’Alger pourra rembourser l’assuré dix minutes après le dépôt des pièces

Ces dispositions entreront en vigueur dans les premiers jours de novembre Quand un assuré social est mécontent, il ne manque pas de protester auprès du guichetier. Sans doute, a-t-il parfois des raisons de s’étonner d’une réglementation que les « autorités » ont
rédigée et que lé personnel de la C.A.S.I.D.A. ne fait qu’appliquer.
Sur le plan pratique, il n’est pas douteux que la grande difficulté pour un assuré est de se déranger plusieurs fols pour percevoir le montant des frais remboursés.

Au début, les remboursements s’effectuaient par chèques postaux - quelques assurés préfèrent encore ce procédé - mais l’intéressé était couvert beaucoup trop tard.

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GRACE A LA CENTRALISATION DE SES SERVICES AVENUE DU 8-NOVEMBRE

GRACE A LA CENTRALISATION DE SES SERVICES AVENUE DU 8-NOVEMBRE

La Caisse d'Assurances sociales interprofessionnelle d’Alger pourra rembourser l’assuré dix minutes après le dépôt des pièces

Ces dispositions entreront en vigueur dans les premiers jours de novembre Quand un assuré social est mécontent, il ne manque pas de protester auprès du guichetier. Sans doute, a-t-il parfois des raisons de s’étonner d’une réglementation que les « autorités » ont
rédigée et que lé personnel de la C.A.S.I.D.A. ne fait qu’appliquer.
Sur le plan pratique, il n’est pas douteux que la grande difficulté pour un assuré est de se déranger plusieurs fols pour percevoir le montant des frais remboursés.

Au début, les remboursements s’effectuaient par chèques postaux - quelques assurés préfèrent encore ce procédé - mais l’intéressé était couvert beaucoup trop tard.

Actuellement, l’assuré qui dépose son dossier complet à l’un des guichets du 131, rue Sadl-Carnot, reçoit en échange un ticket de caisse.

Deux ou trois Jours après il se présente muni de ce ticket, à la caisse du boulevard Saint-Saëns où il perçoit la somme qui lui revient.

Quelquefois, l’absence d’une pièce ou un mauvais libellé est source d’un nouveau retard qui contraint l’assuré à un ou plusieurs déplacements supplémentaires.

Tout cela à cause de la dispersion des services, conséquence d’un manque suffisant de locaux. Il existe, en effet, des bureaux rue Sadl-Carnot, rue Clauzel, chemin Yusuf et boulevard Saint-Saëns.

UN TEMPS RECORD

Dans quelques semaines, les assurés sociaux ne connaîtront plus ces tracas.
En effet, dès jeudi prochain, les services vont commencer à s’installer dans le grand immeuble de sept étages situé à la pointe nord de l’avenue du 8 Novembre, où ils se ront groupés.

L’aménagement se faisant progressivement, il se peut que quelques flottements marquent cette période nécessaire à la liaison puis à la coordination des services.

M. Sabatier-Prévost, directeur de la C.A.S.I.D.A. espère que dans les premiers jours de novembre, les assurés pourront être normalement remboursés dans un délai moyen de 10 à 15 minutes après le dépôt de leur dossier.

Celui-ci est < ouvert » par le guichetier qui après vérification des pièces, le passe au décompteur. La « fiche de position » comme elle existe dans les banques, est soumise au visa du contrôleur, puis le bon est envoyé à la caisse pour le paiement des prestations.

PLUS PRES DE L’ASSURÉ

Ces opérations se font d’autant plus rapidement qu’elles se déroulent dans un circuit restreint, avec un ordre parfait, un matériel moderne et un personnel compétent.

Si le dossier comporte une lacune (attestation de salaire non renouvelée, par exemple), les renseignements sont demandés au service intéressé au moyen de cartouche pneumatique qui franchit les étages en quelques secondes,

« Nous faisons le maximum, nous a dit encore M. Sabatier-Prévost, afin de nous rapprocher davantage de l’assuré ».

Et si les assurés sociaux, inscrits à la C.A.S.I.D.A., se réjouiront de ces améliorations, il convient de ne pas oublier le personnel qui jusqu'ici a travaillé dans des locaux peu confortables.

Dans le nouvel immeuble de l’avenue du 8 Novembre, deux pièces spacieuses et aérées il pourra produire un meilleur rendement.

Aussi, la C.A.S.I.D.A. qui va être chargée de couvrir également les risques vieillesse pourra-t-elle fonctionner normalement sans avoir recours à un nouveau recrutement, ce qui intéresse, aux mêmes titres, adhérents et assurés.