Les rampes, les quais
et le port d'Alger
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Le quartier des calfats sur les quais d'Alger. Il existe, sur les
quais d'Alger, un recoin isolé où s'aventurent peu
les promeneurs : c'est le quartier des calfats. Une quantité
de petites masures à demi-délabrées, faites
de planches qui furent jadis enduites de goudron et recouvertes
de vieilles toiles de sac ou de de tôles ayant appartenu
à des bidons d'essence, masque la vue des chantiers. Pour
aller jusqu'à eux il faut se faufiler entre ces baraques,
dans des ruelles étroites au point de ne pouvoir s'y engager
qu'en file indienne. De chaque côté, des portes cadenassées.
De ci, delà, des madriers encombrent le passage. Parfois,
une porte baille, obstruant cette sorte de défilé.
A l'intérieur de ces huttes sont entassés scies,
marteaux, planches et, parfois même, un grabat désigne
l'emplacement où viennent se reposer les indigènes,
le travail terminé. *** La qualité médiocre des photos de cette page est celle de la revue. Nous sommes ici en 1932. Amélioration notable plus tard, dans les revues à venir. " Algeria " en particulier. N.B : CTRL + molette souris = page plus ou moins grande TEXTE COMPLET SOUS L'IMAGE. |
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Il existe, sur les quais
d'Alger, un recoin isolé où s'aventurent peu les promeneurs
: c'est le quartier des calfats. Une quantité de petites masures
à demi-délabrées, faites de planches qui furent
jadis enduites de goudron et recouvertes de vieilles toiles de sac ou
de de tôles ayant appartenu à des bidons d'essence, masque
la vue des chantiers. Pour aller jusqu'à eux il faut se faufiler
entre ces baraques, dans des ruelles étroites au point de ne
pouvoir s'y engager qu'en file indienne. De chaque côté,
des portes cadenassées. De ci, delà, des madriers encombrent
le passage. Parfois, une porte baille, obstruant cette sorte de défilé.
A l'intérieur de ces huttes sont entassés scies, marteaux,
planches et, parfois même, un grabat désigne l'emplacement
où viennent se reposer les indigènes, le travail terminé.
Il y a deux ans bientôt,
dans ces mêmes colonnes, je parlais du quartier réservé
aux ouvriers calfats et des immondes taudis qui l'entouraient. Une quantité
de petites masures à demi délabrées, s'y élevaient,
faites de planches autrefois enduites de goudron et qui n'étaient
plus recouvertes que par de vieilles toiles de sac ou des tôles
d'anciens bidons d'essence. Des passages étroits permettaient
seulement de les longer en file indienne et dans l'obscurité
totale de ces taudis vivait et prospérait une nombreuse vermine.
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