Alger,
quartier de la Marine et alentours
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M. BRUNEI., Maire : Messieurs, Dans votre séance du 27 mars 1931 vous avez décidé à l'unanimité la transformation du quartier de l'ancienne Préfecture. En prenant cette décision, vous entendiez surtout faire disparaître ce quartier de taudis, dernier vestige dans sa plus grande partie de l'occupation turque, et dénoncé depuis cent ans comme un foyer pestilentiel. Depuis cent ans en effet cette transformation était à l'étude, et si l'on revit par la pensée la longue suite d'efforts faits par nos prédécesscurs et nous-mêmes pour aboutir au résultat auquel nous sommes enfin parvenus, on est frappé d'étonnement à la constatation des innombrables difficultés qu'il a fallu surmonter pour arriver à la condamnation d'un quartier dont la démolition avait déjà été entreprise par les turcs au moment de notre arrivée. En 1932, deux ans à peine après nos installations le Général Voirol frappé par les dangers que présentaient les vieux quartiers qui menaçaient de devenir un champ de ruines prenait un arrêté destiné à mettre les propriétaires dans l'obligation d'effectuer les réparations nécessaires, les maisons se servant mutuellement d'appui et la chute d'une seule entraînant infailliblement la chute de plusieurs autres. Et pendant un siècle la situation est demeurée la même. C'est ainsi que tout près de nous, dans son ouvrage sur Alger, édité à l'occasion du Centenaire, M. le Professeur Lespes particulièrement au courant de l'histoire de notre Ville consacre au quartier de la Marine la page suivante : ( voir suite dansl'article) |
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